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2024 : l’Europe sous le choc d’une année climatique extrême

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Entre records de chaleur et inondations dévastatrices, le continent a subi de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique.

L’année 2024 restera gravée dans les annales comme une période de bouleversements climatiques majeurs en Europe. Le continent a enregistré des températures sans précédent, tout en subissant des inondations d’une ampleur exceptionnelle, illustrant la dualité des impacts liés au réchauffement planétaire. Près d’un tiers des cours d’eau européens ont débordé, provoquant des dégâts matériels estimés à 18 milliards d’euros et causant la mort de plus de 300 personnes.

Les épisodes pluvieux extrêmes se sont enchaînés tout au long de l’année, avec des précipitations record dans plusieurs régions. En septembre, la tempête Boris a déversé l’équivalent de trois mois de pluie en cinq jours, inondant huit pays d’Europe centrale et orientale. Quelques semaines plus tard, des intempéries meurtrières ont frappé l’Espagne, emportant 232 victimes dans la province de Valence. Les fleuves comme la Tamise ou la Loire ont atteint des niveaux historiques, témoignant de l’intensité des phénomènes météorologiques.

Si l’Europe occidentale a été confrontée à des pluies diluviennes, l’est du continent a, à l’inverse, connu des conditions plus sèches et plus chaudes. Cette disparité reflète les perturbations des systèmes de pression atmosphérique, exacerbées par une hausse globale des températures. Les scientifiques soulignent que l’air plus chaud et plus humide a amplifié la violence des tempêtes, conformément aux prévisions du GIEC.

Avec un réchauffement deux fois plus rapide que la moyenne mondiale depuis les années 1980, l’Europe est devenue un épicentre des bouleversements climatiques. Les glaciers fondent à un rythme alarmant, tandis que les températures maritimes atteignent des sommets. Malgré une légère amélioration dans les plans d’adaptation des villes européennes, près de la moitié d’entre elles restent insuffisamment préparées face à ces événements extrêmes. Les experts appellent à une mobilisation urgente, rappelant que chaque dixième de degré évité compte pour limiter les risques futurs.

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