Culture
Un trio Podalydès/Kiberlain hilarant, tendre et connecté
Sandrine Kiberlain « pressurisée » par les « conf call », Denis Podalydès en papa-poule « prêt à se réinitialiser »: « Les Deux Alfred », que Bruno Podalydès a présenté lundi à Deauville, est un film hilarant sur un monde du travail en « H24 », un « futur » particulièrement « proche » depuis le confinement, selon le réalisateur.
« C’est un film de futur proche que j’ai écrit il y a deux ans. Mais là avec le confinement, ça s’est vraiment accéléré. J’étais sidéré. La visioconf ce n’était pas si répandu que ça. Maintenant, c’est devenu quotidien », relève dans un entretien à l’AFP Bruno Podalydès, réalisateur et acteur de ce long métrage qui sortira le 13 janvier.
Sélectionné pour l’édition 2020 de Cannes, annulée à cause du Covid-19, « Les Deux Alfred » a été ovationné pendant près de cinq minutes dimanche soir par le public du festival de cinéma américain de Deauville après sa projection hors compétition.
Le film est né « d’une envie assez ancienne de raconter l’histoire d’un homme obligé de cacher sa paternité pour trouver du travail. J’ai été père et puis j’ai découvert que des femmes cachaient leur maternité pour pouvoir travailler. Ça m’avait choqué à l’époque », poursuit ce père de famille de 59 ans.
Alexandre (Denis Podalydès), 55 ans, doit prouver à sa femme, qui vient « ponctuellement » de le quitter, qu’il peut s’occuper de leurs deux jeunes enfants et être autonome financièrement. Il postule chez « The Box », vante ses qualités (« gentillesse, honnêteté, indulgence ») dans un langage châtié qui contraste avec celui de son employeur potentiel truffé d’anglicismes. Le quinquagénaire s’adapte, se dit « prêt à opérer les mises à jour nécessaires », au « reset ». Et il est embauché dans cette vague agence de communication sur un poste de « reacting process ». « Ne me demande pas ce que c’est, mais c’est remarquablement payé », confie Alexandre à Arcimboldo (Bruno Podalydès), qui se fait appeler ainsi en raison de son nez en aubergine. Les deux hommes viennent de faire connaissance devant la crèche.
– « H24 et no child » –
« J’ai mélangé les vrais termes et inventé des faux mots. Reacting process, c’est bidon. Mais quand on forwarde, c’est tout le langage des machines qui déteint sur nous. On ne se rend plus compte », s’inquiète le cinéaste « ni geek ni anti » technologie inspiré par le philosophe Bernard Stiegler.
Reste que dans cette start-up, « c’est H24 et no child ». Car dans cette entreprise dotée de tables de ping-pong, de trampoline, de bacs à bonbons, il est malvenu d’être parent.
S’ensuit une série de péripéties pour faire sortir la progéniture de l’écran des visioconférences ou la faire garder lorsqu’Alexandre est convoqué à 21h00 des « galettes des kings ». Le spectateur qui a télétravaillé en confinement rit jaune, tout comme lorsque Séverine (Sandrine Kiberlain), « N+1 » d’Alexandre, est au bord de la crise de nerf parce que la technique « part en vrille ».
Arcimboldo arrive alors comme l’homme providentiel. Lui qui collectionne les petits boulots « à coups d’applis » (garde de personnes âgées, collecteur de drones, manifestant remplaçant) et « se croit autonome », relève le réalisateur.
Au passage, on croise un jeune livreur au bord de l’asphyxie ou un chauffeur de taxi ubérisé aux yeux écarquillés qui roule depuis quatorze heures.
Le salut viendra de la tendresse plus ou moins masquée de tous les personnages, et de la jeunesse. Les deux Alfred, c’est le nom des doudous du dernier né d’Alexandre. « Quand on respire un doudou, on oppose quelque chose entre le monde réel et l’intimité, c’est une protection. Mais c’est aussi le mistigri », la responsabilité dont on essaye de se débarrasser auprès de l’autre parent, détaille Bruno Podalydès.
