Monde
Le scrutin est « truqué »: l’accusation récurrente de Donald Trump
Donald Trump a accusé dans la nuit de mardi à mercredi les démocrates d’essayer de « voler » la présidentielle américaine, avant de revendiquer sa victoire malgré un décompte toujours en cours.
Par le passé, il a régulièrement affirmé que les élections dans lesquelles il était engagé étaient « truquées », notamment lorsqu’il était en mauvaise posture dans les sondages.
Retour sur ses déclarations les plus marquantes.
2012: l’élection d’Obama, une « imposture »
Pendant la campagne de 2012, le milliardaire new-yorkais, qui a envisagé plusieurs fois de se présenter à la présidentielle et semé le doute sur la nationalité de Barack Obama, répand la rumeur que les machines à voter supprimeraient les votes en faveur du candidat républicain Mitt Romney.
Lorsque Barack Obama est réélu, avec 51,06% des voix contre 47,2% pour Mitt Romney, Donald Trump lance des tweets rageurs: « Cette élection est une imposture et une mascarade. Nous ne sommes pas une démocratie! »
Primaires 2016: règles « truquées »
Durant les primaires républicaines de 2016, le candidat Trump accuse son adversaire Ted Cruz d’avoir triché après la victoire de ce dernier dans l’Iowa.
Il réclame un nouveau scrutin ou l’annulation pure et simple des votes pour le sénateur. Il accuse le parti républicain de bloquer sa nomination et dénonce des règles « truquées » d’attributions des délégués.
Début avril, Ted Cruz rafle le Wisconsin, avec 49% des voix contre 14% pour Donald Trump. L’équipe Trump qualifie alors son rival de « cheval de Troie pour les chefs du parti, qui essaient de voler l’investiture à M. Trump ».
Présidentielle 2016: accepter le résultat? « Je verrai »
Devenu le candidat républicain, Donald Trump multiplie les accusations de fraude pendant sa campagne face à la démocrate Hillary Clinton, en particulier lorsqu’il est en difficulté.
« Croyez-moi, il faudra qu’on fasse attention le 8 novembre, car cette élection sera truquée », affirme-t-il sur Fox News le 1er août 2016.
« Bien sûr que de vastes fraudes électorales se produisent avant le scrutin et le jour de l’élection. Pourquoi les responsables républicains le nient-ils? Quelle naïveté! », tweete-t-il, alors qu’il est mis à mal par une vidéo dans lequelle il affirme attraper les femmes par leur sexe.
Il encourage ses partisans à surveiller les bureaux de vote « dans certaines zones » (les quartiers noirs majoritairement démocrates), les enjoignant à « empêcher Hillary la crapule de truquer cette élection! ».
Le 20 octobre, Donald Trump rompt de façon spectaculaire avec la tradition démocratique américaine, refusant de s’engager à accepter les résultats de l’élection.
« Je verrai à ce moment-là », déclare-t-il devant l’audience médusée du dernier débat présidentiel télévisé.
Novembre 2016: « J’ai gagné le vote populaire »
Elu président, Donald Trump affirme avoir non seulement remporté la majorité des grands électeurs, mais aussi le suffrage populaire. Hillary Clinton est en réalité créditée de 48,18% des voix, contre 46,09% à Trump.
« En plus d’une victoire écrasante au sein du collège électoral (des grands électeurs), j’ai gagné le vote populaire si vous déduisez les millions de gens qui ont voté illégalement », lance-t-il.
Malgré sa victoire, il juge le scrutin entaché: « Fraude sérieuse en Virginie, New Hampshire et Californie – pourquoi les médias n’en parlent-ils pas? Grave parti pris – gros problème! »
Eté 2020: haro sur le vote par correspondance
Donald Trump sème le doute tout l’été sur la validité de l’élection, mise à mal selon lui par l’importance du vote par correspondance du fait de la pandémie de Covid-19.
Ce sera le scrutin « le plus truqué de l’histoire des Etats-Unis », répète-t-il.
A la traîne dans les sondages derrière Joe Biden, il appelle le 24 septembre à une annulation des bulletins envoyés par la poste: « Débarrassons-nous de ces bulletins et ce sera très pacifique ».
Ce même jour, il refuse de s’engager à garantir une transmission sans violence du pouvoir. « Il va falloir que nous voyions ce qui se passe », déclare-t-il depuis la Maison Blanche.
