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Harry et Meghan annoncent la naissance de leur fille, la famille royale « ravie »

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Le prince Harry et son épouse Meghan Markle ont fait part dimanche « avec une immense joie » de la naissance de leur deuxième enfant, Lilibet « Lili » Diana, ainsi nommée en hommage à la princesse de Galles et à la reine Elizabeth II, qui s’est dite « ravie » de cette annonce.

Née vendredi matin dans un hôpital de Santa Barbara, en Californie (Etats-Unis), Lilibet pèse près de 3,5 kilos et pointe à la huitième place dans l’ordre de succession à la couronne britannique.

Elle a été baptisée ainsi en hommage à la reine Elizabeth II, expliquent le duc et la duchesse de Sussex dans un communiqué.

Son second prénom, « Diana », rend quant à lui hommage à la mère du prince Harry, décédée dans un accident de voiture à Paris en 1997, alors que son chauffeur tentait d’échapper aux paparazzis.

Le fils cadet du prince Charles et de Diana avait alors 12 ans. Il a depuis confié le profond traumatisme provoqué par la mort de « Lady Di » et ses souffrances auparavant, disant avoir ressenti, enfant, de l' »impuissance » à la protéger.

Après des mois houleux depuis que Harry et Meghan s’étaient mis en retrait de la famille royale, puis des déclarations choc récentes, leurs proches se sont réjouis de la bonne nouvelle.

La souveraine britannique, son fils le prince Charles et son épouse Camilla, ainsi que le prince William et son épouse Kate « ont été informés et sont ravis de la nouvelle de la naissance d’une fille pour le duc et la duchesse de Sussex », a déclaré une porte-parole du palais de Buckingham.

Le prince Charles et son épouse ont en plus tweeté leurs félicitations, accompagnées d’une photo de Harry, Meghan et de leur premier fils Archie, âgé de deux ans.

« Nous leur envoyons nos souhaits à tous en ce moment spécial », ont-il écrit.

Le prince William et Kate Middleton se sont également dits « ravis » sur Twitter.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a adressé au couple ses « félicitations », rejoint par le chef du parti travailliste Keir Starmer, qui a salué une « nouvelle extraordinaire ».

« Nous sommes reconnaissants de l’amour et des pensées que nous avons reçus du monde entier », ont écrit le duc et la duchesse de Sussex.

Meghan Markle et sa fille « sont en bonne santé », selon leur communiqué. « Elle est bien plus que tout ce que nous aurions pu imaginer. »

Un message publié sur le site de leur Fondation Archewell indique que le couple est en congé parental, et que des cadeaux sous forme de dons peuvent être adressés à des organismes de bienfaisance agissant notamment en faveur de l’éducation des filles.

Lilibet est le 11e arrière-petit-enfant d’Elizabeth II, a précisé la famille royale. Elle a délogé le prince Andrew, descendu au neuvième rang dans l’ordre de succession après sa naissance.

Retrait de la famille royale

Le prince Harry, 36 ans, sixième dans l’ordre de succession, et Meghan Markle, une ex-actrice américaine de 39 ans, se sont mis, de façon effective, en retrait de la famille royale en avril 2020.

Dénonçant la pression des médias sur leur couple, ils se sont installés en Californie, d’où ils ont démarré un podcast, lancé d’autres projets avec des plateformes de contenus dont Netflix, et créé une fondation, « Archwell », afin d’oeuvrer pour des causes humanitaires.

Harry et Meghan ont aussi accordé en mars un entretien choc à l’animatrice de télévision Oprah Winfrey, au cours duquel, entre autres révélations explosives, ils ont rapporté qu’un membre non nommé de la famille royale s’était inquiété de la couleur de peau qu’aurait leur fils Archie, avant sa naissance, sa mère étant métisse.

La déclaration avait jeté un froid entre le couple et le reste de la famille royale, le prince William ayant été poussé à réagir et lancer: « Nous ne sommes pas du tout une famille raciste. »

La reine s’était, elle, dite « attristée » face aux difficultés ressenties par le couple, affirmant prendre « très au sérieux » les accusations de racisme tout en souhaitant les traiter « en privé ».

Depuis, Harry a pu s’entretenir avec son frère, son père ainsi que dans un appel vidéo séparé, avec la reine Elizabeth II et son époux le prince Philip avant la mort de ce dernier, a-t-il confié à l’animateur James Corden.

La reine et le prince Philip avaient alors pu admirer leur arrière-petit-fils Archie via écran interposé.

