Nous rejoindre sur les réseaux

Société

Crédit d’impôt pour les services à domicile : vers un recentrage sur les besoins prioritaires ?

Article

le

Le gouvernement envisage de réformer ce dispositif fiscal, potentiellement au détriment des prestations considérées comme superflues.

Le crédit d’impôt dédié aux services à la personne, qui permet aux ménages de déduire 50 % des dépenses engagées pour des prestations à domicile, pourrait connaître un important resserrement. Ce mécanisme, qui englobe actuellement des activités variées comme le jardinage, le bricolage, la garde d’enfants ou le soutien scolaire, représenterait un coût de 6,7 milliards d’euros pour les finances publiques en 2024.

Face à l’objectif de réaliser 40 milliards d’économies d’ici 2026, les autorités réfléchissent à une réorientation du dispositif vers les publics jugés prioritaires, tels que les jeunes parents ou les personnes en situation de dépendance. Les dépenses qualifiées de « confort », comme l’entretien des espaces verts ou certains travaux domestiques, pourraient ainsi être exclues du champ d’application.

Lors d’une audition parlementaire, la ministre chargée des Comptes publics a confirmé l’examen de cette piste, soulignant la nécessité d’une meilleure allocation des ressources publiques. Cette réflexion s’inscrit dans un cadre plus large de révision des niches fiscales, dont le coût global avoisine les 85 milliards d’euros annuels. Une réforme pourrait être intégrée au prochain projet de loi de finances, marquant un tournant dans la politique de soutien aux services à domicile.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus