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La prégabaline, un médicament détourné en drogue bon marché

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Ce psychotrope, initialement prescrit contre l’épilepsie, inonde désormais les rues françaises, alimentant un trafic inquiétant.

La prégabaline, commercialisée sous le nom de Lyrica, connaît un détournement massif de son usage médical. Ce médicament, destiné à traiter l’épilepsie et les troubles anxieux, est devenu une substance prisée dans les milieux précaires, où il est vendu à bas prix. Les autorités sanitaires et douanières observent une recrudescence des saisies, révélant l’ampleur d’un phénomène qui touche particulièrement les jeunes en situation de vulnérabilité.

Les douanes ont récemment intercepté des milliers de comprimés, souvent acheminés via des circuits parallèles, comme le darknet ou des réseaux internationaux. Vendue entre un et trois euros la gélule, la prégabaline séduit par ses effets euphorisants et sédatifs, mais son usage combiné avec d’autres substances expose à des risques mortels, notamment des overdoses ou des arrêts respiratoires.

Les professionnels de santé alertent sur la dépendance engendrée par ce psychotrope, qui agit directement sur le système nerveux central. Malgré le renforcement des prescriptions médicales, incluant désormais des ordonnances sécurisées, le trafic persiste, alimenté par des importations clandestines en provenance d’Europe de l’Est ou d’Asie.

Les consommateurs, souvent des adolescents ou des migrants, y voient un moyen d’échapper à leur réalité. Les saisies record, comme celles de 30 000 doses à Paris ou de 13 000 comprimés à Beauvais, illustrent l’étendue du problème. Face à cette situation, les autorités renforcent leur vigilance, mais la lutte contre ce marché noir reste un défi de taille.

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