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Thau

Thau : Deux grèves consécutives du personnel soignant dans les hôpitaux

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La CGT appelle le personnel hospitalier à faire grève. Spécifiquement les infirmiers anesthésistes et les techniciens de laboratoire. Ils se mobilisent respectivement aujourd’hui et demain.

Tandis que ses conditions de travail se dégradent et que la rentabilité de l’hôpital prime sur les soins accordés aux patients, le personnel hospitalier fait aussi face au Covid-19. Depuis plus d’un an que l’épidémie perdure, il est éprouvé par la fatigue et le surmenage qu’il subit.

Par conséquent, la CGT des Hôpitaux du Bassin de Thau a donc appelé les soignants à se mobiliser. Aujourd’hui, ce sont les infirmiers anesthésistes qui se rassemblent. Réunis devant les hôpitaux de France – Saint-Clair à Sète – ils revendiquent une reconnaissance législative, réglementaire et financière à hauteur de leur niveau de formation professionnelle. Ils demandent aussi le respect du cadre réglementaire leur accordant des compétences exclusives pour la composition des équipages Smur et la reconnaissance dans tous les secteurs de la pénibilité de leur exercice professionnel. Enfin, ils craignent que les « infirmiers en pratiques avancée » (formés en 4 ans pour certains secteurs comme la cardiologie ou la diabétologie) deviennent des infirmiers anesthésistes moins coûteux à l’État.

Élément très polyvalent, l’infirmier anesthésiste intervient aussi bien au bloc opératoire que dans les services de réanimation ou dans les véhicules d’urgence. Sa tâche est de veiller au bon endormissement du patient mais surtout à son réveil. Pour ce faire, un infirmier anesthésiste doit effectuer au moins 7 ans d’études avant de pouvoir exercer ses fonctions : 3 ans d’études d’infirmier, 2 ans minimum d’exercice puis 2 ans de spécialisation en anesthésie. Aujourd’hui, ils sont près de 11 000 en France et réalisent 13 à 15 millions d’anesthésies annuelles.

Demain, ce seront les techniciens de laboratoire qui se réuniront une fois encore devant les hôpitaux de France. En effet, ceux-ci ont vu leur charge de travail s’intensifier de par l’analyse des test Covid. À l’échelle nationale, ils demandent une revalorisation salariale, un dégel du point d’indice, la reconnaissance du degré de qualification à un niveau licence et l’accès aux formations de niveau master pour tous. À Sète, ils revendiqueront en plus la création d’un poste supplémentaire et l’extension du secteur bactériologie et biologie moléculaire.

Ces rassemblements servent de préambule au mouvement de grève nationale qui se tiendra le 15 juin. La pandémie sévit depuis plus d’un an et le plan blanc a été décrété à travers les hôpitaux de France. Il implique un travail plus soutenu, avec un besoin accru de personnel et de matériel. Il implique une augmentation du personnel assigné. Ainsi, bon nombre de soignants ne pourront pas manifester. C’est par exemple le cas des infirmières anesthésistes assignées au bloc opératoire. Le personnel se retrouve donc brimé, contraint de ne pas manifester pendant que les conditions dans lesquelles il exerce continuent de se détériorer.

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Gigean

Gigean : démission du directeur général des services, le troisième en 4 ans !

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©MairiedeGigean

La crise politique s’intensifie dans la commune de Gigean avec la démission du directeur général des services (DGS), Léo Sendra, tandis que les tensions internes perdurent.

La commune de Gigean traverse une nouvelle tempête politique avec la démission du directeur général des services (DGS), Léo Sendra. Annoncée début février 2024 par l’intéressé lui-même via un courriel adressé à l’ensemble des élus, cette démission marque un nouveau tournant dans la crise qui secoue la municipalité, déjà fragilisée par une série de départs notables. Ce nouveau départ devrait être officialisé dans les prochains jours.

Léo Sendra, dont la gestion professionnelle et les qualités humaines, sont grandement appréciées en interne, quitte ses fonctions au milieu d’un climat politique tumultueux, marqué par des luttes de pouvoir internes. Cette décision intervient dans un contexte où Gigean a déjà enregistré une série de départs significatifs, notamment celui d’un cadre A en charge de l’urbanisme, qui a également sollicité ces dernières semaines sa mutation. La commune a également été secouée en septembre 2023 par une vague massive de départs dans la police municipale, causée par la gestion « autoritaire » du maire Marcel Stoecklin, suscitant des inquiétudes quant à la gouvernance locale et la gestion des services publics.

Cette annonce survient également après l’incident survenu lors d’une réunion des élus de la majorité, où une altercation physique entre deux élues, Hélène Auge et Leïla Bertes. Cet épisode découle d’un désaccord concernant l’utilisation de fonds publics lors d’une soirée caritative. Les élus impliqués dans cette altercation ont dû se rendre à la gendarmerie pour s’expliquer, une enquête est toujours en cours.

