Thau
Thau : les moules et palourdes peuvent à nouveau être savourées en toute confiance
Les résultats d’analyses rassurants permettent la levée des mesures de précaution.
Le préfet de l’Hérault a levé toutes les restrictions relatives à la récolte, à la pêche, au transport, à la commercialisation et à la consommation des moules et palourdes de l’étang de Thau. Cette décision intervient après la publication de résultats favorables d’analyses réalisées dans le cadre du réseau REPHYTOX, concernant la présence de toxines lipophiles dans ces coquillages.
Désormais, tous les coquillages provenant de l’étang de Thau peuvent être consommés en toute sécurité, sans aucune restriction. Il convient de souligner que les huîtres et les escargots n’ont jamais été soumis à ces restrictions et pouvaient être consommés normalement.
Cette levée des mesures de précaution est une excellente nouvelle pour les pêcheurs, les professionnels de l’aquaculture et les amateurs de fruits de mer de la région. L’étang de Thau, réputé pour la qualité de ses moules et palourdes, retrouve ainsi toute sa liberté de commercialisation et la consommation.
Les autorités restent cependant vigilantes et continueront de surveiller la qualité des coquillages de l’étang de Thau à travers des analyses régulières. Ces contrôles permettront de s’assurer que la levée des restrictions demeure sans risque pour la santé publique.
Bouzigues
Bouzigues en ébullition : crise municipale sans précédent autour du maire, Cédric Raja
Une crise politique agite le paisible village de Bouzigues : accusations de clientélisme, division au sein de la majorité, et une opposition pas au niveau.
Au premier regard, Bouzigues apparaît comme un paisible village bordant l’étang de Thau, loin des tumultes politiques qui agitent d’autres communes de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM). Mais sous ce voile de sérénité, la tempête gronde. Au centre de cette crise, le maire, Cédric RAJA, est assiégé par les reproches et mécontentements de ses propres élus de la majorité, pointant une gestion discutable et qui ne va pas dans le sens des administrés.
Au cœur des préoccupations : des contrats alloués sans mise en concurrence à des sociétés de maçonnerie, des baux municipaux attribués à des proches du maire sans l’aval du conseil municipal, ou encore des terrains classés vendus à des prix défiant toute concurrence à sa première adjointe. Un climat de défiance s’installe progressivement à Bouzigues, faisant craindre à certains une « roue libre » du nouveau maire.
Face à cette situation explosive, dix élus de la majorité sur seize ont décidé de se rebeller contre ce qu’ils perçoivent comme du clientélisme s’immisçant dans les rouages de la commune. La rébellion a débuté en juillet 2023 lorsque ces élus ont massivement voté contre la demande de transfert de la séquence « éviter, réduire, compenser » (ERC) à la SAM, allant ainsi à l’encontre de l’avis du président François Commeinhes. Le prochain acte se déroulera cet après-midi, alors que les élus mécontents se réuniront autour du conseil municipal prévu à 17 heures. Selon nos informations, ils pourraient soit boycotter la séance pour entraver la tenue de l’assemblée en ne remplissant pas le quorum, soit être présents et voter contre tous les ordres du jour, paralysant ainsi la gestion de la commune.
La situation est devenue si préoccupante que certains envisagent de solliciter le Procureur de la République de Montpellier, inquiets face à ce qu’ils perçoivent comme de graves irrégularités.
En dépit de ces tensions, le maire Cédric RAJA n’est pas totalement isolé. L’influence du président de SAM, François Commeinhes, demeure perceptible, notamment à travers le soutien de deux élues, Alicia JAMMA et Elodie KERBIGUET. Leur rôle exact dans cette crise sera scruté dans nos futures éditions.
Au sein de cette crise qui ébranle la majorité municipale, le rôle de l’opposition suscite des questionnements majeurs. L’ancienne maire, Eliane ROSAY, semble davantage encline à apporter son soutien au maire actuel, malgré les critiques croissantes concernant sa gestion, que de dénoncer les agissements de cet édile accusé de pratiquer le clientélisme depuis le début de son mandat. Ce positionnement laisse perplexe de nombreux membres de la majorité municipale. Les habitants de la commune se retrouvent ainsi dans une situation inhabituelle où ce sont les élus de la majorité qui sont contraints de remplir le rôle de l’opposition, créant une atmosphère politique des plus étonnantes.
