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Cédric Jubillar sera jugé aux assises du Tarn à partir du 22 septembre

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Cédric Jubillar sera jugé aux assises du Tarn à partir du 22 septembre

Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine, débutera le 22 septembre 2025 devant la Cour d’assises du Tarn. Une affaire complexe, marquée par l’absence de corps et de preuves matérielles, qui promet d’être un marathon judiciaire.

Cédric Jubillar, 37 ans, comparaîtra à partir du 22 septembre 2025 devant la Cour d’assises du Tarn, à Albi, pour le meurtre de son épouse Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines. Incarcéré depuis juin 2021, l’homme, qui nie toute implication dans cette affaire, sera jugé dans le cadre d’un procès qui pourrait s’étendre sur trois à quatre semaines, selon des sources judiciaires.

L’affaire Jubillar, qui a défrayé la chronique en France, repose sur des éléments fragiles : aucun corps n’a été retrouvé, aucun témoin n’a été identifié et aucune scène de crime n’a pu être localisée. Pourtant, les enquêteurs estiment que Cédric Jubillar est l’auteur du meurtre de son épouse, une infirmière qui avait annoncé son intention de divorcer peu avant sa disparition.

Le procès s’annonce particulièrement éprouvant, avec quatre à cinq jours d’audience par semaine. « C’est un procès hors normes où tout est contesté », a souligné Me Alexandre Martin, l’un des trois avocats de la défense. Pour renforcer l’accusation, deux avocats généraux seront mobilisés, une décision justifiée par la complexité et la durée prévisible des débats.

La cour d’appel de Toulouse, qui a supervisé l’instruction, a rappelé l’importance de cette affaire, qui a suscité une vive émotion dans l’opinion publique. Le parquet de Toulouse, impliqué dès le début de l’enquête, jouera également un rôle clé dans ce procès.

Alors que Cédric Jubillar continue de clamer son innocence, l’absence de preuves tangibles et la disparition inexpliquée de Delphine Jubillar rendent ce dossier particulièrement délicat. Les audiences, qui débuteront dans deux ans, seront scrutées de près par les médias et l’opinion publique, avides de réponses dans cette affaire qui reste l’une des plus mystérieuses de la décennie.

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