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Société

Harcèlement moral au gouvernement : une ex-secrétaire d’État condamnée

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L’ancienne membre du gouvernement écope de 10 mois avec sursis pour des faits de harcèlement moral sur ses collaborateurs, confirmant un climat de travail toxique.

L’ancienne secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire a été reconnue coupable de harcèlement moral par le tribunal correctionnel de Paris. La peine prononcée comprend dix mois d’emprisonnement avec sursis, une amende de 5 000 euros ainsi qu’une interdiction d’exercer tout mandat électif pendant trois ans. Les juges ont estimé que les preuves étaient suffisantes pour établir les faits reprochés, malgré les dénégations de l’intéressée.

Plusieurs témoignages ont décrit une atmosphère délétère au sein de son cabinet, marquée par des pressions constantes et des exigences contradictoires. Trois collaboratrices ont notamment évoqué un climat de défiance exacerbé, où la gestion des relations médiatiques semblait cristalliser les tensions. L’une d’elles a même parlé d’un environnement « paranoïaque », alimenté par des rivalités perçues avec d’autres ministres.

L’ancienne secrétaire d’État a, quant à elle, rejeté en bloc les accusations, dénonçant une « machination » politique destinée à la discréditer. Elle a maintenu cette ligne de défense tout au long de l’audience, refusant de reconnaître la moindre responsabilité dans les difficultés rencontrées par son équipe. L’enquête administrative, ouverte fin 2021 après plusieurs signalements internes, avait pourtant déjà mis en lumière des dysfonctionnements graves dans la gestion des ressources humaines.

Cette condamnation intervient dans un contexte où les affaires de harcèlement au sein des institutions politiques font régulièrement la une, interrogeant les pratiques managériales dans les hautes sphères de l’État.

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