Sète
Sète : Les commerçants de la Rue du 11 Novembre excédés par le trafic de drogue occupent un point de deal
Les commerçants de la rue du 11 Novembre occupent depuis ce matin le point de deal de la rue du 11 Novembre à Sète.
C’est un ras le bol des commerçants sétois de la Rue du 11 Novembre 1918. Depuis ce matin ils ont décidé de dire stop au trafic et occupent désormais le point deal qui se trouve juste devant leurs commerces entre la rue du 11 Novembre 1918 et la place Aristide Briand.
« Au début ça allait mais le nombre grimpe tout les jours, hier c’était 18 jeunes regroupées devant nos commerces avec l’impolitesse et les nuisances sonores qui vont avec », nous explique un commerçant excédé.
Ces commerçants en colère ne trouvent pas d’autre solution que d’occuper avec l’humour qui va avec, cette petite placette qui sert de point de deal à des . Ce point de vente de drogue se trouve sous la caméra de surveillance et voit défiler des clients à longueur de journée. « On se demande vraiment à quoi sert cette camera, le trafic se trouve devant la caméra comment c’est possible ? », témoigne un commerçant qui vient de reprendre une affaire dans la rue.
De nombreuses ardoises ont été déposées sur cette petite placette qui loge le point de deal accompagnées de quelques plantes pour y mettre de la couleurs et ou sont inscrit : -Les commerçants en détresse aidez-nous-, -La place des dealers-, Quartier de la rue du 11 Novembre sans relous, aidez-nous svp-, -Sur la rue du 11 Novembre 1918 la drogue à vendre sur place ou à emporter-, Vente de drogue à volonté-.
Ils demandent une réaction immédiate
« On a prévenu la mairie à plusieurs reprises personne ne nous écoute. Nous appelons la police tous les jours personne ne bouge », nous explique un commerçant qui occupe le point de deal.
L’arrivée des jeunes se faisant en début d’après-midi au compte goute est redoutée par les commerçants qui ont lancé cette action symbolique. Mais ils n’ont plus d’autre solution que de réagir eux même. Ils demandent une réaction immédiate des pourvois publics pour stopper ce point de deal devant leurs commerces et qui grossi de jour en jour. Ces derniers souffrent déjà de la crise sanitaire et du confinement mis en place par le gouvernement, des dealers qui vendent en toute impunité devant leurs commerces est le coup de trop.
Contactée par notre rédaction la Ville de Sète n’a pas souhaité répondre à nos questions.
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Sète
Sète : François Commeinhes économise 1,1M€ d’impôts grâce à des montages fiscaux
Alors que les sétois subissent une pression fiscale croissante, le maire de Sète, démontre une maîtrise redoutable des dispositifs d’optimisation fiscale. Grâce à des montages complexes et parfaitement légaux, il a transmis un patrimoine de plusieurs millions d’euros à sa famille avec une imposition dérisoire.
À Sète, l’ironie se dessine parfois en lettres capitales. Alors que les sétois supportent une fiscalité toujours plus écrasante, leur maire affairiste condamné, semble exceller dans l’art de la légalité fiscale… à son avantage. Un contraste saisissant entre les sacrifices exigés des contribuables locaux et l’habileté avec laquelle l’édile optimise son propre patrimoine.
Deux sociétés familiales, COGIR et LOUMI, constituent le socle d’une transmission patrimoniale habilement orchestrée. Ensemble, elles représentent une valeur totale de plus de 4,5M€. Pourtant, grâce à des dispositifs légaux d’optimisation fiscale, François Commeinhes a réduit les droits de donation à une fraction de ce qu’ils auraient dû être. Une économie fiscale estimée à 1,1 M€, qui met en lumière le contraste entre la charge supportée par ses administrés, et les privilèges que s’octroie le maire de Sète et président de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM)
La pierre angulaire de cette transmission réside dans l’utilisation de l’article 787 B du Code général des impôts, qui prévoit une exonération de 75 % de la valeur des parts d’une société familiale transmises à titre gratuit. Créée pour préserver les entreprises et éviter leur démantèlement lors des successions, cette disposition est ici utilisée par sa société COGIR, une société valorisée à 2,8M€. En appliquant cet article, François Commeinhes a ramené la base imposable de cette transmission à seulement 700 500 €. Deux abattements familiaux de 100 000 € par bénéficiaire ont ensuite permis de réduire encore cette somme à 500 500 €, soumise au barème progressif des droits de donation. Résultat, des droits à payer d’à peine 75 075 €. Sans ce montage, la fiscalité aurait atteint environ 520 400 €, soit une économie nette de près de 445 000 €.
