Après des heures de lutte intense, les flammes qui menaçaient Jérusalem et ses environs sont enfin contenues. Les autorités restent vigilantes face aux risques de reprise.
Les feux qui ont encerclé la région de Jérusalem pendant quarante-huit heures sont désormais sous contrôle, selon les services de secours israéliens. Les principaux axes routiers, coupés en pleine crise, ont été rouverts à la circulation, marquant un retour progressif à la normale.
Mercredi, des milliers de résidents avaient dû quitter précipitamment leurs habitations dans le centre du pays, alors que les flammes gagnaient du terrain le long de l’autoroute reliant Tel-Aviv à Jérusalem. Les températures caniculaires et les rafales de vent ont transformé ces incendies en l’un des pires épisodes de la décennie, perturbant même les célébrations du Jour de l’Indépendance.
Si la situation s’est améliorée, les pompiers maintiennent une présence renforcée sur le terrain pour éteindre les ultimes foyers actifs. Près de Latrun, à une trentaine de kilomètres de la capitale, des équipes s’affairaient encore jeudi à asperger les zones calcinées, sous un ciel chargé de fumée. Des habitants se sont joints aux efforts, improvisant des systèmes d’arrosage pour protéger leurs quartiers.
Les dégâts sont considérables : près de 13 000 hectares de végétation ont été réduits en cendres, selon les estimations officielles. Le gouvernement a déployé des renforts militaires, appuyés par une flotte aérienne, tandis que plusieurs pays européens ont envoyé des moyens supplémentaires pour venir en aide à Israël.
Les soupçons d’actes criminels planent sur cette catastrophe. Plusieurs arrestations ont eu lieu, dont celle d’un individu surpris en flagrant délit, selon des sources sécuritaires. Malgré les critiques sur la préparation des autorités face à ce type de crise, les secours ont finalement permis d’éviter le pire, même si certains évacués déplorent une réaction tardive.
Avec le retour au calme, l’heure est désormais aux bilans et aux questions sur les mesures à prendre pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.