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Culture

Lady Gaga enflamme Rio : la folie des « petits monstres » avant le méga-concert

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Des milliers de fans déguisés et surexcités envahissent Copacabana, transformant la ville en un temple dédié à leur idole.

Sous un soleil brésilien, une marée humaine colorée et exubérante s’agglutine devant le Copacabana Palace. Les « little monsters », surnom des admirateurs de Lady Gaga, ont investi les lieux avec leurs tenues extravagantes et leur énergie contagieuse. Cornes scintillantes, perruques platine et maquillage audacieux : chacun rivalise de créativité pour honorer la diva de la pop, qui s’apprête à enflammer la plage mythique lors d’un show gratuit samedi.

Parmi eux, Victor, trentenaire venu de l’État voisin, arbore une moustache à la Salvador Dalí et des accessoires clinquants. « Je veux être au premier rang pour vivre chaque seconde », confie-t-il, les yeux braqués sur l’hôtel où réside l’artiste. À ses côtés, Cinthia, influenceuse locale, incarne à la perfection le style iconique de Gaga avec une perruque blonde et un bandana. « Elle est bien plus qu’une chanteuse, c’est une inspiration qui m’a appris à m’assumer », souligne-t-elle.

La municipalité anticipe une foule record de 1,6 million de spectateurs, surpassant même l’affluence du concert de Madonna l’an passé. Une aubaine économique pour Rio, où restaurants, hôtels et boutiques voient leurs réservations exploser. Dans le centre-ville, la boutique Lix fait un carton avec ses articles dédiés à la star. « Les fans se battent presque pour acheter le t-shirt inspiré de sa fameuse robe en viande », s’amuse le gérant, qui a dû engager un vigile pour gérer l’afflux.

Pour certains, ce concert est une revanche. Thaís, 26 ans, avait essuyé une annulation en 2017 à cause d’un problème de santé de l’artiste. « Cette fois, rien ne m’arrêtera », lance-t-elle, émue. Entre conférences internationales et délégations diplomatiques, Rio vibre au rythme de cette folie pop. Comme le résume un habitant : « Ici, on mélange les costumes de carnaval et les paillettes de Gaga. La ville ne dort plus ! »

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