Monde
Coronavirus: le point sur la pandémie coronavirus
Nouveaux bilans, nouvelles mesures et faits marquants: un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.
Deux vaccins pourraient être prêts en novembre aux Etats-Unis
Les sociétés américaines Pfizer et Moderna prévoient de demander l’autorisation de leurs vaccins contre le Covid-19 d’ici fin novembre aux Etats-Unis, ce qui marquerait un record de vitesse absolu pour le développement d’un vaccin, neuf mois après le premier mort du coronavirus dans le pays.
France: veille de couvre-feu dans les grandes villes
La région parisienne et huit autres métropoles françaises ont vécu une dernière soirée de liberté avant l’entrée en vigueur de couvre-feux dans la nuit de vendredi à samedi, alors que plus de 25.000 nouveaux cas positifs ont été détectés dans le pays en 24 heures.
Le déficit budgétaire des Etats-Unis explose
Le déficit budgétaire des Etats-Unis a atteint en 2020 un niveau record pour dépasser les 3.000 milliards de dollars, sous l’effet des dépenses réalisées par le gouvernement fédéral face à la crise économique sans précédent provoquée par le Covid-19.
Plus de 1,1 million de morts
Plus de 1,1 million de décès dus au nouveau coronavirus ont été officiellement recensés dans le monde, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de sources officielles vendredi à 15H00 GMT.
Au total, au moins 1.100.056 morts, pour 38.997.267 cas, ont été déclarées. Près d’un décès sur cinq a eu lieu aux États-Unis, pays le plus endeuillé au monde avec 218.496 morts.
Parallèlement, plus de 400.000 nouveaux cas de contaminations par le Covid-19 ont été répertoriés dans le monde sur la seule journée de jeudi, un record selon le décompte de l’AFP.
Plus de 8 millions de cas aux Etats-Unis
Les Etats-Unis ont franchi vendredi le cap des 8 millions de cas détectés de Covid-19 depuis le début de la pandémie, selon le comptage de l’université Johns Hopkins, qui fait référence.
Europe: les contaminations explosent
Le nombre de nouvelles personnes contaminées par le coronavirus SARS-CoV-2 a continué de grimper cette semaine en Europe, avec une hausse de +44% par rapport à la semaine précédente, mais a diminué en Amérique latine, au Moyen-Orient et Asie, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.
Belgique : les cafés et restaurants ferment
Cafés et restaurants fermeront en Belgique à partir de lundi pour quatre semaines, a annoncé à la chaîne RTBF le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet à la sortie d’une réunion de crise du gouvernement.
Royaume-Uni: pubs dans la tourmente
Le secteur des pubs se trouve en première ligne des mesures sanitaires au Royaume-Uni face à la pandémie de coronavirus, et de nouvelles restrictions entrent en vigueur samedi à Londres avec l’interdiction de socialiser en intérieur avec des personnes extérieures à son foyer.
La Gambie rouvre ses frontières
Le président gambien Adama Barrow a annoncé vendredi la réouverture immédiate des frontières du pays, après plus de six mois de fermeture pour tenter d’endiguer l’épidémie de Covid-19.
Le Gabon assouplit les restrictions
Le Gabon, où l’épidémie de Covid-19 est en perte de vitesse, a annoncé vendredi un léger assouplissement des restrictions sanitaires.
Le Costa Rica rouvre ses frontières aux touristes
Le Costa Rica va rouvrir au 1er novembre ses frontières au tourisme international, fermées depuis mars en raison de la pandémie, a annoncé vendredi le gouvernement.
Portugal: tollé face au traçage obligatoire
En voulant rendre obligatoire le téléchargement d’une application de traçage pour freiner l’épidémie de Covid-19, mesure inédite en Europe, le gouvernement portugais a provoqué un tollé.
Europe
Grève au journal britannique The Guardian contre la vente de son édition dominicale
En réponse à la vente potentielle de The Observer, les journalistes du Guardian et de son édition dominicale entament une grève inédite depuis un demi-siècle.
Les journalistes du journal britannique The Guardian, ainsi que ceux de son édition du dimanche, The Observer, se sont mobilisés pour une grève de 48 heures, un événement marquant car il s’agit de la première action de ce type en plus de cinquante ans. Cette grève, qui coïncide avec le 233ème anniversaire de la première parution de The Observer, vise à contester la décision du Guardian Media Group (GMG) de vendre ce vénérable hebdomadaire à Tortoise Media, un site d’actualité lancé en 2019.
