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Faits Divers

Un jeune Afghan interpellé à Lyon pour des liens présumés avec l’EI-K

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Les services antiterroristes français ont procédé à l’arrestation d’un ressortissant afghan soupçonné de servir de relais sur le territoire national à la branche centre-asiatique de l’organisation État islamique.

Un homme de vingt ans a été interpellé le 25 octobre dernier dans un centre de rétention administrative lyonnais par les agents de la Direction générale de la sécurité intérieure. L’individu, déjà connu des services pour apologie du terrorisme, est suspecté d’entretenir des contacts avec des membres de l’État islamique au Khorassan, la filiale de Daech active en Asie centrale. Les enquêteurs estiment qu’il aurait participé à la diffusion de contenus de propagande via les réseaux sociaux TikTok et Snapchat, tout en contribuant au financement de combattants par des virements bancaires et des transactions en cryptomonnaies.

Placé en garde à vue puis déféré devant la justice, le suspect a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et financement d’actes terroristes. Il conteste fermement toute appartenance à l’organisation. Son avocat n’a pour l’heure formulé aucune déclaration publique.

L’EI-K représente aujourd’hui une préoccupation majeure pour les services de renseignement français, qui le classent au premier rang des menaces terroristes pesant sur le territoire national. Cette branche particulièrement active recruterait principalement parmi les ressortissants d’Asie centrale ou du Caucase établis en Europe, utilisant parfois les flux migratoires pour étendre son influence. Plusieurs dossiers récents illustrent cette stratégie, depuis le projet d’attentat contre le marché de Noël de Strasbourg en 2022 jusqu’aux arrestations cette année dans la Sarthe et à Saint-Étienne de jeunes gens influencés par la propagande de l’organisation.

Alors que Daech voit son influence décliner au Moyen-Orient, l’EI-K affirme au contraire son dynamisme et son internationalisation. Les experts soulignent sa capacité à produire des messages de propagande dans de multiples langues et à développer ses capacités opérationnelles au-delà de sa zone d’origine. L’organisation est notamment tenue pour responsable de l’attaque de Moscou en mars dernier, qui avait causé la mort de 140 personnes.

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