Coronavirus
Covid-19: Plusieurs pays européens se lancent dans la vaccination des enfants
La ville de Berlin, la Grèce ou encore l’Espagne et la Hongrie débutent mercredi des campagnes de vaccination contre le Covid des enfants de moins de 12 ans, une tranche d’âge parmi les plus exposées aux contaminations actuelles.
La vaccination des 5-11 ans, avec une version du vaccin Pfizer moins forte que celle destinée aux adultes, est possible dans l’Union européenne depuis son autorisation par le régulateur du médicament le 25 novembre.
Le Danemark et l’Autriche ont déjà franchi le pas. En Allemagne, où les opposants à la vaccination restent mobilisés, plusieurs régions, dont la capitale Berlin et la Bavière, se lancent mercredi.
Chez le pédiatre berlinois Jakob Maske, plusieurs parents ont déjà pris rendez-vous mais beaucoup appellent aussi « pour demander conseil », a-t-il indiqué.
Zoo et muséum
A quelques jours des fêtes de fin d’année et après des semaines d’atermoiements de la commission vaccinale allemande, ces « Länder » ont choisi de préconiser la vaccination des enfants présentant des facteurs de risques ou dont l’entourage présente des comorbidités.
Les enfants recevront sur une période de trois à six semaines deux injections de vaccin. Les grossistes en pharmacie ont reçu environ 2,2 millions de doses réservées à ce jeune public.
Outre la vaccination chez les pédiatres et médecins généralistes, des actions d’envergure sont prévues au zoo de Berlin et au muséum d’histoire naturelle, ou encore dans les écoles.
Avec une virulente quatrième vague et des taux d’incidence qui explosent chez les enfants dans certaines localités, la commission vaccinale s’est attirée les critiques pour la lenteur et la frilosité de ses recommandations, émises il y a seulement quelques jours.
Avec une vaccination des enfants, « il y a nettement plus de chances de maintenir le fonctionnement de l’école aussi longtemps que possible », relève le président de l’Association allemande des enseignants, Heinz-Peter Meidinger.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) observe elle-même que les catégories d’âge entre 5 et 14 ans sont actuellement les plus touchées par la pandémie, avec parfois des taux deux à trois fois plus élevés que dans le reste de la population.
La Hongrie va ainsi elle aussi lancer sa campagne pour les 5-11 ans mercredi.
En Grèce, plus de 20.000 parents ont pris rendez-vous pour faire vacciner leur enfant également à partir de mercredi.
« Comme papi et mamie »
L’Espagne, une des bonnes élèves de la vaccination en Europe, ouvre elle aussi la campagne d’injections aux 5-11 ans, dans l’espoir de lutter contre la recrudescence des contaminations chez les jeunes et la transmission du virus en milieu familial.
D’après les autorités, 3,3 millions d’enfants sont susceptibles de bénéficier de la vaccination. « A l’heure actuelle, les enfants de moins de 12 ans constituent le groupe d’âge avec l’incidence cumulée la plus élevée de cas de Covid-19 », rappelle le ministère espagnol de la Santé.
Même s’il y a plus d’indécision que lors de la campagne de vaccination des adultes, 74% des parents comptent faire vacciner leur enfant, selon un sondage.
Une campagne gouvernementale à la télévision met en scène des enfants se réjouissant que cela soit « leur tour » d’être vaccinés pour faire comme « papi et mamie, papa et maman, tatie et tonton, la maîtresse » et pouvoir « embrasser sans limites, aider à en finir avec ce virus et protéger les personnes âgées ».
D’autres pays européens, comme l’Italie, la Pologne, les pays baltes ou encore la Slovaquie, la République tchèque, le Portugal et la Suisse démarreront leur campagne dans les prochains jours.
Hors d’Europe, le Canada et les Etats-Unis ou encore Israël ont aussi autorisé la vaccination des enfants aussi jeunes. La Chine, le Chili, l’Argentine, le Venezuela et la Colombie vaccinent les enfants à partir de 3 ans, Cuba et le Nicaragua à partir de 2 ans.
En France, seule la vaccination des enfants risquant de développer des formes graves a été approuvée, mais le gouvernement a dit envisager de l’élargir « à tous les enfants » sur la base du volontariat.
Ces campagnes démarrent alors que l’OMS a averti, mardi, que le variant Omicron se propage « à un rythme que nous n’avons jamais vu avec aucun autre variant », et a dit redouter une saturation des hôpitaux.
La pandémie a fait au moins 5 .311. 914 millions de morts dans le monde depuis fin 2019, selon un bilan établi à partir de sources officielles, mardi en milieu de journée.
Les Etats-Unis, officiellement le pays le plus endeuillé par la pandémie, ont dépassé mardi les 800.000 morts du Covid-19, selon le bilan de l’université Johns Hopkins. Ce chiffre est supérieur à la population d’Etats américains entiers, comme le Dakota du Nord ou l’Alaska.
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Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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