Thau
JO 2024 : La Ville de Mèze accueille la délégation de judo du Kazakhstan
17 athlètes kazakhs et leur entraîneur français s’entraînent dans la ville de Mèze avant les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Dans le cadre de leur préparation pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, la solide délégation de judo du Kazakhstan a choisi la ville de Mèze pour s’entraîner intensivement. Du 10 au 16 juillet, les 17 athlètes et leurs 4 accompagnateurs bénéficient des installations sportives de la Ville de Mèze, mettant en avant le gymnase Bernard Jeu, seule salle de la région pouvant accueillir jusqu’à 8 aires de combat et 900 compétiteurs.
Cette initiative découle de la rencontre qui a eu lieu en février dernier entre le maire de Mèze, Thierry Baëza, son adjoint au sport, Nicolas Archimbeau, et les dirigeants de la fédération de judo du Kazakhstan, notamment le président Kuanyshbek Yessekeev, le secrétaire général Askhat Zhitkeyev, ainsi que leur entraîneur français, Stéphane Traineau. Ce stage d’entraînement préolympique permet à Mèze de s’inscrire pleinement dans le label « Terre de jeux Paris 2024 ».
Le maire Thierry Baëza explique : « Notre volonté est motivée avant tout par les équipements sportifs de qualité et les solutions d’hébergement collectif disponibles dans notre ville. Toute l’équipe sera logée aux centres d’hébergement du Taurus et au ‘Thalassa’. La municipalité est très engagée en faveur du sport et travaille activement sur son potentiel d’accueil pour les sports de haut niveau. Des projets de modernisation des équipements sportifs et des hébergements sont d’ailleurs en cours. »
Le programme d’entraînement de la délégation kazakhe a été élaboré en collaboration avec le service des sports de la Ville de Mèze, en partenariat avec les associations mézoises. Les judokas profiteront d’un entraînement intensif au gymnase Bernard Jeu, de séances de musculation, de sports nautiques, ainsi que d’une découverte de la lagune en voilier.
Mèze est un lieu privilégié à bien des égards, en particulier pour les amateurs de sport qui bénéficient de nombreux équipements de grande qualité, le tout regroupé autour d’un cœur de ville convivial et accueillant.
Cet entraînement intensif à Mèze permettra à la délégation de judo du Kazakhstan de se préparer dans les meilleures conditions en vue des Jeux Olympiques de Paris 2024, où ils espèrent briller sur la scène internationale.
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Thau
Sète Agglopôle Méditerranée : le directeur financier suspendu pour harcèlement sexuel
Accusé de harcèlement sexuel par plusieurs fonctionnaires, le directeur financier de la SAM, a été suspendu. Témoignages accablants, enquête interne et silence de la hiérarchie, cette affaire qui secoue l’administration met en lumière un climat inquiétant.
Nouvelle affaire trouble à Sète Agglopôle Méditerranée (SAM). Cette fois, ce ne sont pas des élus locaux condamnés qui font la une, mais une affaire de harcèlement sexuel au sein même de l’administration. Le directeur financier de la SAM, Patrick Raffard, a été suspendu avec effet immédiat, indique une source proche du dossier, suite à plusieurs accusations de harcèlement sexuel portées par des fonctionnaires de la collectivité.
L’affaire éclate alors qu’une enquête administrative interne a été ouverte afin de faire toute la lumière sur ces accusations. Plusieurs plaintes auraient été déposées contre l’ancien directeur des ressources humaines de la commune de Balaruc-les-Bains entre 2013 et 2016. Selon des témoignages recueillis par la SAM, il aurait adopté un comportement inapproprié avec le personnel féminin de la SAM. Si des signalements avaient déjà été remontés par le passé, aucune mesure concrète n’avait été prise jusqu’à présent. Un dernier incident, plus grave, aurait conduit le président de l’agglomération, François Commeinhes, à prendre la décision de l’écarter, face à une accumulation de témoignages accablants.
