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Double taxation : comment l’État ponctionne discrètement votre consommation quotidienne

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Les Français ignorent souvent qu’ils paient deux fois des impôts sur l’essence, l’électricité ou l’alcool. Un mécanisme fiscal opaque qui alourdit considérablement leurs dépenses.

En plus de la TVA, les ménages français subissent une seconde taxation cachée sur plusieurs produits de première nécessité. Les droits d’accises, un impôt méconnu, s’appliquent en sus de la taxe sur la valeur ajoutée, faisant grimper les prix sans que les consommateurs en aient toujours conscience.

Ce système concerne notamment les carburants, où près de 40 % du prix à la pompe correspond à ces prélèvements obligatoires. L’électricité, le gaz et même les boissons alcoolisées sont également touchés par ce double prélèvement. Pour ces dernières, le montant varie selon le degré d’alcool, créant des disparités entre une bouteille de vin et une vodka par exemple.

La TICPE, version française des droits d’accises sur l’énergie, illustre parfaitement ce phénomène. Cette taxe complexe, intégrée dans le prix final, pèse sur les professionnels comme sur les particuliers. Seules quelques utilisations spécifiques, comme le carburant non routier, peuvent bénéficier d’exonérations sous conditions.

Ce système fiscal en cascade, hérité des réglementations européennes, reste peu transparent pour le grand public. Pourtant, son impact sur le pouvoir d’achat est bien réel, renchérissant le coût de la vie sans que les contribuables puissent toujours en identifier clairement les mécanismes.

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