Gigean
Gigean – Marcel Stocklein brasse du vent pour masquer la tempête
Face aux défections en cascade de ses adjointes, Marcel Stocklein tente de noyer le poisson dans un grand numéro de contorsion médiatique. Mais à Gigean, plus personne n’est dupe.
Dimanche 1er juin, Marcel Stocklein s’est offert une pleine page dans Midi Libre pour parler de tout, sauf de l’essentiel. Le maire de Gigean, visiblement en chute libre politique, a choisi l’exercice du soliloque pour éviter soigneusement les sujets qui fâchent. Il évoque des cantines à 1 euro, des pistes cyclables, de l’éclairage public, comme on dresse un inventaire pour faire diversion. Pas un mot, en revanche, sur la débâcle qui frappe son équipe municipale.
Car derrière le sourire figé et les phrases bien rodées, c’est un château de cartes qui s’effondre. Trois élues respectées, engagées et connues pour leur travail au service des Gigeannais ont claqué la porte. Muriel Bricco, conseillère communautaire à la SAM, Hélène Augé, 4ᵉ adjointe, et Barbara Demarest, 6ᵉ adjointe, ont rejoint la liste « Innovons Ensemble » de Marc Gonzalez. Un désaveu en règle. Une rupture nette. Et un camouflet personnel pour un maire qui s’accroche à ses fauteuils comme à une fiction de cohésion.
L’autocratisme de Marcel Stocklein n’est plus un secret pour personne. Retrait de délégations, marginalisation des voix critiques, silences autoritaires… Ces méthodes ont fini par l’isoler. Et ses tentatives d’expliquer qu’il ne s’agissait, dans le cas Gonzalez, que d’un « problème de personne » viennent d’être balayées par les faits. Trois nouvelles femmes tournent le dos à sa gouvernance. Trois femmes qui ne supportaient plus la verticalité, l’opacité, et la manière dont on balaie leurs idées d’un revers de main.
Mais dimanche, dans les colonnes du Midi Libre, Stocklein fait comme si de rien n’était. Il remercie, il projette, il esquive. Il parle « d’avenir » sans dire s’il se représentera, dans un faux suspense déjà éventé. À 80 ans, s’il repart pour un nouveau mandat, c’est jusqu’en 2032. Il aurait alors 86 ans. Et il faudrait croire qu’un territoire jeune, en transformation, aurait besoin d’un capitaine si déconnecté du vent du changement.
Son maigre bilan est exposé en quelques lignes, vite oubliées, pendant qu’en face, Marc Gonzalez trace sa route. Avec une équipe soudée, un discours structuré, et une dynamique de terrain que personne ne conteste. Ce mercredi 4 juin à 19h, il inaugurera son local de campagne. Une date qui, pour beaucoup, marquera le vrai départ de l’alternance à Gigean.
Pendant ce temps-là, Marcel Stocklein s’agite en surface, mais tout le monde a compris que le navire prend l’eau et que le capitaine refuse toujours de lire la carte.
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VHS
3 juin 2025 at 17 h 41 min
80 ans et il veut y aller encore ?? Mais il est pas fou celui là ??
Gargamel
3 juin 2025 at 23 h 27 min
C’est le Biden de l’Hérault ! 😂🤣
Simone
4 juin 2025 at 12 h 43 min
Encore une commune du bassin de Thau où c’est le bazar !!! Ils sont vraiment pathétique
Boualem
5 juin 2025 at 8 h 24 min
Il devrait se reposé …
80 sayez stop…
GD
17 juin 2025 at 23 h 36 min
Vivement que son mandat se termine, même dans ce qu’il croit être bon, c’est un n’importe quoi.
Un exemple, à certains endroits, les pistes cyclables partent d’une route et continue sur un trottoir non adapté ou le cas d’un stop où les automobilistes doivent impérativement s’avancer. pour voir si un autre véhicule arrive…. J’en passe et des meilleurs.