Coronavirus
Dans la Marne, un « Vacci-bus » à la rencontre des personnes âgées
« C’est une super initiative. Autrement, j’aurais dû aller jusqu’à Reims… » se réjouit Odette, 76 ans: dans les communes rurales de la Marne les plus éloignées de la ville, c’est le vaccin anti Covid-19 qui va aux personnes les plus âgées, et non l’inverse, transporté dans un « Vacci-bus ».
Au volant du bus Transdev qui sillonne depuis mardi les petites routes du Grand Reims, entre coteaux, vignobles et pâtures, Muriel dit « se sentir un peu comme un super héros qui part en mission »…
De fait, mercredi matin, à Bouleuse, 217 habitants, comme à Mery-Premecy, 62 habitants, à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de Reims, Muriel semble attendue presque comme le messie.
Le « Vacci-bus » termine à peine ses manœuvres de stationnement et son raccordement au réseau électrique que, déjà, les premières personnes attendent leur tour.
« C’est bien, le bus vient maintenant à nous », se réjouit André Grogan, 80 ans, accompagné de son épouse Marie-Janne, 73 ans, prêts à se faire vacciner. « Hier on était indécis. Notre médecin nous a conseillé de le faire. Alors, quand la mairie nous a appelé, on s’est dit que c’était l’occasion », explique-t-il dans l’espace repos d’après-vaccination aménagé à l’arrière du bus.
« Je ne serais pas venue parce que j’ai horreur de demander des services aux autres, et comme je n’ai pas les enfants ici… », corrobore Marie-Janne.
Pour la seule matinée de mercredi, quinze personnes âgées se sont faites vacciner qui, selon Alain Toullenc, premier vice président de Reims Métropole et maire de Rilly-la-Montagne, ne se seraient très certainement pas déplacées vers les grands centres de vaccination de Reims.
Au total, 111 communes rurales sur les 147 de la métropole rémoise seront ainsi visitées jusqu’au 1er mars, pour la première comme pour la seconde injection.
« On a réussi la mobilisation », se félicite Jacques Lorentz, médecin pompier volontaire du Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) de la Marne et président du Conseil de l’Ordre des médecins de ce département.
L’opération, en effet, a été montée en moins d’une semaine.
Des demandes d’autres réseaux en France
« J’ai eu cette idée la semaine dernière en discutant avec les équipes et en échangeant avec les maires », explique Catherine Vautrin, présidente LR de Reims Métropole qui assure le standard téléphonique pour les prises de rendez-vous.
Il aura fallu réunir et faire décider ensemble des structures aussi variées que la préfecture, l’Agence régionale de santé Grand Est, le Sdis, les communes rurales de la métropole rémoise, le Centre Hospitalier universitaire et Transdev, gestionnaire du réseau de bus de la cité des Sacres.
« Toute l’entreprise est mobilisée sur ce projet », dit Leïla Garnier, Pdg de Citura, le réseau rémois de transports en commun.
« Le +Vacci-bus+ est un bus standard que l’on a réaménagé sans retirer aucun siège » souligne-t-elle.
Délimités par des rideaux, deux espaces composent le véhicule: un dédié à la vaccination où sont aussi menées les entretiens pré-vaccinaux et un espace de surveillance post-vaccin, où les personnes restent pendant un quart d’heure.
Le Vacci-bus est aussi équipé de petites tables pour ordinateur, de chaises, d’un radiateur, d’une connexion wi-fi et d’un petit réfrigérateur pour stocker le précieux vaccin le temps de quelques vaccinations.
Chaque jour, le service logistique du CHU de Reims confie au dépôt de Transdev trente doses de vaccins, dans une glacière avec sonde de contrôle, et des consommables.
Un agent de Transdev suit en voiture le Vacci-bus pour l’alimenter en doses de vaccins.
« Le Vacci-bus va sûrement faire tache d’huile. Nous sommes depuis quelques jours très sollicités par d’autres réseaux en France », se réjouit Leïla Garnier.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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