Novembre 2020: les démocrates essaient de « voler » l’élection
Le soir de l’élection, Donald Trump accuse les démocrates de tenter de « voler » sa « grande victoire » à la présidentielle américaine.
« On est devant et de loin, mais ils essaient de voler l’élection. Jamais nous ne les laisserons faire », écrit le président sur Twitter.
Puis, lors d’un discours, il revendique avoir « gagné » l’élection malgré le décompte toujours en cours.
« Honnêtement, nous avons gagné l’élection », déclare M. Trump lors d’une brève allocution depuis les salons de la Maison Blanche. Il évoque une « fraude » et annonce qu’il compte saisir la Cour suprême.
Monde
Trump, de retour à la Maison Blanche : un second mandat sous haute tension
L’investiture de Donald Trump pour un second mandat se déroule dans un climat de résignation et de tensions, marqué par des promesses de changements radicaux et une sécurité renforcée.
Le 45ème président des États-Unis, Donald Trump, prête serment ce lundi pour entamer son second mandat, succédant ainsi à Joe Biden. À 78 ans, il devient le chef d’État américain le plus âgé jamais investi. La cérémonie, initialement prévue à l’extérieur, a été déplacée à l’intérieur en raison d’une vague de froid. Sur la Bible de sa mère, Trump jurera de protéger la Constitution sous la coupole du Capitole, lieu symbolique où ses partisans avaient tenté de renverser le processus démocratique le 6 janvier 2021.
La réélection de Trump, malgré les controverses et les condamnations, témoigne d’un soutien persistant de sa base électorale. Il promet une action rapide et vigoureuse pour inverser ce qu’il perçoit comme le déclin de l’Amérique. Dès son premier jour, il prévoit de signer plusieurs décrets, notamment pour limiter l’immigration clandestine, réduire les protections environnementales, et favoriser l’extraction de pétrole. Sa rhétorique, souvent virulente, et ses promesses de « vengeance » contre ses adversaires politiques, de « redresser » la presse, et de mettre fin au conflit en Ukraine, annoncent un mandat tumultueux.
Trump ne cache pas son intention de s’attaquer à ce qu’il appelle la « folie transgenre » et les programmes éducatifs sur le racisme, soulignant une volonté de remodeler le tissu social américain. Il envisage également d’accorder des grâces aux assaillants du Capitole, un geste qui pourrait diviser l’opinion publique et attiser les tensions. Sa proximité avec des figures de l’extrême droite et sa promesse de réduire la dépense publique avec l’aide d’Elon Musk montrent une orientation politique marquée à droite.
Le dispositif de sécurité est exceptionnel, avec 25.000 policiers déployés et des barrières s’étendant sur 48 kilomètres, suite à deux tentatives d’assassinat contre Trump durant l’été. Cette investiture se déroule dans une atmosphère de résignation, sans les grandes manifestations de joie ou de colère qui avaient marqué sa première élection. Les alliés des États-Unis s’efforcent de faire bonne figure, malgré les déclarations provocantes de Trump, comme celle d’annexer le Canada.
Après une cérémonie religieuse, Trump sera reçu par Joe Biden, marquant la fin d’un demi-siècle de carrière politique pour ce dernier dans une humiliation globale. L’ancien promoteur immobilier, ayant la majorité au Congrès et une Cour suprême à droite, entame ce mandat avec une emprise renforcée sur son parti. Cependant, il doit aussi accepter que ce sera son dernier mandat, sauf à défier les limites constitutionnelles.
Ce second mandat de Donald Trump, sous haute tension et promesse de changements radicaux, ouvre une ère où l’Amérique devra naviguer entre les aspirations de son leader et les réalités d’un monde en constante évolution.
Monde
Trois otages libérées par le Hamas arrivées en Israël au premier jour de trêve à Gaza
La trêve à Gaza a marqué un tournant significatif avec la libération de trois otages israéliennes, suscitant un regain d’espoir pour la paix.
Après plus de quinze mois de conflit dévastateur dans la bande de Gaza, une trêve tant attendue a été instaurée, coïncidant avec la libération de trois otages israéliennes par le Hamas. Ce moment historique a été célébré à la fois par les populations locales et par la communauté internationale, malgré les tensions persistantes et les promesses de reprise des hostilités si nécessaire.