Le GMG avait annoncé en septembre dernier son intention de céder The Observer, reconnu par le Guinness World Records comme le plus ancien journal dominical au monde. Le syndicat National Union of Journalists (NUJ) a réagi avec vigueur, appelant à cette grève pour exprimer le mécontentement général face à ce projet de vente. Laura Davison, secrétaire générale du NUJ, a souligné l’importance de The Observer dans le paysage médiatique britannique et a plaidé pour une réévaluation des options afin de garantir un avenir pérenne pour les deux publications.
La vente à Tortoise Media, dirigé par James Harding, ancien rédacteur en chef du Times et de la BBC, et Matthew Barzun, ancien ambassadeur des États-Unis au Royaume-Uni, soulève des inquiétudes quant à l’avenir éditorial et la ligne directrice de The Observer. Les journalistes craignent que cette transaction ne modifie l’identité unique et la mission de ce journal, qui a été acquis par le Guardian Media Group en 1993.
Cette action syndicale met en lumière les tensions croissantes entre les impératifs économiques des groupes de presse et les aspirations professionnelles des journalistes à préserver l’indépendance et l’intégrité de leur travail. La grève, bien que symbolique, témoigne d’un engagement profond des rédacteurs à défendre un journal qui a marqué l’histoire du journalisme britannique.
Le débat sur l’avenir de The Observer est loin d’être clos, et cette grève pourrait bien être le prélude à des négociations plus approfondies entre les parties prenantes pour trouver une solution qui respecte l’héritage de ce journal emblématique tout en répondant aux défis contemporains de l’industrie des médias.
Monde
Biden gracie son fils Hunter avant de quitter la Maison Blanche
Dans un geste inattendu, le président Joe Biden gracie son fils Hunter, malgré ses précédentes promesses de non-intervention. Cette décision soulève des questions sur l’impartialité du système judiciaire américain.
Dans les dernières semaines de sa présidence, Joe Biden a pris la décision controversée de gracier son fils Hunter, impliqué dans des affaires de fraude fiscale et de détention illégale d’arme à feu. Cette action, bien que conforme à la tradition des présidents américains d’accorder des grâces à des proches, remet en question l’intégrité du processus judiciaire et l’indépendance de la justice.
Hunter Biden, âgé de 54 ans, avait plaidé coupable en septembre pour fraude fiscale à Los Angeles, une affaire qui aurait pu lui valoir jusqu’à 17 ans de prison. De plus, il était également confronté à des accusations pour avoir menti sur son addiction aux drogues lors de l’achat d’une arme, un délit passible de 25 ans d’emprisonnement dans l’État du Delaware, où réside la famille Biden.
Joe Biden, dans un communiqué, a défendu la décision en affirmant que son fils a été ciblé uniquement en raison de son lien de parenté avec lui, qualifiant cette poursuite de « sélective et injuste ». Il a souligné que les accusations contre Hunter sont nées après que des opposants politiques au Congrès aient initié des enquêtes visant à attaquer sa présidence.
Cette grâce intervient dans un contexte politique tendu, où le système judiciaire est déjà sous le feu des critiques. Donald Trump, le président élu, a récemment nommé des fidèles à des postes clés au sein du FBI et du ministère de la Justice, ce qui a alimenté les débats sur l’indépendance de ces institutions. L’ironie réside dans le fait que Trump lui-même a promis de gracier les personnes impliquées dans l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021, un acte qu’il qualifie d’injustice judiciaire.
Les avocats de Hunter Biden ont toujours maintenu que leur client n’aurait pas été poursuivi s’il n’était pas le fils du président. Hunter a lui-même exprimé son intention de consacrer sa vie à aider ceux qui luttent contre les mêmes problèmes qu’il a affrontés, notamment la dépendance. Il a également remboursé ses arriérés d’impôts et les pénalités associées, bien que l’accord initial pour éviter la prison ait été rompu à la dernière minute.
Cette affaire a été une source de discorde pour la famille Biden, particulièrement pendant cette année électorale où les Républicains ont accusé le fils du président de bénéficier d’un traitement de faveur. La décision de Joe Biden de gracier Hunter, malgré ses précédentes déclarations de non-intervention, pourrait alimenter davantage les critiques sur la politisation du système judiciaire américain et l’utilisation de la grâce présidentielle pour des fins personnelles.
