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Économie

La Bourse de Paris plonge sous le poids des tensions commerciales

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Les craintes liées aux échanges internationaux ont pesé sur les cours, entraînant un repli de l’indice phare parisien.

La place financière française a clôturé en territoire négatif ce vendredi, marquée par les incertitudes persistantes autour des relations commerciales internationales. Le CAC 40 a cédé 0,36%, perdant près de 28 points pour s’établir à 7.751,89 unités. Cette performance contraste avec la tendance mensuelle globalement positive, l’indice ayant malgré tout progressé de plus de 2% sur l’ensemble du mois de mai.

Les déclarations récentes du président américain ont ravivé les inquiétudes des investisseurs. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, ce dernier a accusé la Chine de ne pas respecter les engagements pris lors des récentes négociations visant à réduire les barrières tarifaires entre les deux puissances économiques. Les propos ont été renforcés par les commentaires d’un haut responsable américain, évoquant un blocage dans les discussions bilatérales.

Du côté européen, les espoirs d’une résolution pacifique des différends commerciaux avec Washington restent vivaces. Un responsable de la Commission a réaffirmé l’importance d’aboutir à un accord, soulignant la continuité des échanges entre les deux partenaires. Les analystes observent cependant une certaine accoutumance des marchés à cette volatilité géopolitique, tempérée par l’optimisme relatif aux négociations transatlantiques.

Parmi les valeurs les plus affectées, Sanofi a subi une forte correction après l’annonce de l’échec d’un essai clinique crucial pour un traitement pulmonaire. Le titre a dévissé de près de 5%, illustrant la sensibilité des marchés aux aléas sectoriels.

Cette séance confirme la fragilité des indices face aux aléas géoéconomiques, même si certains experts estiment que les investisseurs intègrent progressivement ces paramètres dans leurs stratégies. La prudence reste toutefois de mise alors que les négociations commerciales internationales continuent de susciter des interrogations.

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