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Culture

Adieu à Iouri Grigorovitch, le géant du ballet russe qui révolutionna le Bolchoï

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Le monde de la danse pleure un visionnaire. Le chorégraphe légendaire, qui marqua des générations d’artistes, s’est éteint à 98 ans, laissant derrière lui un héritage artistique inégalé.

La Russie a rendu un dernier hommage à Iouri Grigorovitch, figure emblématique du ballet, dont le nom reste indissociable du Théâtre Bolchoï. Décédé à l’âge de 98 ans, ce maître incontesté a dirigé pendant plus de trente ans les ballets de la prestigieuse institution moscovite, façonnant son identité et élevant des générations de danseurs au rang d’étoiles.

Vendredi, une foule nombreuse s’est rassemblée devant le Bolchoï pour saluer sa mémoire. Son cercueil, entouré de gerbes de fleurs, trônait sous un portrait géant en noir et blanc, tandis que résonnaient les mélodies des ballets qui ont fait sa renommée. Parmi les admirateurs, d’anciens danseurs, des élèves et des amoureux de la danse ont partagé leur gratitude pour l’homme qui a redéfini les codes du ballet classique.

Né à Léningrad en 1927, Grigorovitch a marqué l’histoire par ses chorégraphies audacieuses, mettant en avant la puissance masculine dans des œuvres comme *Spartacus* ou *Ivan le Terrible*. Son approche novatrice a insufflé une énergie nouvelle au répertoire russe, tout en conservant la rigueur technique propre à cette discipline. Malgré les critiques sur son style parfois autoritaire, son influence reste incontestée, tant sur scène que dans les coulisses du Bolchoï.

Après une cérémonie empreinte d’émotion, ses cendres reposeront au cimetière Novodevitchi, aux côtés de son épouse, l’ancienne danseuse étoile Natalia Besmertnova. Pour beaucoup, son départ marque la fin d’une époque, mais son héritage perdurera à travers les ballets qu’il a créés et les artistes qu’il a inspirés. Comme l’a résumé une jeune étudiante en danse : * »Ses chorégraphies étaient de la pure magie, un miracle qui continuera de vivre à chaque représentation. »*

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