La société LOUMI, quant à elle, illustre une autre facette de l’optimisation fiscale, le démembrement de propriété. Ici, François et Michèle Commeinhes, tout en transmettant la nue-propriété des parts à leurs enfants, ont conservé l’usufruit, leur permettant de continuer à percevoir les revenus locatifs générés par les biens immobiliers. Ce montage a également permis d’appliquer une décote importante sur la valeur des parts sociales. En prenant en compte cette réduction et les abattements familiaux, la fiscalité sur la transmission de la société LOUMI a été réduite à 68 793 €, contre plus de 595 000 € sans optimisation. L’économie fiscale réalisée sur cette opération avoisine ainsi les 526 000 €.
Ces deux opérations combinées montrent comment le maire affairiste sétois a su exploiter les outils fiscaux à sa disposition pour réduire considérablement le poids de l’impôt. En tout, les droits de donation sur un patrimoine de 4,5M€ n’ont coûté qu’environ 144 000 €, contre plus de 1,1 M€ sans optimisation. Une maîtrise certes légale, mais qui met en lumière les inégalités d’accès à ces dispositifs, souvent réservés à une élite bien informée.
Cette affaire soulève des questions d’éthique et d’équité fiscale. Le contraste entre les capacités d’optimisation fiscale de François Commeinhes et la pression fiscale qu’il impose à ses administrés est frappant. Sous ses mandats successifs, la ville de Sète et les communes du bassin de Thau qu’il administre ont vu une augmentation significative des taxes locales, justifiée par « des projets ambitieux et une volonté de dynamiser le territoire ». Pourtant, alors que ces hausses étouffent les contribuables locaux et pèsent lourdement sur leur pouvoir d’achat, François Commeinhes, grâce à des dispositifs d’optimisation fiscale, allège considérablement sa propre charge. En dépit de son patrimoine conséquent, il ne participe pas à l’effort collectif imposé à ses administrés, accentuant le décalage entre ceux qui subissent la fiscalité locale et ceux qui savent en contourner les effets.
Le Pacte Dutreil, la sous-évaluation des parts sociales, le démembrement de propriété, autant de dispositifs qui permettent aux familles fortunées de transmettre un patrimoine considérable tout en minimisant leur contribution fiscale. Pendant ce temps, la majorité des contribuables, moins bien conseillés ou moins fortunés, supporte le poids des prélèvements sans possibilité de réduire l’addition.
Enfin, l’utilisation de ces montages interroge sur leur véritable impact économique. Si ces dispositifs sont censés préserver l’emploi et l’activité des entreprises familiales, rien n’indique ici qu’ils servent directement à soutenir l’économie locale. Au contraire, ces opérations semblent davantage répondre à une logique de conservation et de consolidation d’un patrimoine familial, avec peu de retombées visibles pour la collectivité.
Pendant que les contribuables jonglent entre hausses des impôts locaux et budgets serrés, leur maire et président de la SAM démontre qu’il ne manque ni de créativité ni de ressources… pour lui-même. Ironiquement, le champion de l’optimisation fiscale laisse ses administrés découvrir qu’il existe deux poids, deux mesures dans la fiscalité. L’un favorise les initiés, l’autre pénalise ceux qui financent « les projets ambitieux ».
À LIRE AUSSI > Sète : François Commeinhes face à un premier échec en Cassation
Sète
Sète : Quand François Commeinhes échange le béton pour la douceur marocaine
Après avoir transformé Sète en une ville saturée de béton et de projets immobiliers, François Commeinhes s’affiche sur Instagram dans un cadre idyllique au Maroc. Entre palmiers et paysages naturels, le maire dévoile une facette qui contraste avec la réalité imposée à ses administrés.
Il est où le bonheur ? Certainement pas à Sète, si l’on en croit les escapades exotiques de François Commeinhes, maire affairiste de la « Venise du Languedoc », qui a passé ses vacances de fin d’année… au Maroc. Après avoir transformé sa ville en un entrelacs de béton et de grues, l’édile dévoile une facette insoupçonnée de sa personnalité sur Instagram, celle d’un amateur de nature, de grands espaces et de vues dégagées. Une ironie qui n’échappe à personne.
Voir cette publication sur Instagram
Sur ses clichés de vacances, François Commeinhes apparaît détendu, presque hors du temps, au milieu de paysages idylliques. Palmiers, sable doré, couchers de soleil sur une mer scintillante, et même quelques animaux paisibles en arrière-plan. Un cadre à des années-lumière des chantiers permanents, des parkings à étages et des barres d’immeubles qui dominent désormais l’horizon sétois.
Car, à Sète, les espaces respirables se font rares. La ville est saturée, son identité d’antan noyée sous des tonnes de béton et des projets immobiliers controversés. Le contraste entre la vie « rêvée » du maire affairiste condamné et le quotidien des sétois est saisissant. Ceux qui subissent les nuisances d’une densification urbaine effrénée pourraient percevoir ces images comme une provocation, voire une insulte. Ils pourraient même se demander pourquoi François Commeinhes n’a pas choisi d’imprégner Sète de cette nature et de ces grands espaces qu’il considère comme étant « le bonheur ».