Une fonctionnaire, qui a intégré la SAM avant 2020 après avoir travaillé dans une autre région, décrit une ambiance de travail pesante au sein de l’agglomération. « Les discussions tournent, malheureusement, souvent autour du sexe », confie-t-elle. Elle explique avoir alerté sa hiérarchie à plusieurs reprises sur des propos sexistes et des comportements déplacés dans les couloirs de cette administration publique, mais s’être heurtée à des réponses désarmantes. « On m’a dit : Tu sais, ici c’est le Sud, ils parlent comme ça, ils ont les mains baladeuses, mais ils ne sont pas méchants. » Une banalisation qui l’a profondément marquée.
Concernant la suspension de Patrick Raffard, cette même fonctionnaire témoigne : « C’est vrai qu’il était chaud, wouah ! », avant d’ajouter plus sérieusement : « La hiérarchie ne semble pas mesurer la gravité des faits. Sud ou pas, le code pénal s’applique à tous. Il est très difficile de se faire entendre, car beaucoup ont des liens de parenté et, dès qu’on parle, on est immédiatement ostracisé. »
Un contraste saisissant avec la communication officielle de la SAM, qui revendique un engagement en faveur de l’égalité femmes-hommes. Dans une déclaration publique, l’institution rappelait en effet en septembre 2019 son adhésion à la Charte européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes, affirmant sa volonté de lutter contre toutes les formes de discrimination et de favoriser un cadre de travail respectueux.
Cette nouvelle affaire met en lumière un écart frappant entre les discours et la réalité du terrain. La SAM doit maintenant agir concrètement pour protéger ses employées et restaurer son image. « Le sud » ne saurait être une excuse, et il appartient à l’administration d’assurer un environnement de travail où chaque fonctionnaire puisse exercer ses missions dans le respect et la dignité.
À LIRE AUSSI > François Commeinhes face à un premier échec en Cassation
Frontignan
Frontignan-LGV : Thibault Cleret charge le maire socialiste Michel Arrouy
Le jeune entrepreneur frontignanais et ancien candidat aux municipales dénonce un revirement suspect du maire concernant la ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan.
Le projet de la ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan continue de diviser les élus du bassin de Thau. Dernier épisode en date, la posture du maire socialiste de Frontignan, Michel Arrouy, qui, après avoir cosigné un courrier demandant un réexamen du tracé au Premier ministre François Bayrou, semble aujourd’hui renier son engagement. Une volte-face qui n’a pas manqué de faire réagir le jeune entrepreneur frontignanais Thibault Cleret.
Ancien candidat aux municipales de 2020 et qualifié pour le second tour, Thibault Cleret s’interroge sur ce changement de cap. « Il y a des volte-face qui interrogent, et celui de Michel Arrouy en est un parfait exemple. Il y a quelques semaines encore, le maire de Frontignan signait, aux côtés des autres maires de l’Agglomération de Sète, un courrier adressé au Premier ministre pour exprimer une position claire sur le tracé de la LGV. Aujourd’hui, il semble découvrir ce courrier et s’indigne publiquement. Aurait-il changé d’avis en un temps record ? Que s’est-il passé entre novembre et maintenant ? », questionne-t-il.
« Le dossier de la LGV est pourtant d’une importance capitale pour l’avenir du territoire. Le tracé n’a pas changé, pas plus que les enjeux pour Frontignan. Ce qui a changé, en revanche, c’est l’attitude de Michel Arrouy. Défendant hier une opposition ferme sous un gouvernement de droite, il semble aujourd’hui beaucoup plus conciliant sous un gouvernement qui lui est favorable. Coïncidence ou calcul politique ? », ajoute-t-il.
« Lorsqu’il fallait s’opposer sous Michel Barnier, il s’opposait. Aujourd’hui, sous François Bayrou, il semble réviser son jugement », constate Thibault Cleret, qui s’interroge sur les motivations réelles du maire de Frontignan. Difficile en effet d’imaginer que Sète Agglopôle Méditerranée ait cosigné un courrier d’une telle importance sans en avertir l’un de ses principaux membres. « Le maire de Frontignan ne peut pas prétendre ignorer le courrier qu’il a signé en novembre. Était-il mal informé ? A-t-il signé sans lire ? Ou bien savait-il parfaitement ce qu’il faisait avant de faire marche arrière sous la pression de la Région Occitanie et de Carole Delga, dont il suit manifestement la ligne avec une dévotion troublante ? », dénonce-t-il.
