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L’exploitation minière des fonds marins : une menace invisible pour les géants des océans

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Une étude financée par l’industrie révèle des impacts en cascade, des micro-organismes aux grands prédateurs comme les requins, soulevant des questions sur l’avenir des écosystèmes marins.

L’extraction des ressources minérales en haute mer pourrait bouleverser durablement les équilibres écologiques, selon une nouvelle étude. Les recherches, menées dans le Pacifique, mettent en lumière les conséquences potentielles sur la biodiversité marine, depuis les espèces benthiques jusqu’aux prédateurs situés en haut de la chaîne alimentaire.

Les nodules polymétalliques, convoités pour leur richesse en métaux stratégiques, recouvrent de vastes zones abyssales. Leur exploitation nécessiterait l’utilisation de machines aspirantes, générant d’importants panaches de sédiments. Ces perturbations pourraient réduire drastiquement les populations d’organismes fragiles comme les holothuries ou les vers marins, avec des récupérations variables selon les espèces.

Plus inquiétant encore, les simulations révèlent une bioaccumulation de métaux lourds chez les grands prédateurs, notamment les requins et les espadons. Ces espèces, déjà vulnérables, pourraient voir leur santé affectée par une contamination progressive via la chaîne trophique.

Si l’industrie minière défend cette étude comme un outil pour évaluer les risques, les résultats soulignent l’ampleur des incertitudes environnementales. Les scientifiques alertent sur des dommages potentiellement irréversibles, avec des effets transgénérationnels difficiles à anticiper. Cette situation pose un dilemme crucial entre besoins industriels et préservation d’écosystèmes encore mal connus.

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