La cessation des hostilités, initialement prévue pour entrer en vigueur à l’aube, a finalement débuté avec un retard de près de trois heures, dû à des complications dans la fourniture des listes d’otages par le Hamas. Les trois femmes libérées, Emily Damari, Doron Steinbrecher et Romi Gonen, ont été remises au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avant de traverser la frontière pour rejoindre Israël. Leur retour, après une longue captivité, a été salué par une foule émue à Tel-Aviv, où des pancartes et des bougies illuminaient la nuit, symbolisant l’espoir et la solidarité.
L’accord de trêve, médiatisé par le Qatar, les États-Unis et l’Égypte, vise à établir une paix durable, bien que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ait souligné que ce cessez-le-feu était provisoire. Cette trêve prévoit également l’augmentation de l’aide humanitaire dans une région affligée par la famine, avec l’entrée de 600 camions d’aide par jour, selon les termes égyptiens de l’accord. La première phase de six semaines est cruciale, non seulement pour la libération des otages, mais aussi pour des négociations sur le retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et pour la préparation des étapes suivantes qui incluent la reconstruction et la restitution des corps des otages décédés.
Malgré les célébrations, l’ombre de la guerre plane encore. Le Hamas a conditionné la trêve au respect des engagements israéliens, tandis que Netanyahu a maintenu que la guerre pourrait reprendre si les circonstances l’exigeaient. Cette situation reflète la complexité du conflit, où chaque avancée vers la paix est entachée par la menace persistante de la violence.
La libération des otages et l’instauration de la trêve représentent un pas significatif vers la résolution d’un conflit qui a causé des milliers de morts et des destructions massives. Cependant, la route vers une paix durable reste semée d’embûches, avec des défis politiques et sécuritaires à relever pour garantir que ce moment de répit ne soit pas éphémère.
Monde
Etats-Unis : Le réseau social TikTok est officiellement inaccessible, Donald Trump envisage de suspendre la loi l’interdisant
Le président élu Donald Trump envisage de suspendre la loi interdisant TikTok aux États-Unis, proposant un contrôle partagé entre investisseurs américains et chinois.
Le paysage numérique américain a été secoué par la décision de Donald Trump de suspendre l’application de la loi interdisant TikTok dès lundi, offrant ainsi une bouée de sauvetage à ByteDance, la maison mère chinoise de l’application. Cette annonce, faite le dimanche précédant son investiture, vise à permettre à TikTok de continuer à opérer sous certaines conditions.
Donald Trump propose une solution hybride : un partenariat où les investisseurs américains détiendraient 50% du contrôle de TikTok, ce qui pourrait apaiser les craintes de sécurité nationale exprimées par le Congrès. Cette proposition intervient après que la Cour suprême a refusé de suspendre la loi votée en 2024, qui a pris effet le dimanche, rendant TikTok inaccessible aux plus de 170 millions d’utilisateurs américains.
La suspension de la loi offre une fenêtre de 90 jours pour trouver un acheteur ou une solution alternative à l’interdiction. ByteDance, jusqu’à présent réticent à vendre TikTok, pourrait ainsi envisager un partenariat plutôt qu’une cession complète. Trump a également encouragé les fournisseurs d’internet et les boutiques d’applications à rétablir l’accès à TikTok, promettant une protection rétroactive contre les sanctions prévues par la loi.
L’application, connue pour son algorithme efficace de recommandation de contenu, a vu ses utilisateurs se tourner vers d’autres plateformes ou utiliser des VPN pour continuer à y accéder. Le vent a tourné en faveur de TikTok ces derniers jours, avec un consensus politique se dessinant pour préserver l’application, malgré les préoccupations initiales sur la sécurité des données.
Des offres de rachat ont été faites, notamment par l’homme d’affaires Frank McCourt, qui propose 20 milliards de dollars pour les activités américaines de TikTok, excluant toutefois l’algorithme. De son côté, la start-up Perplexity AI a proposé une fusion valorisant TikTok à au moins 50 milliards de dollars. Ces propositions montrent un intérêt soutenu pour l’application, malgré les contraintes réglementaires.
La situation actuelle illustre la complexité des relations technologiques entre les États-Unis et la Chine, où les enjeux de sécurité nationale se mêlent aux intérêts économiques et à la liberté d’expression des utilisateurs. La décision de Trump pourrait redéfinir le cadre juridique et économique des applications de réseaux sociaux à l’échelle mondiale, tout en ouvrant la voie à une collaboration sino-américaine inédite dans le domaine numérique.
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