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Violences juvéniles : l’État impuissant face à une jeunesse en crise

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Les Français s’alarment de l’explosion des actes criminels commis par des adolescents, tandis que les mesures gouvernementales semblent dérisoires.

La société française est sous le choc. Ces derniers mois, plusieurs affaires sordides impliquant des mineurs ont défrayé la chronique : une surveillante scolaire assassinée, un adolescent poignardé à mort, une lycéenne tuée dans son établissement. Ces drames mettent en lumière une délinquance juvénile de plus en plus violente et précoce, face à laquelle les pouvoirs publics paraissent dépassés.

Selon une récente étude, près de 90 % des citoyens jugent insuffisantes les actions menées par l’État pour endiguer ce phénomène. L’interdiction de vente de couteaux aux mineurs, mesure phare annoncée récemment, est perçue comme une réponse bien trop faible au regard de l’ampleur du problème. Une large majorité de la population réclame des sanctions plus sévères, y compris à l’encontre des parents des jeunes délinquants.

Les chiffres sont éloquents : dans près de six cas sur dix, les auteurs de vols ou d’agressions sont âgés de moins de 16 ans. Cette précocité dans le passage à l’acte inquiète autant que la brutalité des crimes commis. Face à cette réalité, l’impression d’abandon domine, nourrie par le sentiment que la justice et les institutions ne parviennent pas à enrayer la spirale de la violence.

Alors que les faits divers tragiques se multiplient, le fossé se creuse entre les attentes des citoyens et les réponses apportées. Le débat sur la responsabilité pénale des mineurs, ainsi que sur le rôle des familles, s’intensifie dans un climat de défiance grandissante envers les autorités. Sans une politique plus ferme et coordonnée, la crise de confiance risque de s’aggraver.

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