Dans le film, les adultes demeurent longtemps résignés. Mais dans la société, « ça pointe partout », estime le réalisateur réconforté de voir des « gilets jaunes qui reprennent goût à la politique » ou par Greta Thunberg.
Chloé COUPEAU
Culture
Fraude fiscale : Shakira écope de 3 ans avec sursis et d’une amende de 7,3 millions d’euros
La star colombienne devra s’acquitter d’une amende de 7,3 millions d’euros, négociée lundi dans le cadre d’un accord avec le parquet espagnol.
La célèbre chanteuse colombienne Shakira a conclu un accord avec le parquet espagnol, mettant fin à un procès très médiatisé pour fraude fiscale. L’accord, qui inclut une reconnaissance de culpabilité de la part de l’artiste, a été annoncé aujourd’hui au tribunal de Barcelone.
Shakira, arrivée au tribunal à 9h du matin, vêtue d’un élégant ensemble rose, a accepté les termes de l’accord qui comprenent une peine de prison de trois ans avec sursis et une amende substantielle de 7,3 millions d’euros. Cette amende représente environ 50% de la somme due en taxes impayées, selon les informations fournies par le tribunal.
Cet accord marque la fin d’une affaire qui a captivé l’attention internationale, le parquet accusant initialement Shakira de ne pas avoir payé d’impôts en Espagne pour les années 2012 à 2014. Selon les lois fiscales espagnoles, Shakira était considérée comme résidente fiscale du pays, ayant passé plus de 183 jours par an en Espagne pendant cette période.
Bien que Shakira ait reconnu sa culpabilité devant le juge, elle continue de clamer son innocence dans un communiqué transmis par ses avocats. Elle explique avoir choisi cette voie pour protéger sa carrière et le bien-être de ses enfants, évitant ainsi « des années » de procédure judiciaire. « J’avais deux options : continuer à me battre jusqu’au bout, ou refermer ce chapitre de ma vie », déclare la chanteuse, soulignant son désir de se concentrer sur ses enfants et sa carrière musicale.
La décision de Shakira de conclure cet accord et de payer l’amende a évité un procès prolongé qui aurait pu sérieusement nuire à sa réputation et à sa carrière. Le parquet avait initialement requis une peine de huit ans et deux mois de prison et une amende de 23,8 millions d’euros.
Cet accord met fin à une saga judiciaire complexe et soulève des questions sur les implications pour d’autres célébrités et leur gestion fiscale. Shakira, cependant, semble prête à tourner la page et à se concentrer sur l’avenir.
Culture
Monsieur Le Prof à Sète : Une rencontre éclairante à la Librairie L’Echappée Belle
William Lafleur, alias Monsieur Le Prof, en dédicace à Sète pour son nouveau livre sur la crise de l’enseignement.
La librairie L’Echappée Belle de Sète s’apprête à accueillir un événement littéraire marquant. William Lafleur, mieux connu sous son pseudonyme de Monsieur Le Prof sur les réseaux sociaux, sera présent ce jeudi à partir de 18h30 pour une séance de dédicaces exceptionnelle.
Cette rencontre avec le public fait écho à la sortie de son ouvrage intitulé « L’ex plus beau métier du monde ». Ancien enseignant jusqu’au 1er septembre, avant de prendre la décision de démissionner, William Lafleur propose un essai poignant et révélateur. S’appuyant sur des milliers de témoignages de ses collègues enseignants, il dresse un portrait sans concession de la réalité du terrain éducatif.
En 2022, il annonçait mettre fin à sa carrière d’enseignant en 2023. « L’ex plus beau métier du monde », publié chez Flammarion en septembre dernier, marque cette transition. Au-delà de son parcours personnel, l’auteur y dénonce la dégradation continue des conditions de travail au sein de l’Éducation nationale, un sujet qui suscite un vif intérêt et de nombreuses discussions dans le milieu éducatif.
Avec près de 260 000 followers sur les réseaux sociaux, l’auteur est devenu une figure incontournable, partageant régulièrement ses réflexions sur l’enseignement.
