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Au moins 62 morts dans les affrontements entre Israël et le Hamas

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Plus de 1.000 roquettes tirées vers Israël, des frappes continues sur la bande de Gaza et au moins 62 morts depuis lundi: l’affrontement armé entre le Hamas et l’Etat hébreu ne donne mercredi aucun signe d’apaisement et fait craindre une « guerre à grande échelle ».

L’armée israélienne a annoncé la mort d’un soldat, le premier dans cette nouvelle flambée de violences, dans un tir effectué par le Hamas depuis l’enclave palestinienne.

Son décès porte à six le nombre de personnes tuées en Israël depuis le déclenchement des hostilités lundi, les plus intenses depuis sept ans. A Gaza, 56 personnes sont mortes dans des frappes israéliennes, dont 14 enfants. Il y a également eu trois morts en Cisjordanie dans des incidents distincts avec l’armée.

Les violences font suite aux troubles du weekend sur l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam et site le plus sacré du judaïsme, dans le secteur palestinien de Jérusalem occupé et annexé par Israël.

Aucune trêve n’est envisageable tant qu’un « calme durable » n’est pas assuré, a prévenu le ministre israélien de la Défense Benny Gantz, alors que des dommages inégalés depuis la dernière guerre de Gaza en 2014 ont été constatés en Israël.

L’inquiétude grandit au sein de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu mercredi une nouvelle réunion d’urgence à huis clos consacrée à cette crise sanglante, sans parvenir comme lundi à s’entendre sur une déclaration en raison d’une opposition persistante des Etats-Unis à l’adoption de tout texte, selon des diplomates.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a appelé mercredi à tout mettre en oeuvre pour éviter un nouveau « conflit meurtrier ».

Israël et le Hamas se dirigent vers une « guerre à grande échelle », a alerté mardi l’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient Tor Wennesland: « Une guerre à Gaza serait dévastatrice et ce sont les gens ordinaires qui en paieraient le prix », dans ce micro-territoire palestinien de deux millions d’habitants sous blocus, miné par un taux de chômage avoisinant 50%.

Un soldat tué

Mercredi matin, le sergent-chef Omer Tabib, 21 ans, a été tué par des tirs antichar du mouvement Hamas, « lors d’une opération visant à protéger des villages (israéliens) près de la bande de Gaza », a indiqué l’armée.

La branche armée du Hamas avait auparavant annoncé avoir tiré un missile sur une jeep de l’armée israélienne, puis confirmé la mort de plusieurs de ses commandants dans des frappes israéliennes sur Gaza.

Les services israéliens affirment avoir tué au total une « dizaine » de responsables du Hamas mais aussi des cadres du Jihad islamique, second groupe islamiste armé de la bande de Gaza, dans des raids menés depuis lundi soir.

Pour l’armée, les frappes sur Gaza se veulent une riposte aux « plus de 1.000 roquettes » lancées par différents groupes armés vers l’Etat hébreu depuis lundi.

Le Hamas avait lancé une première salve de roquettes vers Israël en guise de « solidarité » avec les plus de 900 Palestiniens blessés dans des heurts avec la police israélienne à Jérusalem-Est occupé.

Sur ce total de 1.000 roquettes, 850 ont touché Israël ou ont été interceptées par le système de défense antiaérien tandis que les autres se sont écrasées à Gaza, selon le ministère de la Défense.

Outre le nombre croissant de morts, 335 Palestiniens ont été blessés dans ces frappes, dont beaucoup ont été sauvés des ruines fumantes de bâtiments. Côté israélien, plus de 100 personnes ont été blessées.

« Si (Israël) veut une escalade, la résistance est prête et si (Israël) veut arrêter, nous sommes prêts aussi », a indiqué le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, appelant les forces israéliennes à se retirer de l’esplanade des Mosquées.

Préoccupée par l’escalade, la procureure en chef de la Cour pénale internationale Fatou Bensouda a déclaré que des « crimes » pourraient avoir été commis.

Des violences ont aussi gagné des villes israéliennes mardi soir: à Lod, cité mixte juive et arabe du centre du pays, l’état d’urgence a été décrété et un couvre-feu imposé de mercredi 20H00 jusqu’à jeudi 04H00, après que la police a fait état d’émeutes par la minorité arabe.

Le président Reuven Rivlin a dénoncé un « pogrom », tandis que certains observateurs craignaient une aggravation des troubles civils après que des manifestants ont notamment brûlé des voitures, affronté la police israélienne et attaqué des automobilistes juifs dans plusieurs villes mixtes.Palest

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Colombie: Le président Petro annonce rompre les liens diplomatiques avec Israël

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Colombie: Le président Petro annonce rompre les liens diplomatiques avec Israël

Le président de la Colombie Gustavo Petro a annoncé mercredi vouloir rompre tout lien diplomatique avec Israël, qualifiant le Premier ministre Benjamin Netanyahu de « génocidaire » avant d’être immédiatement accusé par Israël de « récompenser » le Hamas.

« Demain, les relations diplomatiques avec l’État d’Israël seront rompues », a déclaré M. Petro, premier président de gauche de l’histoire de la Colombie, dans un discours prononcé devant ses partisans à Bogota.

