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Covid-19: l’exécutif veut prendre son temps avant un éventuel confinement

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Pas de nouveau confinement dans l’immédiat. Malgré une situation épidémique fragile et une hausse des entrées à l’hôpital, l’exécutif veut se donner le temps d’observer les résultats du couvre-feu à 18h avant d’ajouter un cran aux restrictions sanitaires.

« A ma connaissance et sur la base des données dont nous disposons, à ce stade il n’y a pas de raison de décider un confinement », a déclaré sur RMC/BFMTV la ministre de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher.

Alors qu’un troisième confinement dès cette semaine était présenté comme une piste sérieuse, l’Elysée privilégie désormais d’attendre quelques jours pour mesurer pleinement l’effet du couvre-feu à 18h sur tout le territoire national, entré en vigueur le 16 janvier. Dans ces conditions, le chef de l’Etat n’envisage pas de prendre la parole à l’issue du conseil de défense sanitaire prévu mercredi.

Si un nouveau confinement était décidé, ce serait le troisième en moins d’un an, et il s’appliquerait alors que la France n’est pas totalement sortie du second, instauré fin octobre. Depuis cette date, les cafés, restaurants et lieux culturels n’ont jamais rouvert. Après plus de deux mois sans cours en amphis, seuls les étudiants de première année ont pu reprendre lundi au compte-gouttes et les universités se préparent pour rétablir un jour de cours par semaine dans tous les niveaux.

« On n’est pas dans l’extrême urgence. On n’est pas à une semaine près », juge le président du conseil scientifique, qui guide les choix du gouvernement, Jean-François Delfraissy, dans une interview à Libération. Dimanche, l’immunologue s’était montré plus alarmiste, disant qu »il y a urgence » et qu' »il faudra probablement aller vers un confinement ».

« La France ne sera pas un îlot à part dans le reste de l’Europe » face aux variants du Covid-19, plus contagieux et qui font craindre une explosion épidémique, a-t-il aussi prévenu lundi, lors d’une intervention en visioconférence à l’ouverture du forum européen de bioéthique à Strasbourg.

Plus de 3.000 malades en réa

L’épidémie de Covid-19 circule toujours activement. De lundi à vendredi dernier, entre 22.000 et 30.000 personnes ont été testées positives, en légère hausse par rapport à la semaine précédente, selon les données de Santé publique France. Au niveau national, le taux d’incidence (cas positifs pour 100.000 habitants sur sept jours) est reparti à la hausse, passant de 190 à 208 en une semaine.

Les indicateurs de pression hospitalière et de mortalité se dégradent aussi lentement. La France a ainsi compté 449 morts à l’hôpital lundi (contre 404 une semaine plus tôt) et la barre des 3.000 malades du Covid-19 soignés dans les services de réanimation a de nouveau été dépassée le même jour (3.031), alors que ce chiffre s’était stabilisé autour de 2.600 fin décembre-début janvier. Le rythme des hospitalisations est lui plus nettement reparti à la hausse, atteignant un total de 26.888 malades hospitalisés lundi.

Si un confinement strict n’est pas décidé dans l’immédiat, le Pr Delfraissy juge « clair que les vacances scolaires peuvent être vues comme une opportunité puisqu’elles s’accompagnent d’une fermeture des écoles ». « On peut imaginer de fondre toutes les zones en une seule, de décider de fermer les écoles trois semaines au lieu de deux, et de confiner sur cette période », explique-t-il dans Libération, tout en prévenant qu’il s’agit d’une « décision politique ».

Sur le front de la vaccination, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé mardi que le délai entre les deux doses du vaccin Pfizer sera maintenu à « 3 ou 4 semaines », en dépit des avis de deux autorités sanitaires qui estimaient qu’on pouvait l’allonger à six semaines pour vacciner davantage de personnes. Un report n’aurait in fine qu’un « impact mineur sur le rythme des vaccinations », a-t-il justifié.

Un rallongement était loin de faire consensus chez les médecins, qui s’inquiètent d’une moindre efficacité des vaccins.

La barre du million d’injections a été dépassée en France ce week-end. Mais pour le conseil scientifique, si les vaccins constituent « un espoir majeur pour limiter l’impact voire résoudre en grande partie la pandémie Covid-19 », ce n’est « pas avant l’été – automne 2021 ».

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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