Bouzigues, autrefois préservé des maux du clientélisme et de l’entre-soi politique, se trouve désormais plongé dans un climat politique tendu. Un maire inexpérimenté semble avoir succombé à l’excès de pouvoir, tandis que les élus de la majorité se divisent entre ceux qui servent les intérêts des habitants et ceux qui soutiennent le maire pour des gains personnels. L’opposition, quant à elle, reste muette et semble complice de ce triste spectacle qui entache l’image de la commune. Les prochains développements de cette crise municipale retiennent l’attention de tous, alors que la tranquillité de ce village autrefois préservé semble aujourd’hui bien compromise.
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Sète
Pontiers Sétois : La grève touche à sa fin
MISE À JOUR : Avancées significatives dans les négociations entre les Pontiers et la Région Occitanie
Dans une récente évolution de la situation, un projet d’accord a été signé par le conseiller régional Sébastien Denaja au nom du Conseil Régional. Ce projet prévoit une augmentation du régime indemnitaire des pontiers, répondant ainsi à leurs revendications pour une revalorisation de leurs fonctions.
La prochaine étape dans cette série de négociations sera une réunion prévue fin octobre, où les pontiers et les syndicats seront reçus pour finaliser cet accord. En conséquence, bien que le préavis de grève ait été suspendu, il demeure en vigueur en attendant la conclusion définitive de cet accord.
La demande de revalorisation des pontiers reste sans réponse, malgré l’urgence des festivités à venir.
La tension monte entre les pontiers du service Dragage, ponts et maintenance portuaire (Dirmer) et la Direction des Ressources Humaines de la Région Occitanie. Suite à une rencontre mercredi avec la DRH, les pontiers n’ont obtenu aucune réponse officielle quant à leur demande de revalorisation liée à leur groupe de fonction. Soit une augmentation nette de 50€ seulement par pontier dans le budget conséquent de la Région Occitanie. Face à ce silence, un préavis de grève, couvrant la période du 28 septembre au 31 décembre 2023, a été déposé par les syndicats CGT et Force Ouvrière.
Les revendications des pontiers s’appuient sur une mise en place récente du régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP). Actuellement placés dans le groupe de fonction (GF) 3, ils aspirent à une reclassification en raison de l’évolution de leur métier, particulièrement avec la mise en place du Poste de Commande Centralisé (PCC). Ils estiment que la technicité et l’expertise nécessaires pour opérer le PCC justifient pleinement cette demande de montée en grade.
Aujourd’hui, l’enjeu devient crucial. En effet, Sébastien Denaja, Conseiller Régional dans la majorité de la Présidente Delga, a exhorté les pontiers à ouvrir les ponts ce week-end pour célébrer le 350e anniversaire de la ville. Cette grande initiative prévoit d’accueillir de nombreux bateaux, offrant ainsi aux citoyens et aux touristes une fête mémorable. Toutefois, les pontiers ont clairement fait savoir qu’en l’absence de réponse à leur demande, les ponts resteront fermés durant les festivités.
La détermination des pontiers est palpable. Si aucune réponse n’est donnée d’ici le 15 octobre, ou si cette dernière s’avère négative, ils envisagent de partir en grève illimitée, mettant potentiellement en péril les opérations portuaires pour le reste de l’année.
Les syndicats CGT et Force Ouvrière se disent ouverts à la discussion et attendent un signe de la Région. La balle est désormais dans le camp de la collectivité, et les heures à venir seront décisifs pour l’avenir des pontiers et le bon déroulement des festivités de la ville. Une rencontre est prévue ce jour à 14h30 au Parlement de la Mer à Sète pour tenter de trouver une sortie de crise.
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Frontignan
Sète Agglopôle : Un président désavoué toujours soutenu par Michel Arrouy
Malgré les vents contraires, François Commeinhes peut compter sur l’appui indéfectible du maire de Frontignan, Michel Arrouy.
