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Covid-19: Un mort dû à Omicron au Royaume-Uni, qui mise sur la vaccination massive

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Au moins une personne contaminée par Omicron est décédée au Royaume-Uni, qui met les bouchées doubles pour que tous les adultes puissent recevoir une troisième dose de vaccin anti-Covid d’ici fin décembre face au « raz-de-marée » de ce variant très contagieux.

Le Royaume-Uni serait le premier pays à officiellement annoncer un décès dû à Omicron.

Très durement touché par la pandémie avec plus de 146.000 morts et autour de 50.000 contaminations quotidiennes, le pays de 66 millions d’habitants a aussi décrété d’autres restrictions pour éviter de voir ses hôpitaux submergés, comme le retour au télétravail, en vigueur depuis lundi.

Sur le plan vaccinal, une course contre la montre est engagée. Face à « un raz-de-marée d’Omicron », selon les termes du Premier ministre Boris Johnson, l’exécutif a avancé d’un mois l’objectif d’offrir une piqûre de rappel à tous les plus de 18 ans en Angleterre, qui pourront désormais en bénéficier avant le Nouvel An.

« Malheureusement, Omicron génère des hospitalisations et il a été confirmé qu’au moins un patient est décédé d’Omicron », a déclaré le dirigeant conservateur lors de la visite d’un centre de vaccination à Londres.

« L’idée qu’il s’agit en quelque sorte d’une version moins virulente du virus, je pense que c’est quelque chose que nous devons écarter et reconnaître que le rythme auquel (sa propagation) accélère au sein de la population », a-t-il ajouté, encourageant la population à demander une troisième dose.

La tâche s’annonce titanesque. Multiplication des centres de vaccination, horaires étendus, déploiement de l’armée: la campagne de rappel, qui consistera à doubler le nombre de troisièmes doses offertes à environ un million par jour, est d’une ampleur « jamais vue » dans le pays, a souligné le ministre de la Santé, Sajid Javid, sur Sky News.

Alors que deux doses de vaccin sont considérées comme insuffisantes pour offrir un bon niveau de protection contre le variant Omicron, environ 40% des plus de 12 ans en ont déjà reçu une troisième.

Lundi, de très longues queues s’étaient formées devant certains centres de vaccination, alors que le site de réservation du service public de santé (NHS), submergé par la demande, était inaccessible par moments ou opérait selon un système de file d’attente.

« J’ai pris ma matinée pour être vaccinée, car je vais voir mes grands-parents », confie Sarah Jackson, 29 ans, dans le centre de Londres. « On m’a dit qu’il y avait une queue de deux heures pour s’enregistrer et ensuite deux heures pour être vacciné ».

« Majorité des cas » à Londres

De nombreux Britanniques étaient confrontés à un constat d’échec aussi en tentant de se procurer des tests antigéniques gratuits, alors que les personnes totalement vaccinées qui deviennent cas contact doivent désormais se tester quotidiennement pour éviter l’isolement: une mesure qui vise à éviter de paralyser l’économie.

Omicron « se propage à un taux phénoménal, que l’on n’avait jamais vu auparavant », les infections étant doublées tous les deux à trois jours, a indiqué Sajid Javid.

Le niveau d’alerte Covid a été relevé de trois à quatre, le deuxième niveau le plus élevé, qui indique que « la transmission est élevée » et la pression sur les services de santé « importante ou en augmentation ».

Détecté au Royaume-Uni fin novembre, Omicron devrait très bientôt être le variant dominant, estime le gouvernement. Il représente déjà 40% des contaminations à Londres, et « d’ici demain, ce sera la majorité des cas » dans la capitale, a prévenu le Premier ministre.

Le nombre total de cas d’Omicron identifiés dans le pays était de 3.137 dimanche, mais le nombre réel de cas serait bien supérieur.

D’autres mesures ont été décrétées récemment, comme le télétravail et le port du masque dans presque tous les endroits fermés.

Malgré cette consigne, le trafic était dense dans le quartier d’affaires de la City, au coeur de Londres, à l’heure de pointe lundi matin, et certains bus étaient bondés.

Un passeport sanitaire sera aussi imposé dès mercredi dans les grands lieux de rassemblement, mesure qui fâche une partie des députés de la majorité conservatrice.

Soumises au vote des députés mardi, ces nouvelles mesures devraient être adoptées grâce au soutien du parti d’opposition travailliste.

Elles interviennent dans un contexte difficile pour Boris Johnson, fragilisé par une série de scandales liés à des fêtes supposées à Downing Street l’hiver dernier, au moment où les Britanniques devaient limiter leurs interactions sociales.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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