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Marineland d’Antibes : le sort des orques plonge le gouvernement dans l’embarras

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Alors que le parc aquatique s’apprête à fermer, le transfert des cétacés vers l’Espagne suscite une vive polémique entre autorités, associations et défenseurs des animaux.

La situation des orques du Marineland d’Antibes devient un véritable casse-tête pour les pouvoirs publics. Le parc, confronté à une baisse de fréquentation et à l’interdiction progressive des spectacles impliquant des cétacés, a annoncé sa fermeture définitive. Deux orques, Wikie et Keijo, ainsi qu’une douzaine de dauphins, se retrouvent au cœur d’un débat houleux sur leur avenir.

La direction du complexe azuréen souhaite les transférer d’urgence vers des structures espagnoles avant la mi-avril, évoquant des impératifs techniques et la fin des contrats des soigneurs. Cependant, les défenseurs de la cause animale s’opposent farouchement à cette solution, jugée inadaptée. Ils dénoncent des conditions de détention encore plus précaires dans les parcs étrangers et réclament la création de sanctuaires marins pour accueillir ces mammifères en semi-liberté.

Un récent rapport d’expertise, commandé par la justice, a pourtant validé les installations du Marineland, estimant que les spectacles contribuaient au bien-être mental des animaux. Des conclusions vivement contestées par les associations, qui pointent du doigt les décès suspects de deux orques ces derniers mois, liés à des négligences médicales.

Face à l’absence de solutions immédiates, le gouvernement explore des pistes transitoires, dont un transfert temporaire vers l’Espagne. Une proposition qui soulève l’indignation des ONG, craignant un abandon définitif des cétacés. Certaines organisations proposent même un financement exceptionnel pour maintenir les animaux sur place en attendant des alternatives pérennes.

Alors que le calendrier se resserre, la controverse illustre les difficultés à concilier protection animale, contraintes économiques et cadre législatif. Le sort des orques d’Antibes pourrait bien devenir un précédent emblématique dans le dossier épineux de la captivité des espèces marines.

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