Ce jeudi, à 17 heures, le conseil communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) se réunira à Villeyrac, marquant ainsi la rentrée politique pour les élus communautaires. Cependant, les mois récents ont été tumultueux au sein de la SAM, avec un désaveu significatif de la part de certains de ses vice-présidents et des critiques grandissantes envers François Commeinhes, son président.
Au cœur de la controverse se trouve une augmentation de 75 % de la taxe foncière que quatre vice-présidents de la SAM ont rejetée en bloc. De plus, un événement majeur, passé quasiment inaperçu cet été, a exposé la fragilité de la direction de François Commeinhes au sein de cette assemblée communautaire.
En juin 2023, François Commeinhes a demandé aux communes affiliées à la SAM de soumettre au vote de leurs conseils municipaux le transfert de la séquence « éviter, réduire, compenser » (ERC), qui relève actuellement de leur compétence, vers la communauté d’agglomération. Ce transfert a été l’occasion d’évaluer le sentiment général à l’égard de la présidence de François Commeinhes parmi les conseillers municipaux n’appartenant pas à la SAM.
Dans la lignée du mécontentement général envers la gestion de François Commeinhes, les conseillers municipaux des communes ont exprimé ouvertement leur désaccord et ont rejeté ce transfert de compétences. Sur les 14 communes concernées, 6 ont opposé leur refus. Soit quasiment la moitié des communes qui sont contre ce nouveau transfert de compétences à la SAM.
Les conseils municipaux de Mèze, Mireval, Montbazin, Balaruc-le-Vieux, Loupian et Bouzigues se sont tous prononcés contre la volonté de François Commeinhes, généralement en accord avec leur maire. Cependant, à Bouzigues, un fait notable s’est produit lorsque Cédric Raja a cherché à suivre la ligne du président de la SAM. Sa tentative a été violemment rejetée par une courageuse majorité municipale, isolant ainsi le maire de Bouzigues dans sa décision.
Selon nos informations, le motif avancé dans le refus des communes concernées est que de nombreux transferts de compétences profitent à la ville de Sète au détriment des autres communes. De plus, de nombreux problèmes de fonctionnement persistent au sein de la SAM. Ainsi, l’heure ne semble pas venue d’accorder un transfert supplémentaire qui pourrait une fois de plus défavoriser les communes qui se considèrent comme invisibles. Il reste à observer si ce transfert de compétences vers la SAM est juridiquement possible désormais, quand un grand nombre s’y oppose.
Malgré ces revers, François Commeinhes fera sa rentrée rentrée politique à la SAM avec confiance. Le maire affairiste de Sète garde toujours une faible majorité pour faire passé les délibérations discutable dans cette assemblée grâce au soutien indéfectible du maire socialiste de Frontignan, Michel Arrouy, et des conseillers communautaires frontignans qui l’accompagnent. Cette solidarité persistante soulève des questions sur les liens entre les politiciens locaux, en particulier lorsque leurs antécédents politiques sont variés.
Bien que François Commeinhes ait bénéficié du soutien de Robert Ménard lors des élections sénatoriales de 2014, il semble que le maire socialiste de Frontignan n’ait aucun problème à collaborer avec des individus ayant des liens passés avec l’extrême-droite. Il est à rappeler que le maire de Béziers avait annoncé, lors d’un meeting en soutien à Sébastien Pacull à Sète le 21 janvier 2020, qu’il avait contribué à mobiliser les voix des environs de Béziers afin de garantir à François Commeinhes un siège au Palais du Luxembourg. Manifestement, cela ne semble pas poser de problème au maire socialiste de Frontignan quand il s’agit de faire des affaires politiques, bien qu’il soit très enclin à dénoncer la montée de l’extrême droite dans sa commune.
Alors que la SAM traverse une période d’incertitude politique, l’énigme persistante demeure : jusqu’où ira le soutien indéfectible de Michel Arrouy envers François Commeinhes, quel que soit le prix à payer sur le plan politique ? Le conseil communautaire de ce jeudi pourrait donner quelques éléments de réponse à cette énigme politique.
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À LIRE AUSSI > Frontignan : le maire socialiste et les élus écologistes vont trahir les électeurs de gauche
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