Europe
Ukraine: Zelensky se dit prêt à des concessions si l’Otan protège les territoires contrôlés par Kiev
Le président ukrainien envisage de placer sous protection de l’OTAN les territoires contrôlés par Kiev en échange d’un arrêt des hostilités avec la Russie.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a récemment exprimé sa volonté de faire des concessions territoriales à la Russie, à condition que l’OTAN offre des garanties de sécurité pour les zones actuellement sous contrôle ukrainien. Cette proposition intervient dans un contexte de tensions accrues et de menaces d’escalade militaire.
Alors que la guerre se prolonge depuis presque trois ans, l’Ukraine fait face à une situation complexe. La menace de nouvelles frappes russes, notamment avec le missile « Orechnik », et l’imminence du retour de Donald Trump à la présidence américaine, rendent l’avenir incertain. Zelensky, conscient des difficultés sur le terrain, propose une solution qui pourrait stabiliser la situation, même si elle implique un compromis sur les territoires occupés par la Russie.
L’objectif principal de Zelensky est de mettre fin à la phase active du conflit. En plaçant les territoires contrôlés par Kiev sous l’égide de l’OTAN, il espère non seulement sécuriser ces zones, mais aussi créer un cadre diplomatique pour la récupération des régions annexées par la Russie. Cette approche pragmatique reflète une volonté de paix, tout en reconnaissant les réalités militaires actuelles.
Cependant, cette proposition ne se fait pas sans risque. L’Ukraine a toujours maintenu une position ferme contre toute cession de territoire, une ligne rouge que Zelensky semble maintenant prêt à redéfinir. Les pourparlers avec l’OTAN pourraient être compliqués par les exigences de Vladimir Poutine, qui insiste sur un retrait ukrainien de territoires supplémentaires et refuse catégoriquement l’adhésion de l’Ukraine à l’alliance.
Les récents développements montrent une intensification des hostilités, avec des frappes russes massives sur les territoires ukrainiens et des menaces directes contre Kiev. La rhétorique belliqueuse de Moscou, couplée à une coopération accrue avec des acteurs comme la Corée du Nord, contribue à une escalade dangereuse. Face à cette situation, Zelensky a multiplié les échanges avec les leaders occidentaux, cherchant à renforcer le soutien international.
Les réactions des dirigeants occidentaux sont mitigées. Emmanuel Macron a condamné fermement les actions russes, soulignant l’illégalité et l’inhumanité des frappes indiscriminées. De son côté, Antony Blinken a réaffirmé l’engagement américain à soutenir l’Ukraine, notamment par une augmentation des livraisons d’armes et l’autorisation d’utiliser des missiles longue portée contre la Russie.
La proposition de Zelensky marque un tournant potentiel dans la stratégie ukrainienne face à la guerre. Elle soulève des questions sur l’équilibre entre la sécurité immédiate et les aspirations territoriales à long terme de l’Ukraine. La suite des événements dépendra des réactions de l’OTAN et de la communauté internationale, ainsi que de la réponse de la Russie à cette initiative diplomatique audacieuse.
-
EuropeEn Ligne 6 jours
Ukraine: Zelensky se dit prêt à des concessions si l’Otan protège les territoires contrôlés par Kiev
-
ÉconomieEn Ligne 6 jours
Castorama et Leroy Merlin réduisent leurs effectifs dans leurs sièges
-
FranceEn Ligne 6 jours
Pédocriminalité: les victimes « soulagées » après la condamnation d’un prêtre par le tribunal canonique
-
CultureEn Ligne 6 jours
Rachida Dati annonce un label pour « soutenir » et « valoriser » les discothèques
-
MondeEn Ligne 4 jours
Biden gracie son fils Hunter avant de quitter la Maison Blanche
-
PolitiqueEn Ligne 3 jours
Michel Barnier déclenche le 49.3 : le RN et NFP voteront la motion de censure
-
FranceEn Ligne 3 jours
Le couvre-feu levé en Nouvelle-Calédonie, plus de six mois après les émeutes
-
FranceEn Ligne 21 heures
Macron face à la nation : un rendez-vous à 20h pour dissiper le flou