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« Islamophobie » : la ministre Bergé s’oppose à l’emploi du terme après un meurtre dans une mosquée

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La ministre chargée des discriminations juge l’expression inadaptée, créant des tensions au sein du gouvernement.

La responsable gouvernementale en charge de la lutte contre les discriminations a exprimé son désaccord avec l’utilisation du mot « islamophobie » pour qualifier l’assassinat récent d’un fidèle dans un lieu de culte musulman. Lors d’une interview, elle a souligné que ce vocable, bien que parfois employé avec empathie, pourrait selon elle servir des intérêts contraires aux valeurs républicaines.

Elle a précisé avoir échangé sur ce sujet avec le chef du gouvernement, admettant des divergences d’appréciation tout en maintenant sa position. Pour elle, certains acteurs instrumentaliseraient ce terme pour restreindre la liberté d’expression, notamment le droit à la critique religieuse ou au blasphème. La ministre a réaffirmé son engagement contre toutes les formes de haine, sans distinction ni hiérarchie.

Cette prise de position intervient après que le Premier ministre eut lui-même défendu publiquement l’usage du mot controversé, appelant à nommer les réalités sans détour. Le débat dépasse les clivages politiques, puisque des membres de l’exécutif avaient déjà exprimé leurs réserves, évoquant une récupération par des mouvements islamistes.

Par ailleurs, la ministre a insisté sur la nécessité pour la gauche traditionnelle de rompre tout lien avec La France insoumise, en raison de positions qu’elle juge antisémites. Elle a également réagi aux excuses récentes d’une dirigeante écologiste après des propos équivoques, exigeant une clarification définitive sur les alliances électorales à venir.

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