« On ne peut pas revenir aux époques de génocide, d’extermination d’un peuple entier », a ajouté le président. « Si la Palestine meurt, l’humanité meurt », a-t-il lancé déclenchant les vivats de la foule.

La décision par la Colombie de rompre ses liens diplomatiques avec Israël équivaut à une « récompense » pour le mouvement islamiste palestinien Hamas, a réagi mercredi le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz qualifiant d' »antisémite » le président colombien Gustavo Petro.

« Le président colombien avait promis de récompenser les meurtriers et violeurs du Hamas, aujourd’hui il a tenu promesse », écrit M. Katz sur X.

La Colombie rejoint ainsi l’Afrique du Sud, la Bolivie et Belize, qui ont déjà mis fin à leurs relations diplomatiques avec Israël.

M. Petro avait déjà le 20 février accusé Israël de commettre un « génocide » des Palestiniens dans la bande de Gaza, exprimant alors sa « pleine solidarité » avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva plongé dans une crise diplomatique pour avoir dressé une comparaison entre l’offensive israélienne et l’extermination des Juifs par les nazis.

Le Brésil et la Colombie soutiennent la procédure historique intentée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948.

M. Petro avait ensuite annoncé suspendre l’achat d’armements fabriqués par Israël, l’un des principaux fournisseurs des forces de sécurité du pays sud-américain, réitérant ses affirmations concernant « un génocide » en cours à Gaza qui « rappelle l’Holocauste même si les puissances mondiales n’aiment pas le reconnaître ».

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France

Xi Jinping attendu en visite d’Etat en France les 6 et 7 mai

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Xi Jinping attendu en visite d'Etat en France les 6 et 7 mai

Emmanuel Macron sollicitera le président chinois pour une résolution du conflit en Ukraine lors de sa première tournée européenne post-pandémie.

Le président chinois Xi Jinping se prépare à une visite en France les 6 et 7 mai, marquant le début de sa première tournée européenne depuis le début de la pandémie de Covid-19. Cette visite coïncide avec la célébration des 60 ans de relations diplomatiques bilatérales entre la France et la Chine.

Au cœur des discussions entre Xi Jinping et Emmanuel Macron se trouve la résolution du conflit en Ukraine. Macron demandera à nouveau à son homologue chinois de contribuer à trouver une solution à ce conflit. Les échanges aborderont également d’autres questions cruciales telles que la situation au Moyen-Orient, les questions commerciales, ainsi que les défis mondiaux tels que l’urgence climatique et la protection de la biodiversité.

La visite revêt un caractère politique important, avec des négociations en cours pour de nouveaux investissements chinois en France, notamment dans le domaine des batteries électriques. Les responsables français soulèveront également des préoccupations commerciales, notamment en ce qui concerne une enquête antidumping sur les alcools type cognac lancée par la Chine.

Emmanuel Macron cherche à encourager la Chine à utiliser son influence sur la Russie pour favoriser une résolution du conflit en Ukraine. La visite comprendra également une réunion trilatérale avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Le président chinois et son épouse Peng Liyuan seront reçus par le couple présidentiel français à Paris le 6 mai, suivi d’un dîner d’État à l’Élysée en présence d’artistes chinois. Le 7 mai, les deux couples visiteront les Hautes-Pyrénées, où Emmanuel Macron souhaite partager un moment intime avec Xi Jinping, en se remémorant son enfance et les visites à sa grand-mère maternelle dans la région.

Cette visite revêt une importance particulière alors que la France cherche à maintenir des canaux de discussion avec la Chine dans un contexte de tensions internationales, notamment avec les États-Unis et le Royaume-Uni.

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Europe

Espagne : Pedro Sanchez reste au pouvoir

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Espagne : Pedro Sanchez reste au pouvoir

Après cinq jours de silence, le président du gouvernement espagnol prend position depuis le palais de la Moncloa.

Après cinq jours de silence, Pedro Sanchez a finalement annoncé ce lundi qu’il restait à son poste de président du gouvernement espagnol, malgré les révélations d’un scandale de corruption présumée impliquant sa compagne.

Depuis le palais de la Moncloa, Sanchez a déclaré : « Après ces jours de réflexion, j’ai une réponse claire : si nous acceptons que l’action politique permette d’attaquer des innocents, cela n’en vaut pas la peine ; si nous permettons aux conflits partisans de justifier la haine, cela n’en vaut pas la peine. » Il a également ajouté : « Aucun honneur ne justifie la souffrance des personnes qu’on aime. J’avais besoin de m’arrêter et de réfléchir. Ça fait mal de vivre dans cette situation que je ne souhaite à personne. »

Sanchez a informé en premier lieu le roi Felipe VI de sa décision. Son maintien au pouvoir survient après des manifestations tant en sa faveur que contre lui dans différentes régions d’Espagne ce week-end.

L’opposition a critiqué le Premier ministre pour son manque d’explications et l’a accusé de mener une stratégie de victimisation pour gagner la bataille politique. Cette crise politique a également des répercussions sur la campagne pour les élections européennes, avec un retard dans la préparation des listes du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre, avec des messages de soutien à Pedro Sanchez de la part d’autres dirigeants de la gauche mondiale, tels que le Colombien Gustavo Petro et le Brésilien Lula da Silva.

C’est la première fois qu’un président du gouvernement espagnol prend une pause pour réfléchir à son avenir politique.

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