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Économie

Hongrie sous pression : Bruxelles exige l’abandon d’une loi liberticide

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L’Union européenne monte au créneau contre un texte controversé visant à museler les organisations critiques en Hongrie, qualifiant le projet de menace directe pour les valeurs européennes.

La Commission européenne a sommé Budapest de retirer sans délai un projet de législation accusé de porter atteinte à la liberté d’expression et d’association. Ce texte, déposé par la majorité au pouvoir, prétend renforcer la transparence des financements étrangers, mais est perçu comme une tentative de marginaliser les voix dissidentes à l’approche des élections législatives.

Les autorités européennes ont averti que l’adoption de cette loi constituerait une violation flagrante des principes fondateurs de l’UE, notamment en matière de pluralisme et d’État de droit. Un porte-parole a insisté sur la détermination de Bruxelles à prendre des mesures appropriées si le texte venait à être promulgué. Cette mise en garde intervient alors que plusieurs milliards d’euros de fonds européens destinés à la Hongrie sont déjà suspendus en raison de précédents litiges sur les droits fondamentaux.

Le projet législatif prévoit un contrôle accru des organisations recevant des capitaux étrangers, avec des sanctions financières dissuasives et des restrictions d’activité en cas de non-respect des nouvelles règles. Les associations œuvrant pour les droits humains ou l’indépendance des médias dénoncent une manœuvre visant à les asphyxier financièrement, à l’image des pratiques autoritaires observées dans d’autres régimes répressifs.

Une mobilisation citoyenne d’ampleur a eu lieu récemment dans les rues de Budapest pour protester contre ce texte, tandis que plus de 300 ONG et médias ont signé une pétition commune dénonçant une dérive autoritaire. L’opposition politique hongroise y voit une stratégie du gouvernement pour consolider son emprise sur la société civile avant un scrutin crucial. La tension monte entre Budapest et Bruxelles, alors que les critiques internationales s’intensifient contre les réformes jugées liberticides du pouvoir en place.

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