Économie
Commerces: Castex n’exclut pas une réouverture fin novembre, décision « la semaine prochaine »
Jean Castex n’exclut pas une réouverture des petits commerces dès le 27 novembre si la situation sanitaire le permet, selon des participants au petit-déjeuner de la majorité mardi, et une décision sera prise « la semaine prochaine », a indiqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
Le gouvernement prévoit pour l’instant la possibilité d’une réouverture au mardi 1er décembre, si l’épidémie de Covid -19 continue d’évoluer favorablement.
Mais l’exécutif fait dans le même temps face aux demandes pressantes de commerçants, soutenus par des élus, en faveur d’une réouverture dès le 27 novembre, jour du Black Friday.
Une accélération poussée aussi par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
Si lundi Matignon rappelait que l’horizon était fixé au 1er décembre et martelait sa volonté de ne pas se laisser dicter son calendrier par « une opération commerciale », le Premier ministre a semblé nuancer son propos devant les dirigeants de la majorité mardi matin. « Il n’est pas contre » une réouverture le 27 novembre « mais il est très prudent et pas encore optimiste », assure ainsi à l’AFP un participant à la réunion.
Deux autres participants à la réunion ont confirmé cette légère inflexion, tout en soulignant que rien n’était « tranché à ce stade » car « cela va vraiment dépendre de l’évolution sanitaire cette semaine ». Le président Emmanuel Macron, a-t-on par ailleurs appris de source proche de l’exécutif, devrait s’exprimer en milieu de semaine prochaine pour annoncer les étapes et les modalités d’un « déconfinement progressif ».
Interrogé mardi soir par la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale, M. Castex s’est gardé de préciser une date de réouverture: « Si les indicateurs épidémiologiques suivent la tendance, alors autour du 1er décembre (…) on pourra effectivement envisager de rouvrir les commerces qui ne sont pas de première nécessité », a-t-il déclaré.
« Je plaide avec Bruno Le Maire pour que ce soit le plus tôt possible, mais uniquement si les conditions sanitaires le permettent », a déclaré de son côté à l’AFP le rapporteur général du budget à l’Assemblée Laurent Saint-Martin (LREM).
Interrogé mardi sur France 2, le porte-parole du gouvernement a indiqué que la décision serait « prise courant de la semaine prochaine ».
« Aujourd’hui l’objectif c’est le 1er décembre mais évidemment s’il y a de très bonnes nouvelles, que la situation continue de s’accélérer de manière positive, évidemment on fera au mieux pour que les commerçants puissent travailler. Notre souhait c’est que les commerçants puissent rouvrir le plus rapidement possible », a-t-il dit.
Quant aux restaurateurs, le gouvernement leur donnera « des perspectives au début du mois de décembre », mais il n’y a pour l’instant « pas de décision prise sur le calendrier », a poursuivi M. Attal.
Il a toutefois souligné que la situation sanitaire « reste grave », avec « toujours plus de patients à l’hôpital aujourd’hui qu’au moment du pic de la première vague », et que si « un début de stabilisation » est observé à l’hôpital, ce n’est pas encore « une décrue ».
Le porte-parole a rappelé que les commerçants pouvaient en attendant bénéficier d’une aide jusqu’à 10.000 euros pour compenser la perte de chiffre d’affaires en novembre, qu’ils pourront la demander « tout début décembre » et se la verront versée « dans les jours qui suivent ».
Économie
Flambée des Prix : le kilo de pommes de terre grimpe de 23% en un an
Entre tensions géopolitiques et changements climatiques, les pommes de terre françaises subissent une hausse significative de leur coût.
Le prix des pommes de terre, ingrédient phare de la cuisine française, a connu une hausse spectaculaire de 23% en moyenne sur l’année écoulée. Cette augmentation, qui voit le filet de pommes de terre passer de 1,70 euro à 2,09 euros, est le résultat de plusieurs facteurs influençant le marché.
Selon Geoffroy d’Evry, président de l’Union nationale des producteurs de pommes de terre, cette flambée des prix est d’abord attribuable au début de la guerre en Ukraine. Ce conflit a engendré une tension considérable sur les prix des engrais et sur les coûts énergétiques. De plus, les épisodes caniculaires subis récemment ont gravement impacté la production française de ce tubercule.
Les répercussions de ces augmentations se font sentir à tous les niveaux de la chaîne de distribution. Les industriels ont dû faire face à une hausse de 50% du coût des pommes de terre en deux ans. En conséquence, les consommateurs observent une augmentation des prix de 25% pour les pommes de terre surgelées, de 20% pour les purées et de 18% pour les chips dans les supermarchés.
