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Madrid au cœur d’une mobilisation internationale pour stopper l’offensive israélienne à Gaza

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La diplomatie espagnole prend les devants pour exiger des sanctions contre Israël et un cessez-le-feu immédiat.

Une coalition inédite de pays européens et arabes s’est réunie ce dimanche à Madrid pour intensifier la pression sur Israël, accusé d’aggraver une crise humanitaire « insoutenable » dans la bande de Gaza. L’Espagne, hôte de cette rencontre, a plaidé pour des mesures coercitives afin de contraindre Tel-Aviv à mettre fin à ses opérations militaires.

Le ministre espagnol des Affaires étrangères a fustigé une guerre « sans justification », dénonçant le contrôle israélien sur l’aide humanitaire. « Personne ne peut accepter qu’un pays décide qui a droit à la nourriture ou aux médicaments », a-t-il déclaré, appelant à des sanctions économiques et à un embargo sur les armes. Cette position rejoint celle de plusieurs capitales européennes, dont Paris et Berlin, qui ont soutenu la révision des accords avec Israël.

La réunion a rassemblé des délégations de vingt pays, parmi lesquels des membres clés de l’Union européenne et des États arabes, ainsi que des organisations régionales. Les participants ont réaffirmé leur attachement à une solution à deux États, seul horizon jugé viable pour une paix durable. Le Premier ministre palestinien a insisté sur l’urgence d’une reconnaissance internationale de la Palestine, tandis que des diplomates ont souligné la nécessité de désarmer le Hamas tout en garantissant la sécurité d’Israël.

En marge des discussions, plusieurs pays ont exprimé leur volonté d’acter des mesures concrètes, allant de la suspension d’accords commerciaux à des sanctions ciblées contre des responsables israéliens. L’Espagne, particulièrement active sur ce dossier, a annoncé qu’elle porterait une résolution à l’ONU pour faciliter l’accès à l’aide humanitaire.

Cette initiative intervient dans un contexte de détérioration dramatique des conditions de vie à Gaza, où les Nations unies alertent sur un risque de famine. Malgré quelques convois autorisés récemment, les organisations sur place décrivent une situation catastrophique, avec des infrastructures sanitaires et hydrauliques en ruine. La communauté internationale semble désormais déterminée à passer des déclarations aux actes, alors que les frappes israéliennes se poursuivent.

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