Lundi matin, la presse britannique saluait la naissance de « notre petite Lilibet Diana ». « Bienvenue à Lilibet de Californie ! », s’exclame the Times qui s’interroge en Une « Un nouveau bébé réparera-t-il la fracture ? »

Europe

Accord UE-Mercosur: von der Leyen veut avancer, un bloc de pays autour de la France entend bloquer

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Accord UE-Mercosur: von der Leyen veut avancer, un bloc de pays autour de la France entend bloquer

À Montevideo, Ursula von der Leyen tente de faire avancer l’accord UE-Mercosur, mais un front de résistance mené par la France menace de le faire échouer.

L’accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur, un projet ambitieux visant à créer un marché de plus de 700 millions de consommateurs, se trouve à un tournant décisif. Alors que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’efforce de finaliser les négociations lors du sommet du Mercosur à Montevideo, une coalition de pays européens, emmenée par la France, s’emploie à bloquer le processus.

Les discussions autour de cet accord, initiées en 1999, ont récemment connu un regain d’intérêt sous l’impulsion de plusieurs pays clés. Le Brésil, l’Allemagne et l’Espagne notamment, souhaitent conclure avant l’entrée en fonction de Donald Trump, qui menace de renforcer les droits de douane. Le ministre uruguayen des Affaires étrangères, Omar Paganini, a évoqué des « détails minimes » restant à régler, laissant entendre que l’accord pourrait être scellé dès vendredi. Cependant, la réalité des négociations est plus complexe.

Von der Leyen, optimiste quant à la finalisation de l’accord, a posté sur X : « La ligne d’arrivée est en vue. Travaillons ensemble, franchissons-la. » Pourtant, cette perspective est loin de faire l’unanimité. En France, le président Emmanuel Macron a clairement exprimé son opposition, déclarant que l’accord est « inacceptable en l’état ». Il a réitéré son engagement à défendre la « souveraineté agricole » française, une position soutenue par l’Elysée sur les réseaux sociaux.

Cette opposition n’est pas isolée. La France a réussi à rallier d’autres pays européens à sa cause. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, et l’Italie, par la voix de ses sources gouvernementales, ont également manifesté leur désapprobation. Ces pays exigent des garanties supplémentaires pour protéger leurs secteurs agricoles, craignant une concurrence déloyale de la part des produits sud-américains. Pour bloquer l’accord, il suffirait que la France et trois autres pays représentant plus de 35% de la population de l’UE s’y opposent.

Les défenseurs de l’accord mettent en avant les avantages économiques, notamment pour les exportateurs européens qui pourraient bénéficier de nouveaux débouchés, et l’importance de ne pas laisser le champ libre à la Chine. Toutefois, les critiques, principalement des ONG et des mouvements de gauche, soulignent les risques environnementaux, notamment l’accélération de la déforestation en Amazonie et l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Greenpeace a qualifié le texte de « désastreux » pour l’environnement, privilégiant les profits des entreprises.

En France, les agriculteurs, inquiets de la concurrence que pourrait engendrer cet accord, ont multiplié les manifestations pour exprimer leur désaccord. La tension autour de cet accord illustre les divergences d’intérêts entre les besoins économiques à court terme et les considérations écologiques et sociales à long terme.

L’avenir de l’accord UE-Mercosur dépendra donc non seulement des négociations techniques, mais aussi de la capacité des pays européens à concilier leurs intérêts divergents. La conférence de presse conjointe prévue à l’issue du sommet pourrait apporter des éclaircissements, mais il est clair que la route vers la ratification est encore semée d’embûches.

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Grève au journal britannique The Guardian contre la vente de son édition dominicale

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Grève au journal britannique The Guardian contre la vente de son édition dominicale

En réponse à la vente potentielle de The Observer, les journalistes du Guardian et de son édition dominicale entament une grève inédite depuis un demi-siècle.

Les journalistes du journal britannique The Guardian, ainsi que ceux de son édition du dimanche, The Observer, se sont mobilisés pour une grève de 48 heures, un événement marquant car il s’agit de la première action de ce type en plus de cinquante ans. Cette grève, qui coïncide avec le 233ème anniversaire de la première parution de The Observer, vise à contester la décision du Guardian Media Group (GMG) de vendre ce vénérable hebdomadaire à Tortoise Media, un site d’actualité lancé en 2019.

