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Covid: situation critique à La Réunion et Martinique, la métropole sous tension

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Situation « dramatique » en outre-mer avec La Réunion et la Martinique reconfinées, transfert de patients vers Paris, et inquiétudes en métropole où le variant Delta flambe sur les lieux de vacances: les autorités sont sous tension, à la veille de nouvelles manifestations antipass sanitaire.

Peu vaccinée et accusant une incidence de 350 cas positifs pour 100.000 habitants, La Réunion renoue avec un confinement partiel en journée « dès ce week-end », pour deux semaines, « renforcé d’un couvre-feu strict de 18H00 à 5H00 », une première depuis le confinement du printemps 2020, a annoncé jeudi le préfet de La Réunion Jacques Billant.

En Martinique, un confinement sera également mis en place à partir de vendredi 19H00 (samedi 01H00 à Paris) pour une durée d’au moins trois semaines.

« Je pense que les autorités sont obligées de prendre des mesures drastiques… C’est dommage d’en arriver là, mais… C’est de notre faute », a considéré un passant interrogé dans les rues de Fort-de-France, Roger, alors que seulement 15% de la population de l’île antillaise est vaccinée.

L’annonce des nouvelles restrictions a déçu nombre de touristes: « On nous demandait d’être vaccinés pour venir déjà sur l’île. Et là, de nouveau, nous sommes confinés à un rayon de 10 km », a regretté Christelle, une métropolitaine en vacances et qui craint de « beaucoup moins profiter ».

La situation s’est dégradée ces derniers jours dans nombre de territoires français d’outre-mer, qualifiée jeudi de « dramatique » par le Premier ministre, Jean Castex. Depuis mercredi, la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy sont venus rejoindre La Réunion et la Martinique, déjà en état d’urgence sanitaire depuis le 13 juillet.

Le nombre de cas positifs y est passé de 2.241 la semaine dernière à 3.537, selon la préfecture, et le taux d’incidence de 280 cas à 995 pour 100.000 habitants.

Trois premiers patients hospitalisés en raison du Covid-19 en Martinique, où les services hospitaliers sont saturés, doivent être transférés samedi vers Paris par un vol médicalisé.

Le ministère des Armées a d’ailleurs annoncé vendredi qu’il allait déployer une équipe d’une cinquantaine de militaires du Service de santé des Armées et du régiment médical de l’Armée de terre au CHU de Fort-de-France.

« Equipés de matériel médical de pointe, ils permettront de faire fonctionner 5 lits de réanimation à partir du 3 août, complétés par 5 lits supplémentaires avant la fin de la semaine prochaine », indiquent les autorités militaires.

Manifestations samedi

En métropole, où le taux d’incidence flambe notamment dans les départements touristiques, le préfet de Savoie a annoncé vendredi le retour de l’obligation du port du masque en extérieur dans les zones à « fortes fréquentation », une mesure qui avait déjà été prise en Haute-Savoie, ainsi que dans des communes littorales de Loire-Atlantique, Vendée, Charente-Maritime, Gironde, des Landes ou des Pyrénées-Atlantiques.

En parallèle, les contempteurs du pass sanitaire doivent à nouveau se compter, samedi, lors de cortèges: plus de 150.000 manifestants sont attendus sur l’ensemble du territoire, dont plus de 10.000 à Paris, selon les autorités.

Déjà appliqué dans les lieux culturels et de loisirs depuis le 21 juillet, l’extension du pass pour les cafés, foires, salons, restaurants et trains est prévue le 9 août. Entre temps, le Conseil constitutionnel rendra sa décision sur la loi le 5 août.

Avant même l’adoption de ces mesures, leur simple annonce par le président Emmanuel Macron le 12 juillet a donné un coup d’accélérateur à la campagne de vaccination : quatre millions de primo-injections ont été effectuées au cours des 15 derniers jours, contre 6 millions entre le 11 juin et le 12 juillet.

Plus de 350.000 premières doses sont désormais injectées quotidiennement, un chiffre en constante hausse depuis l’allocution présidentielle.

La France a dépassé mardi soir le seuil de 50% de sa population entièrement vaccinée, un niveau toutefois encore éloigné du seuil d’immunité collective évalué à environ 90% avec le nouveau variant Delta.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.

Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.

Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.

Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.

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