Israël a décidé de suspendre l’approvisionnement en électricité de la bande de Gaza. Une mesure radicale visant à faire pression sur le Hamas pour accélérer la libération des otages.
Le ministre israélien de l’Énergie, Eli Cohen, a annoncé la fin immédiate de la fourniture d’électricité à Gaza. Cette décision intervient une semaine après la suspension de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, dans le cadre d’une stratégie visant à contraindre le Hamas à libérer les otages détenus depuis l’attaque du 7 octobre.
Dans une déclaration vidéo, Cohen a affirmé : « Nous allons utiliser tous les moyens à notre disposition pour ramener les otages et garantir que le Hamas ne puisse plus opérer à Gaza. » Cette annonce s’inscrit dans un plan plus large, surnommé “plan enfer”, orchestré par le Premier ministre Benyamin Netanyahou. Ce dispositif vise à exercer une pression maximale sur le mouvement islamiste pour obtenir des résultats rapides.
La coupure d’électricité plonge les Gazaouis dans une situation encore plus précaire. Privés de l’énergie fournie par Israël, ils devront se tourner vers des solutions alternatives, comme les panneaux solaires ou les générateurs à essence. Ces ressources limitées ne suffiront pas à répondre aux besoins essentiels, notamment celui de l’usine de dessalement d’eau, qui approvisionne plus de 600 000 personnes.
Déjà soumis à un blocus total depuis l’attaque terroriste du 7 octobre, les habitants de Gaza font face à une crise humanitaire sans précédent. Les ONG sur place alertent sur la dégradation rapide des conditions de vie, aggravée par la pénurie d’eau, de gaz et désormais d’électricité.
Le “plan enfer” prévoit une escalade militaire si le Hamas ne cède pas aux exigences israéliennes. Cette stratégie de pression maximale soulève des questions sur l’avenir des Gazaouis, pris en étau entre les revendications du Hamas et les mesures drastiques d’Israël.
Alors que les tensions montent, la communauté internationale observe avec inquiétude cette nouvelle étape dans un conflit qui semble s’enliser. La libération des otages reste au cœur des préoccupations, mais à quel prix pour les civils de Gaza ?