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Chikungunya en France : une apparition record du virus en métropole

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Deux contaminations locales ont été détectées plus tôt que jamais dans l’année, alimentant les inquiétudes face à la progression du moustique tigre.

La présence du chikungunya sur le territoire français prend une tournure inédite cette année. Deux cas autochtones, contractés sans voyage en zone à risque, ont été identifiés dans le sud de la France bien plus tôt que lors des saisons précédentes. Les premiers symptômes sont apparus fin mai et début juin dans l’Hérault et le Var, marquant ainsi une précocité jamais observée jusqu’à présent.

Les autorités sanitaires évoquent un possible lien avec l’épidémie en cours à La Réunion, où circule une souche du virus particulièrement adaptée au moustique tigre. Bien que le nombre de cas importés diminue, leur présence pourrait avoir favorisé une transmission locale précoce. Les investigations se poursuivent, mais un lien avec un voyageur revenant de l’île a déjà été établi pour l’un des deux patients.

Aucun autre foyer de transmission autochtone n’a été signalé en Europe cette année, soulignant la situation particulière de la France. Le moustique tigre, vecteur de la maladie, est désormais implanté dans 81 départements, accentuant les risques sanitaires. Le réchauffement climatique, l’urbanisation et la mobilité internationale pourraient contribuer à rendre la dengue et le chikungunya endémiques en Europe dans les années à venir.

Entre le 1er mai et le 17 juin, près de 600 cas importés de chikungunya ont été recensés en métropole, auxquels s’ajoutent des centaines de cas de dengue. À La Réunion, l’épidémie, bien qu’en déclin, reste active dans certaines zones, avec un bilan humain désormais porté à 27 décès. Mayotte, quant à elle, fait face à une flambée plus récente, dont l’ampleur exacte reste à évaluer.

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