Les conditions climatiques extrêmes, comme les inondations récentes dans le Pas-de-Calais et les périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes, soulignent l’influence croissante du risque climatique sur les récoltes. Ces événements mettent en évidence la vulnérabilité de la production agricole face aux changements climatiques.
Face à cette situation, il semble peu probable que les prix des pommes de terre connaissent une baisse dans un avenir proche. Cette hausse représente non seulement un défi économique pour les consommateurs mais soulève également des questions sur la durabilité et la résilience de l’agriculture face aux bouleversements climatiques et géopolitiques.
Économie
Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l’Assemblée adopte une prolongation jusqu’à fin 2024
Ce large vote de l’Assemblée (117 pour, 1 contre) doit encore être confirmé au Sénat.
Dans une réponse rapide à la crise inflationniste qui secoue le pays, l’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 23 novembre, la prolongation jusqu’à fin 2024 d’une mesure exceptionnelle concernant l’utilisation des tickets-restaurant. Cette décision, saluée par une majorité écrasante des députés (117 voix pour, 1 contre), est encore soumise à l’approbation du Sénat.
Cette dérogation, initialement prévue pour prendre fin le 31 décembre 2023, permet à environ 5,4 millions de salariés en France d’utiliser leurs tickets-restaurants pour des achats plus variés en supermarché, incluant des produits alimentaires non immédiatement consommables, tels que la farine, les pâtes, le riz, et la viande.
Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a exprimé un soutien ferme à cette prolongation. S’exprimant sur franceinfo, il a insisté sur l’importance de cette mesure pour les millions de salariés concernés, soulignant la nécessité de leur permettre de continuer à utiliser leurs titres-restaurant pour faire face à la hausse des prix.
Cependant, cette mesure ne fait pas l’unanimité. Le chef étoilé Thierry Marx, figure respectée de la gastronomie française, a critiqué cette extension. Il appelle à la création d’un « titre alimentaire » spécifique, arguant que la dérogation actuelle détourne les tickets-restaurants de leur objectif initial et favorise la grande distribution au détriment des restaurants et des petits commerces.
Le débat se poursuit donc, à la fois dans l’hémicycle et dans l’opinion publique, sur l’équilibre à trouver entre soutien économique aux salariés et préservation de l’esprit originel des tickets-restaurants.
Économie
Économie : Le véhicule électrique perd son élan aux Etats-Unis
Défis infrastructurels et coûts élevés freinent l’adoption des voitures électriques.
Aux États-Unis, l’enthousiasme initial pour les véhicules électriques (EV) semble s’essouffler, confronté à des obstacles imprévus. Plusieurs constructeurs américains signalent une baisse des ventes, attribuée à une infrastructure de recharge insuffisante et à une autonomie limitée des véhicules, qui sont en outre plus coûteux que leurs équivalents à combustion. Cette situation survient dans un contexte d’inflation et de taux d’emprunt élevés, exacerbant les difficultés pour les consommateurs.
Neil Saunders, directeur chez Globaldata, souligne que le ralentissement des ventes d’EV est plus prononcé que dans d’autres catégories de véhicules, et que des facteurs autres que le contexte économique actuel jouent un rôle. Le manque de stations de recharge compatibles et la durée nécessaire pour recharger les véhicules rendent l’utilisation des EV moins pratique comparée aux véhicules traditionnels.
Une étude du CTA révèle que, bien que 76% des conducteurs envisageant un EV le considèrent fiable, des inquiétudes persistent, notamment en ce qui concerne le manque de points de recharge, la longévité de la batterie et le coût élevé d’achat. En octobre, le prix moyen d’un véhicule électrique s’élevait à 51.762 dollars, supérieur de près de 4.000 dollars à la moyenne tous types de motorisations confondus.
Des constructeurs tels que Ford et Tesla s’efforcent de simplifier leurs véhicules pour réduire les coûts. Elon Musk de Tesla a notamment souligné l’importance de diminuer le prix des véhicules pour maintenir des mensualités abordables pour les ménages. Cependant, selon Emmanuel Rosner, analyste chez Deutsche Bank, les constructeurs n’ont pas encore trouvé la formule pour réduire significativement les coûts.
Deux législations fédérales récentes pourraient stimuler le marché, avec des subventions pour la création de stations de recharge et des crédits d’impôt pour les acheteurs d’EV. Neil Saunders reste optimiste sur le long terme, estimant que la trajectoire est favorable aux véhicules électriques, à condition que les infrastructures suivent.
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