Pour Thibault Cleret, ce double discours interroge. La position du maire de Frontignan est-elle dictée par l’intérêt général ou par des impératifs partisans ? « Si le courrier était une erreur, pourquoi l’avoir signé ? S’il était nécessaire, pourquoi renier sa signature aujourd’hui ? Michel Arrouy peut-il nous expliquer ce revirement, ou préfère-t-il faire semblant d’être surpris par une décision qu’il a lui-même validée il y a quelques semaines ? », poursuit le jeune entrepreneur.
Dans cette affaire, les habitants de Frontignan méritent des élus cohérents et courageux, et non des dirigeants politiques qui s’adaptent au gré des vents dominants. « Un coup contre la LGV lorsque la droite est au pouvoir, un coup pour lorsqu’elle ne l’est plus… Quelle sera la prochaine volte-face de Michel Arrouy ? », ironise Thibault Cleret. Avant de conclure par une dernière question qui résume le malaise, « Maintenant que le Premier ministre est proche de votre parti politique, êtes-vous désormais favorable au tracé de la LGV, Monsieur le Maire ? »
Une chose est sûre, les élections municipales sont désormais lancées à Frontignan. Dernière enclave socialiste du bassin de Thau, la commune qui a voté très majoritairement à droite lors des dernières élections législatives aura fort à faire face à la droite locale, impatiente de remettre de l’ordre dans cette commune, rendant le scrutin plus incertain que jamais.
Frontignan
Frontignan : Une bombe américaine de la Seconde Guerre mondiale découverte sur un chantier
Une bombe américaine de la Seconde Guerre mondiale a été mise au jour sur le site de l’ancienne raffinerie de Frontignan lors des travaux de dépollution. Les autorités ont immédiatement déployé les mesures de sécurité nécessaires en vue de sa neutralisation.
Lors des opérations de dépollution menées sur l’ancien site de la raffinerie Exxon Mobil à Frontignan, une bombe d’aviation datant de 1944 a été découverte le mardi 4 février. L’engin, d’une longueur de 1,2 mètre et d’un poids de 220 kg, contenait environ 100 kg d’explosifs. Cette trouvaille, bien que spectaculaire, n’a pas surpris les experts en raison des bombardements alliés qui avaient ciblé cette zone stratégique du littoral héraultais pendant la Seconde Guerre mondiale.
Conscient des risques liés à de telles opérations, l’exploitant du site avait prévu la présence d’un démineur privé chargé d’inspecter chaque excavation. Dès la mise au jour de la bombe, les protocoles de sécurité ont été immédiatement activés, et la préfecture a été alertée afin d’organiser l’intervention des démineurs de la sécurité civile. Ces derniers sont intervenus sans délai et ont procédé à la sécurisation du site en enfouissant l’engin sous 100 tonnes de sable et en délimitant un périmètre de sûreté.
Aucune menace ne pèse sur la population ni sur le personnel du chantier, permettant ainsi la reprise des travaux de dépollution. Ce matin, une réunion en préfecture a rassemblé le préfet, le maire de Frontignan et les différents services concernés, notamment les démineurs de la sécurité civile, la police nationale, la DREAL ainsi que les représentants de l’exploitant et de SNCF Réseau. L’objectif de cette concertation était d’élaborer un plan d’action précis en vue de la destruction de la bombe, qui devrait intervenir début mars après une phase d’investigations menée jusqu’à fin février.
Les autorités assurent que toutes les mesures seront prises pour garantir la sécurité des habitants et minimiser les perturbations, notamment sur le trafic ferroviaire et la vie locale. La population sera informée avec précision des modalités d’intervention dès que le calendrier sera finalisé.
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