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Le procès du braquage de Kim Kardashian : deux accusés face à leur passé criminel

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Quarante ans de délits, des vies marquées par la récidive et la maladie : le procès des hommes accusés d’avoir dévalisé la star américaine révèle des parcours tumultueux.

Devant la cour d’assises de Paris, deux figures contrastées se succèdent. Yunice Abbas, 71 ans, lutte contre les tremblements causés par la maladie de Parkinson, tandis que Didier Dubreucq, 69 ans, affronte les séquelles d’un cancer. Tous deux sont accusés d’avoir participé au vol spectaculaire de la bague de fiançailles de Kim Kardashian, évaluée à plusieurs millions de dollars, en 2016.

Didier Dubreucq, ancien boxeur au crâne rasé, rejette farouchement les accusations. Malgré un casier judiciaire chargé – 23 ans de détention cumulés pour des vols à main armée –, il clame avoir tourné la page après la naissance de ses enfants. « Je ne suis plus ce genre d’homme », insiste-t-il, refusant les étiquettes de « voyou » ou de « braqueur ». Pourtant, les enquêteurs le placent parmi les individus ayant pénétré dans la chambre de la star, une version qu’il conteste avec véhémence.

À ses côtés, Yunice Abbas assume davantage son implication, au point d’en avoir tiré un livre au titre provocateur : *J’ai séquestré Kim Kardashian*. La couverture ornée de faux diamants suscite l’indignation du tribunal, qui y voit une glorification du crime. L’accusé se défend : il affirme regretter son geste et n’avoir pas choisi ce titre. Identifié comme le guetteur lors de l’attaque, il n’aurait jamais croisé la victime.

Le parcours de ces hommes est jalonné de chutes et de tentatives de réinsertion. Abbas, mécanicien de métier, alterne périodes de travail et rechutes dans le banditisme. « Les banques ne prêtent pas à ceux qui n’ont rien », justifie-t-il, évoquant des « raccourcis qui finissent par rallonger le chemin ». Dubreucq, quant à lui, attribue ses erreurs passées à la jeunesse et à l’influence de mauvaises fréquentations.

Malgré leurs problèmes de santé et leurs déclarations de repentir, la justice devra trancher : ces « papys braqueurs », comme les a surnommés la presse, paieront-ils une ultime fois pour un casse qui a défrayé la chronique ? Le verdict marquera-t-il la fin d’une époque pour ces figures d’un autre temps ?

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