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Société

ZFE supprimées : la ministre fustige une « alliance toxique » contre la santé publique

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Le gouvernement dénonce un vote « irresponsable » mettant en péril la qualité de l’air, après l’abandon controversé des zones à faibles émissions.

L’exécutif monte au créneau après le vote surprise de l’Assemblée nationale visant à supprimer les ZFE. La ministre en charge de l’écologie a vivement critiqué cette décision, qualifiant les motivations des parlementaires de « cyniques » et « démagogiques ». Elle rappelle que ces zones protègent les populations des effets mortels de la pollution atmosphérique, responsable de milliers de décès prématurés chaque année en France.

Le texte a été adopté grâce à une coalition hétéroclite rassemblant l’extrême droite, une partie de la droite traditionnelle et des élus de la gauche radicale, malgré l’opposition ferme du gouvernement. La ministre déplore un débat tronqué, où les enjeux sanitaires ont été occultés au profit de postures politiques. Elle accuse certains élus d’avoir instrumentalisé le sujet pour flatter leur électorat, en alimentant des « mensonges » sur une prétendue exclusion des ménages modestes.

Des dérogations existent pour permettre aux véhicules anciens d’accéder ponctuellement aux métropoles concernées, notamment pour des raisons médicales ou familiales. Le gouvernement souligne par ailleurs ses efforts pour accompagner la transition écologique, avec un budget dédié en hausse constante. La ministre pointe du doigt certaines incohérences fiscales, comme la taxation désavantageuse de l’électricité française, pourtant moins polluante que les énergies fossiles importées.

Ce revers politique intervient dans un contexte de tensions sur les questions environnementales, où les mesures contraignantes font l’objet de vives contestations. L’exécutif maintient que les ZFE constituent un outil indispensable pour améliorer la qualité de l’air dans les grandes villes, tout en promettant des solutions d’accompagnement pour les automobilistes les plus fragilisés.

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