Coronavirus
Coronavirus: un deuxième vaccin autorisé par l’UE, le Liban se reconfine
Un deuxième vaccin, celui du laboratoire américain Moderna, a été autorisé par Bruxelles qui donne ainsi une impulsion aux campagnes de vaccination contre le Covid-19 dans l’UE, jugées trop lentes au moment où la pandémie connaît un nouvel essor, notamment au Liban qui se reconfine jeudi.
Le Liban se calfeutre jusqu’à fin janvier, après avoir recensé mercredi 4.166 nouvelles contaminations au Covid-19, un record quotidien. Plusieurs confinements ont été décrétés dans ce pays depuis l’apparition du virus, le dernier en novembre. Mais les restrictions ont été largement assouplies en décembre, avec la réouverture des bars et des boîtes de nuit, donnant lieu à une hausse importante des infections durant la période des fêtes.
Le nombre de morts recensés autour du globe semble avoir atteint un plateau -le plus haut depuis l’apparition du virus– depuis plus d’un mois et un nouveau triste record de décès (15.700) en 24 heures a été atteint, selon un comptage réalisé mercredi.
Après le vaccin de l’américain Pfizer et de l’allemand BioNTech, autorisé le 21 décembre, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a donné son feu vert à celui de Moderna, avalisé dans la foulée par Bruxelles.
« Avec le vaccin Moderna, le deuxième désormais autorisé dans l’UE, nous aurons 160 millions de doses supplémentaires », après les 300 millions de doses déjà commandées auprès de Pfizer-BioNTech, s’est félicitée la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
La vaccination a commencé le 27 décembre dans l’UE mais à un rythme lent, suscitant de plus en plus de critiques devant le retard pris par rapport à certains pays comme les Etats-Unis, où le vaccin de Moderna est déjà utilisé, Israël ou encore le Royaume-Uni, qui mène également sa campagne avec celui du géant pharmaceutique britannique AstraZeneca.
Les Pays-Bas sont devenus mercredi le dernier pays de l’Union à lancer leur campagne.
Une personne sur environ 100.000 a manifesté une réaction allergique grave après avoir reçu une dose du vaccin de Pfizer-BioNTech, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires américaines, soulignant que les bénéfices de la vaccination étaient bien supérieurs aux risques potentiels.
« Sprint » et confinement en Angleterre
L’Angleterre est, elle, engagée dans un « sprint » pour « vacciner les personnes vulnérables plus rapidement que le virus ne peut les atteindre », a déclaré mercredi le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Plus de 1,3 million de personnes vulnérables et de soignants ont déjà été vaccinés au Royaume-Uni, et l’objectif ambitieux est d’immuniser tous les plus de 70 ans et soignants, soit près de 14 millions de personnes, d’ici à la mi-février.
Il s’agit de vacciner massivement pour pouvoir ensuite déconfiner progressivement l’Angleterre, qui est revenue mercredi à un long et dur troisième confinement.
« Nous n’avons pas d’autre choix », a assuré M. Johnson, alors que le Royaume-Uni a recensé mercredi 1.041 morts en une journée. C’est la première fois depuis avril que le bilan quotidien dépasse le millier de décès.
Le Royaume-Uni, un des pays d’Europe les plus endeuillés par l’épidémie, comptabilise désormais 77.346 décès dus au Covid-19, selon le ministère de la Santé.
« Je ne sais pas si les gens vont pouvoir faire ce dernier effort », s’inquiète Alex, retraité de 65 ans interrogé par l’AFP, critique envers la gestion de la crise.
Cette flambée des contaminations est attribuée à un variant plus contagieux du corononavirus, et laisse augurer pour les prochaines semaines de nombreuses admissions dans des hôpitaux déjà au bord de la rupture.
« Tsunami »
L’Ecosse est également totalement confinée depuis mardi, et l’Irlande du Nord et le Pays de Galles avaient déjà instauré juste après Noël leur troisième confinement.
L’Irlande durcit également mercredi son confinement réinstauré après Noël, à cause d’un « tsunami » de contaminations, selon son Premier ministre Micheal Martin, et ferme ses écoles jusqu’à la fin du mois.
Même situation inquiétante dans le sud de l’Europe, le Portugal enregistrant mercredi un nombre record de 10.000 nouvelles infections en 24 heures. Considéré comme cas contact, le président Marcelo Rebelo de Sousa a dû se placer en isolement à moins de trois semaines de l’élection présidentielle, pour laquelle il est donné largement favori.
L’épidémie s’aggrave également aux Etats-Unis, qui ont déploré mercredi soir 3.626 sur 24 heures, au lendemain d’un record, outre 236.601 nouvelles contaminations.
Toujours confrontée à une explosion du coronavirus, la Californie a ordonné mercredi à tous les hôpitaux de l’Etat qui sont en mesure de le faire d’accepter les patients atteints du Covid-19 provenant d’hôpitaux débordés, et de reporter les actes chirurgicaux non essentiels.
Au cours des deux derniers mois, le nombre de malades hospitalisés à cause du Covid-19 a été multiplié par sept en Californie, Etat américain le plus peuplé, dont le système de santé risque d’être submergé dans les semaines à venir.
Au Canada, le Premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé mercredi l’imposition d’un couvre-feu nocturne dans cette province afin d’enrayer la seconde vague de coronavirus, une mesure inédite au Canada. Il durera jusqu’au 8 février, s’appliquera à partir de samedi et sera en vigueur entre 20H00 et 05H00 du matin, a-t-il précisé.
La flambée des infections a conduit d’autres pays à prolonger les restrictions, comme l’Allemagne et le Danemark qui va également fermer sa frontière aux résidents sud-africains en raison de la circulation dans ce pays d’une nouvelle variante du coronavirus.
Un peu plus d’un an après la découverte des premiers cas dans la région chinoise de Wuhan, une mission de scientifiques choisis par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) doit se rendre en Chine pour tenter de remonter aux origines du virus. Pourtant en route, elle n’a pas encore obtenu les autorisations nécessaires de Pékin.
La Chine a indiqué mercredi que les négociations se poursuivaient avec l’OMS au sujet de « la date précise et les modalités de la visite du groupe d’experts », une question ultra-sensible pour le régime chinois, soucieux d’écarter toute responsabilité dans l’épidémie.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
-
CultureEn Ligne 3 mois
Francois Commeinhes achète pour 1,5M€ de statues malgré l’endettement de Sète Agglopôle
-
ThauEn Ligne 4 mois
Sète Agglopôle : le recours à un emprunt de 4M€ confirme la mauvaise gestion financière
-
SèteEn Ligne 4 mois
Sous les charmes de Sète, la détresse des ménages oubliés dans des logements insalubres
-
ÉconomieEn Ligne 5 mois
Prix de l’électricité : la France 4e pays le plus cher du monde, selon une étude
-
SèteEn Ligne 4 mois
Sète : Découvrez « 7 Colis », la vente au kilo de colis perdus pour les amateurs de surprises
-
MarseillanEn Ligne 3 mois
Marseillan : La justice annule un permis de construire dans la bande littorale des cent mètres
-
Balaruc-les-BainsEn Ligne 3 mois
Balaruc-les-Bains : Deux résidents obtiennent l’annulation d’un permis de construire
-
MarseillanEn Ligne 2 mois
Marseillan : Les tarifs de la ZAC Terra Ostrea soulèvent l’indignation des habitants