Le GMG avait annoncé en septembre dernier son intention de céder The Observer, reconnu par le Guinness World Records comme le plus ancien journal dominical au monde. Le syndicat National Union of Journalists (NUJ) a réagi avec vigueur, appelant à cette grève pour exprimer le mécontentement général face à ce projet de vente. Laura Davison, secrétaire générale du NUJ, a souligné l’importance de The Observer dans le paysage médiatique britannique et a plaidé pour une réévaluation des options afin de garantir un avenir pérenne pour les deux publications.

La vente à Tortoise Media, dirigé par James Harding, ancien rédacteur en chef du Times et de la BBC, et Matthew Barzun, ancien ambassadeur des États-Unis au Royaume-Uni, soulève des inquiétudes quant à l’avenir éditorial et la ligne directrice de The Observer. Les journalistes craignent que cette transaction ne modifie l’identité unique et la mission de ce journal, qui a été acquis par le Guardian Media Group en 1993.

Cette action syndicale met en lumière les tensions croissantes entre les impératifs économiques des groupes de presse et les aspirations professionnelles des journalistes à préserver l’indépendance et l’intégrité de leur travail. La grève, bien que symbolique, témoigne d’un engagement profond des rédacteurs à défendre un journal qui a marqué l’histoire du journalisme britannique.

Le débat sur l’avenir de The Observer est loin d’être clos, et cette grève pourrait bien être le prélude à des négociations plus approfondies entre les parties prenantes pour trouver une solution qui respecte l’héritage de ce journal emblématique tout en répondant aux défis contemporains de l’industrie des médias.

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Ukraine: Zelensky se dit prêt à des concessions si l’Otan protège les territoires contrôlés par Kiev

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Ukraine: Zelensky se dit prêt à des concessions si l'Otan protège les territoires contrôlés par Kiev

Le président ukrainien envisage de placer sous protection de l’OTAN les territoires contrôlés par Kiev en échange d’un arrêt des hostilités avec la Russie.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a récemment exprimé sa volonté de faire des concessions territoriales à la Russie, à condition que l’OTAN offre des garanties de sécurité pour les zones actuellement sous contrôle ukrainien. Cette proposition intervient dans un contexte de tensions accrues et de menaces d’escalade militaire.

Alors que la guerre se prolonge depuis presque trois ans, l’Ukraine fait face à une situation complexe. La menace de nouvelles frappes russes, notamment avec le missile « Orechnik », et l’imminence du retour de Donald Trump à la présidence américaine, rendent l’avenir incertain. Zelensky, conscient des difficultés sur le terrain, propose une solution qui pourrait stabiliser la situation, même si elle implique un compromis sur les territoires occupés par la Russie.

L’objectif principal de Zelensky est de mettre fin à la phase active du conflit. En plaçant les territoires contrôlés par Kiev sous l’égide de l’OTAN, il espère non seulement sécuriser ces zones, mais aussi créer un cadre diplomatique pour la récupération des régions annexées par la Russie. Cette approche pragmatique reflète une volonté de paix, tout en reconnaissant les réalités militaires actuelles.

Cependant, cette proposition ne se fait pas sans risque. L’Ukraine a toujours maintenu une position ferme contre toute cession de territoire, une ligne rouge que Zelensky semble maintenant prêt à redéfinir. Les pourparlers avec l’OTAN pourraient être compliqués par les exigences de Vladimir Poutine, qui insiste sur un retrait ukrainien de territoires supplémentaires et refuse catégoriquement l’adhésion de l’Ukraine à l’alliance.

Les récents développements montrent une intensification des hostilités, avec des frappes russes massives sur les territoires ukrainiens et des menaces directes contre Kiev. La rhétorique belliqueuse de Moscou, couplée à une coopération accrue avec des acteurs comme la Corée du Nord, contribue à une escalade dangereuse. Face à cette situation, Zelensky a multiplié les échanges avec les leaders occidentaux, cherchant à renforcer le soutien international.

Les réactions des dirigeants occidentaux sont mitigées. Emmanuel Macron a condamné fermement les actions russes, soulignant l’illégalité et l’inhumanité des frappes indiscriminées. De son côté, Antony Blinken a réaffirmé l’engagement américain à soutenir l’Ukraine, notamment par une augmentation des livraisons d’armes et l’autorisation d’utiliser des missiles longue portée contre la Russie.

La proposition de Zelensky marque un tournant potentiel dans la stratégie ukrainienne face à la guerre. Elle soulève des questions sur l’équilibre entre la sécurité immédiate et les aspirations territoriales à long terme de l’Ukraine. La suite des événements dépendra des réactions de l’OTAN et de la communauté internationale, ainsi que de la réponse de la Russie à cette initiative diplomatique audacieuse.

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