La librairie L’Echappée Belle à Sète invite donc tous les passionnés d’éducation, de littérature et les curieux à venir rencontrer William Lafleur pour un moment d’échange et de partage autour de son dernier ouvrage.
*Librairie L’Échappée Belle – 7 Rue Gambetta, 34200 Sète – 04 67 43 64 54
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
Culture
Eurovision 2024 : Le chanteur Slimane va représenter la France
L’artiste, meilleur vendeur d’albums dans le pays avec Vitaa en 2020, représentera la France du 7 au 11 mai 2024 à Malmö, en Suède.
Après une série de résultats mitigés à l’Eurovision, la France prend un virage stratégique en sélectionnant Slimane pour porter ses couleurs lors de l’édition 2024 du célèbre concours de la chanson. L’artiste de 34 ans, jouissant d’une solide carrière en France, a lui-même partagé la nouvelle sur ses réseaux sociaux ce mercredi 8 novembre. Slimane a su toucher le cœur de son public avec un message poignant : « Pour mes parents, pour ma fille, pour la France, pour toi… », accompagné du hashtag #Eurovision2024.
Avec des succès notables tels que « Des milliers de je t’aime », accumulant plus de 30 millions d’écoutes sur Spotify, Slimane ne manque pas de crédits à son actif. Son parcours musical, notamment marqué par une collaboration réussie avec Vitaa, a culminé avec leur album « Versus » en tête des ventes en France en 2020, et leur a valu une Victoire de la musique pour la chanson « Ça va ça vient ». Révélé au grand public par sa victoire dans « The Voice » en 2016, l’artiste est désormais prêt à conquérir l’Europe.
Ce soir, sur le plateau du journal de 20 heures de France 2, Slimane présentera « Mon amour », le morceau choisi pour séduire le public et le jury de l’Eurovision à Malmö, en Suède, du 7 au 11 mai 2024. L’espoir est permis pour l’équipe de France qui, selon Alexandra Redde-Amiel, cheffe de la délégation française et directrice des divertissements et jeux de France Télévisions, s’appuie sur « un artiste déjà dans le cœur des Français et au cœur d’une belle carrière ».
La France, qui n’a pas remporté le concours depuis Marie Myriam en 1977, semble s’inspirer de la stratégie gagnante de la Suède. En effet, l’année dernière, Loreen, victorieuse en 2012, a su réitérer son succès, confirmant l’approche suédoise de soutenir des artistes établis pour une reconnaissance internationale. Ce choix, révélé bien plus tôt que les années précédentes, est accueilli avec enthousiasme par les aficionados du concours, à l’instar de Stéphane Chiffre, responsable des Eurofans France.
La France, déterminée à retrouver le chemin de la victoire, se prépare donc pour une édition spéciale de l’Eurovision, qui célébrera en 2024 le cinquantième anniversaire de la première victoire de la Suède avec le titre mythique « Waterloo » d’ABBA. Avec un concours suivi par 162 millions de téléspectateurs l’an dernier selon les chiffres de la BBC, l’événement promet déjà d’être un rendez-vous incontournable.
-
ThauEn Ligne 1 mois
Découvrez Notre Application Mobile et Tablette !
-
SèteEn Ligne 2 mois
HLM de Sète : Un accord secret et une somme astronomique pour le départ de l’ancien directeur
-
ExclusifEn Ligne 5 mois
Sète – Bancs Publics : François Commeinhes fiche et matraque les opposants au parking
-
SèteEn Ligne 5 mois
Sète Agglopôle : graves accusations et dénonciation de fraude par un ex-chef de service
-
PlanèteEn Ligne 4 mois
Sète : une nouvelle ponte exceptionnelle d’une tortue Caouanne
-
SèteEn Ligne 2 mois
Team Reilles Kick-Boxing de Sète : Phare dans la nuit d’un quartier délaissé
-
SèteEn Ligne 5 mois
Sète : La ‘Fontaine des Fleurs Mouvantes’, une œuvre d’art au coût exorbitant
-
CultureEn Ligne 6 mois
Décès : l’humoriste Guillaume Bats est mort à l’âge de 36 ans