Sports
Ligue des champions de hand: battu en demi-finale, Paris voit son rêve de premier titre s’envoler
Diminués par les blessures et le Covid-19, les handballeurs parisiens ne sont pas parvenus à atteindre la finale du « Final Four » de l’édition 2019/2020 de Ligue des champions, après leur défaite face à un brillant Barcelone 37 à 32, lundi à Cologne (Allemagne).
Lors du match pour la troisième place, les Parisiens, vierges de ce titre européen, affronteront mardi dans le match pour la troisième place Veszprem, défait par Kiel 36 à 35 après un duel renversant et une prolongation.
Luka Karabatic et ses coéquipiers retrouveront à cette occasion Rodrigo Corrales, portier parisien l’an dernier et artisan de la qualification du PSG à ce « Final Four ».
Avant la rencontre, les joueurs du PSG se considéraient comme « outsiders » face à une équipe espagnole qui les avait dominés deux fois en phase de poule la saison dernière.
A ces résultats sportifs s’est ajoutée la blessure mi-octobre de Nikola Karabatic, vainqueur de trois Ligue des champions et maître à jouer de Paris, victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit et éloigné des terrains environ six mois.
Puis le Covid est venu perturber les plans parisiens. Luc Steins, d’abord, a été testé positif au Covid-19 dimanche et est resté à Paris, laissant ses coéquipiers sans demi-centre de formation.
« Les différentes absences comme celles de Nikola et Luc ont joué sur notre système de jeu et sur ce match », a reconnu l’entraîneur de Paris Raul Gonzalez. C’est Nedim Remili qui s’est placé à ce poste clé.
A l’arrivée à Cologne, c’est le pivot danois Henrik Toft Hansen qui a été testé positif à son tour.
Trop de pertes de balle
Lundi, dans une Lanxess-Arena à huis clos, les joueurs de Raul Gonzalez ont été impeccables lors du premier quart d’heure de la première période, comptant jusqu’à trois buts d’avance.
Mais les Parisiens ont ensuite buté sur le gardien barcelonais Kevin Moller, tout juste entré, redoutable d’efficacité en première période, avec 8 arrêts à 67% (14/36 au total).
Les Barcelonais ont déroulé, profitant de sept minutes sans marquer des Parisiens et atteignant à plusieurs reprises cinq longueurs d’avance, notamment grâce à la performance individuelle de l’arrière français Dika Mem (6/6 en première période).
A 18-14 à la pause, les Parisiens savaient qu’il ne faudrait plus rien gâcher.
Au retour des vestiaires, Vincent Gérard a maintenu le navire à flot, arrêtant en moins de quatre minutes trois tirs, dont deux jets de 7m coup sur coup.
« On a essayé de se battre à fond avec les armes qu’on avait. Ce qui était notre meilleure arme, le 7 contre 6 n’a pas marché comme on voulait, notre défense non plus n’a pas fonctionné », a analysé Nedim Remili, assurant que l’équipe avait « tout donné ».
La quinzaine de perte de balles en seconde période a eu raison des Parisiens, à l’image de celle perdue par Dainis Kristopans (5 au total), qui aurait permis de revenir à deux buts (43e).
Aller chercher une troisième 3e place
Malgré les efforts de Dylan Nahi, 21 ans et meilleur buteur de la rencontre avec neuf buts, et Mikkel Hansen parfait à 7m (5/5, 7/9 au total), les équipiers de Luka Karabatic n’ont jamais réussi à refaire leur retard.
En ligne de mire désormais, la petite finale, pour accrocher une troisième place mardi.
« Dans l’histoire du PSG, deux petites finales ont été jouées (en 2016 et 2018, ndlr), deux fois on est allés les chercher (…) Il faut aller chercher cette 3e place, ce n’est pas rien. C’est la plus belle des compétitions, on va faire le maximum pour aller la chercher », a certifié Remili.
En finale, le FC Barcelone, neuf fois vainqueur de la Ligue des champions, sera opposé mardi (20h30) à Kiel, titré à trois reprises.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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