Mais ces publications sur Instagram n’ont rien d’un hasard. François Commeinhes, habituellement discret sur sa vie privée, sortirait-il soudain de sa réserve pour détourner l’attention ? Faut-il y voir un signe d’une pression croissante, alors qu’il attend la décision de la Cour de Cassation pour tenter d’échapper à une inéligibilité ? Même la douce mélodie de Christophe Maé, choisie pour accompagner ses vidéos, semble refléter une certaine mélancolie. Le maire bétonneur commencerait-il à mesurer l’étendue des dégâts, non seulement pour sa ville, mais aussi pour sa carrière politique ?
En attendant, une pensée pour les habitants de Sète, qui n’auront pas, eux, le luxe de s’évader dans un havre de paix pour échapper au chaos urbain qui se profile. Une pensée, aussi, pour les générations futures, condamnées à hériter de barres de béton, de dettes colossales et des souvenirs d’une ville qui, autrefois, respirait. François Commeinhes, quant à lui, continuera de profiter, quoi qu’il advienne, de vastes paysages et de la nature, loin des tracas de ceux qu’il administre.
Et si, finalement, le vrai luxe, ce n’était pas la nature, mais le pouvoir de choisir où l’on vit ? Une question qui restera, comme les grues à Sète, suspendue au-dessus de nos têtes.
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Sète
Sète : La ville condamnée pour une promesse d’embauche non respectée
Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Sète a été condamné pour préjudice moral envers une ancienne employée. Ce jugement, rendu en fin d’année, met en évidence les conséquences graves d’une gestion défaillante du CCAS sous la direction de Jocelyne Gizardin.
En août 2021, une professionnelle expérimentée dans le secteur social reçoit un appel de la direction des ressources humaines de la commune, lui annonçant que sa candidature au poste de chef du service insertion solidarité a été retenue. Un courrier officiel daté du 12 août 2021 confirme cette décision, précisant une prise de poste fixée au 11 octobre 2021.
Rassurée par ces démarches, la candidate démissionne de son poste précédent à Trappes et organise un déménagement à 700 kilomètres, emportant avec elle son fils âgé de 15 ans. Ce dernier est inscrit au lycée Jean Mermoz à Montpellier pour la rentrée 2021/2022. Tout semblait prêt pour un nouveau chapitre.
Cependant, à sa grande surprise, le 8 septembre 2021 soit à peine un mois après la confirmation écrite de son embauche et son déménagement, le CCAS lui adresse un courrier laconique. En objet, on peut lire, « Annulation de recrutement ». La raison ? Le poste n’est finalement plus vacant. Ce revirement brutal, intervenu alors que tout était mis en place pour son arrivée, plonge la candidate dans un état de stupéfaction.
Cette rupture d’embauche n’a pas seulement affecté sa carrière, mais a également bouleversé sa vie personnelle et familiale. Obligée de retourner en région parisienne, elle a réussi à retrouver un emploi à Châtillon après quelques mois, d’abord en contrat temporaire, puis en tant que directrice adjointe. Pendant ce temps, son fils de 15 ans, tout juste installé à Montpellier, a dû vivre seul dans un appartement, à des centaines de kilomètres de sa mère, afin de poursuivre sa scolarité. Des frais inutiles, des nuits d’angoisse et un éloignement forcé de son enfant mineur viennent s’ajouter à une humiliation professionnelle.
Face à cette situation, la candidate saisit la justice et demande réparation. Elle réclame 21 000 euros pour couvrir la perte financière, les frais liés au déménagement et le préjudice moral. Toutefois, le tribunal administratif de Montpellier n’a retenu que la dimension morale du préjudice. Si la perte financière n’a pas pu être prouvée, les juges ont reconnu l’impact psychologique et les troubles causés par cette rupture fautive. Le CCAS a été condamné à lui verser 2 000 euros, ainsi que 1 500 euros pour couvrir les frais de justice.
Pour cette mère et salariée, la décision judiciaire représente une forme de reconnaissance des épreuves traversées. Elle illustre également à quel point les défaillances dans la gestion du CCAS et des ressources humaines de la ville de Sète peuvent bouleverser des vies. À Sète, l’hospitalité légendaire semble parfois se résumer à un aller-retour de 700 kilomètres. Espérons que la candidate, malgré cette expérience amère, gardera de la ville le souvenir d’une promenade au bord des canaux, plutôt que d’une plongée dans les eaux troubles du CCAS.
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Caty ciancilla
8 mai 2021 at 13 h 34 min
Voilà, qu’elles s’occupent des dealers et qu’elles fichent la paix aux sans abri, ces langues de vipères…