Coronavirus
Covid: un an après le 1er mort, l’OMS enfin attendue en Chine
Les très attendus enquêteurs de l’OMS chargés de se pencher sur l’origine du coronavirus arriveront enfin en Chine cette semaine, a annoncé Pékin lundi, un an après le signalement du premier mort dans ce pays.
La visite de ces 10 experts de l’Organisation mondiale de la santé est ultra-sensible pour le régime chinois, soucieux d’écarter toute responsabilité dans l’épidémie qui a fait plus de 1,9 million de morts dans le monde, alors qu’elle est pratiquement éradiquée en Chine.
Dans un communiqué, le ministère chinois de la Santé a annoncé que la visite des experts démarrerait jeudi 14 janvier, quelques jours après le report du voyage prévu mercredi dernier.
Le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait très inhabituellement laissé percer son agacement à l’endroit de Pékin.
« Je suis très déçu de cette nouvelle, étant donné que deux membres avaient déjà commencé leur voyage et d’autres n’ont pas pu voyager à la dernière minute », avait-il déclaré.
Pékin avait simplement indiqué que les discussions avec l’OMS se poursuivaient sur l’organisation de la mission.
Ces derniers mois, le pouvoir chinois a très mal réagi aux demandes d’enquête indépendante, appliquant notamment des sanctions commerciales à l’Australie qui avait insisté en ce sens.
Cette fois, Pékin n’a pas fourni de détails sur le déroulement de la visite, mais les enquêteurs devraient être mis en quarantaine à leur arrivée sur le sol chinois. Leur mission doit durer au total entre cinq à six semaines.
Objectif: déterminer comment le virus a pu muter pour passer de la chauve-souris à l’homme. Mais le délai imposé par la Chine pour accepter une enquête indépendante signifie que les premières traces de l’infection vont être compliquées à retrouver.
La mission est composée de dix scientifiques (Danemark, Royaume-Uni, Pays-Bas, Australie, Russie, Vietnam, Allemagne, Etats-Unis, Qatar et Japon) reconnus dans leurs différents domaines de compétence.
Ils devraient se rendre à Wuhan, première ville du monde placée en quarantaine le 23 janvier dernier.
Victime sans nom
C’est dans cette même ville que la mort d’une première victime du Covid était annoncée il y a tout juste un an, le 11 janvier 2020.
A Wuhan, comme ailleurs en Chine, la pandémie a été largement maîtrisée dès le printemps et le bilan national des décès reste officiellement à 4.634 depuis mi-mai.
Lundi, les habitants de la métropole du centre du pays vaquaient normalement à leurs occupations, alors que les médias du régime communiste taisaient ce premier anniversaire.
« Wuhan est la ville la plus sûre de Chine et même du monde à présent », fanfaronnait un sexagénaire, Xiong Liansheng, dans un parc où des retraités dansaient ou s’adonnaient à leurs exercices matinaux, certains avec un masque sur le visage.
La Chine a été critiquée pour sa réaction initiale à l’épidémie. Des médecins de Wuhan qui avaient évoqué l’existence du virus ont été accusés par la police de propager des rumeurs.
Le nom même de la première victime connue n’a jamais été rendu public. On sait simplement qu’il s’agit d’un homme de 61 ans qui fréquentait le marché Huanan pour faire ses courses.
Ce marché, considéré comme le premier grand foyer de l’épidémie, a été fermé le 1er janvier 2020. Y étaient vendus des animaux sauvages vivants, considérés comme des transmetteurs possibles du virus à l’homme.
Lundi, le marché restait fermé derrière une longue palissade. Le gouvernement chinois n’a pas autorisé d’experts indépendants à enquêter sur place.
Plus au nord, le pays est confronté ces derniers jours à une résurgence épidémique limitée dans le Hebei, la province qui entoure Pékin. Une centaine de contaminations y ont été annoncées lundi pour les dernières 24 heures, soit le chiffre le plus élevé au plan national depuis juillet.
Dix-huit millions d’habitants de deux vastes communes sont interdits de sortir des limites de leur municipalité. Sauf urgence absolue, l’ensemble des 76 millions d’habitants du Hebei ne peuvent non plus quitter leur province.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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