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Politique

Marine Le Pen revendique sa place dans les négociations sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie

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La dirigeante du Rassemblement national affirme vouloir jouer un rôle clé dans les prochaines consultations organisées par l’Élysée, se présentant comme une force modératrice.

En déplacement en Nouvelle-Calédonie, la présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national a exprimé sa volonté de s’impliquer activement dans les futures discussions sur le statut de l’archipel. Ces consultations, prévues à Paris à partir de la mi-juin, font suite à l’échec des dernières négociations entre indépendantistes et loyalistes.

Marine Le Pen justifie sa demande en invoquant son score électoral de 40 % lors de la présidentielle de 2022 dans le territoire, ainsi que sa candidature annoncée pour 2027. Elle se pose en alternative aux positions radicales des deux camps, promettant une approche équilibrée. « Je ne prétends pas résoudre seule ce dossier, mais j’entends contribuer à trouver une solution », a-t-elle déclaré, annonçant son intention d’adresser une demande officielle de participation à l’Élysée.

Interrogée sur un éventuel rôle de Jordan Bardella, président du RN, dans ces discussions, elle a répondu avec ironie, soulignant sa propre expertise sur le sujet. Ce dernier a toutefois rappelé sa connaissance des enjeux ultramarins, tout en reconnaissant la légitimité de sa collègue à représenter le mouvement.

Cette prise de position intervient dans un contexte judiciaire tendu pour Marine Le Pen, toujours sous le coup d’une condamnation en appel pour l’affaire des assistants parlementaires. Malgré ces incertitudes, elle affiche sa détermination à peser sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, où elle multiplie les rencontres avec les acteurs locaux.

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