En réaction à ces tensions, le maire Marcel Stoecklin avait envisagé de démissionner et de transmettre son poste à son troisième adjoint, Alain Bertes, contournant ainsi son premier adjoint, Marc Gonzalez, avec qui il était en conflit. Cette tentative de négociation a soulevé des questions sur le respect des règles démocratiques et a exacerbé la tension politique à Gigean, où Marcel Stoecklin semblait être dans une impasse.

La démission de Léo Sendra constitue un nouveau défi pour la municipalité de Gigean, qui devra chercher à restaurer la stabilité au sein de son administration. Marcel Stoecklin enregistrera bientôt son quatrième DSG en quatre ans, soit une moyenne d’un DGS par an depuis sa prise de pouvoir. Ce nouveau départ marque un nouveau chapitre dans la saga politique en constante évolution de Gigean, soulignant l’urgence d’une résolution constructive des conflits internes pour garantir le bon fonctionnement de la commune.

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À LIRE AUSSI > Gigean : Le maire envisage de démissionner et consulte en Préfecture de l’Hérault

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Mèze

Mèze : Confrontation entre François Commeinhes et Thierry Baëza sur l’accueil des gens du voyage

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Mèze : Confrontation entre François Commeinhes et Thierry Baëza sur l'accueil des gens du voyage
@VilledeMèze

Une situation tendue se dessine à Mèze alors que la tension monte entre François Commeinhes et le maire Thierry Baëza. Le sujet brûlant qui alimente cette nouvelle polémique : l’accueil des gens du voyage.

Depuis quelques semaines, une quarantaine de caravanes des gens du voyage occupent illégalement le stade municipal de Balaruc-le-Vieux, en face du centre commercial Carrefour. Alors que la gendarmerie leur a demandé de partir et que l’aire de Frontignan est fermée pour travaux, ces voyageurs ont trouvé un nouveau refuge dimanche soir à Gigean, près de la piscine intercommunale. Face à cette situation, François Commeinhes et son équipe ont pris l’initiative d’intervenir en ouvrant en urgence l’aire de grand passage de Mèze, sans même en informer le maire de Mèze.

Cependant, cette décision a été accueillie avec fermeté par Thierry Baeza, maire de Mèze. En effet, l’aire de passage de Mèze est soumise à des règles strictes, ne pouvant accueillir les voyageurs que du 1er avril au 31 octobre, conformément à ses statuts. Pour faire respecter cette réglementation, Thierry Baeza a ordonné le blocage de l’aire par ses services, utilisant du sable et du béton. Malgré cela, François Commeinhes a fait retirer ces blocs en fin de journée pour permettre l’installation des voyageurs.

Cette action unilatérale a suscité l’indignation de Thierry Baeza, dénonçant un abus de pouvoir flagrant de la part du président de la SAM. « Encore une fois, les règles sont bafouées ! », s’est insurgé le maire de Mèze. Il souligne également le non-respect de la réglementation par Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), qui a ouvert l’aire de grand passage de Mèze à un groupe de gens du voyage sans en informer les autorités locales.

Thierry Baeza a déclaré envisager sérieusement le dépôt d’une plainte contre la SAM pour ces manquements et ce passage en force. Il insiste sur le fait que la ville de Mèze est en parfaite conformité avec le schéma départemental d’accueil des gens du voyage, contrairement à d’autres entités telles que SAM et la Ville de Sète, qui ne respectent pas ces dispositifs pourtant obligatoires. Il refuse que sa ville soit la victime des négligences des autres municipalités et de l’intercommunalité.

Cette récente intensification du débat sur l’accueil des gens du voyage souligne les tensions durables au sein de la SAM entre les élus, mettant en évidence des divergences profondes quant à la gestion de cette administration.

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Bouzigues

Crise politique à Bouzigues : Le budget municipal rejeté une seconde fois

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Bouzigues en ébullition : crise municipale sans précédent autour du maire, Cédric Raja

C’est une impasse totale à Bouzigues, le maire Cédric Raja se heurte toujours à une majorité profondément divisée, le budget municipal ayant été rejeté pour la deuxième fois.

La crise politique à Bouzigues s’aggrave alors que la majorité municipale a rejeté pour la deuxième fois le budget proposé par le maire Cédric Raja, avec un vote de 6 pour, 8 contre et 5 abstentions, lors de la séance du conseil municipal tenue hier soir.

Ce nouvel échec, survenu ce lundi 29 janvier 2024, marque une étape critique dans le conflit politique qui secoue la ville depuis le rejet initial du budget le 19 décembre 2023. La décision de la majorité municipale révèle une fracture profonde au sein du camp de Cédric Raja, avec une opposition croissante à sa gestion de la municipalité.

Le maire, déjà en difficulté après le premier rejet du budget, se retrouve désormais dans une situation encore plus instable. Ce second refus accentue les divisions internes et suscite des interrogations quant à la capacité de la mairie à opérer efficacement. Les tensions paraissent s’être intensifiées, malgré la période d’un mois écoulée depuis le rejet initial du budget, qui aurait dû permettre de résoudre la situation.

Pour rappel, l’origine de cette crise est attribuée à ce que beaucoup considèrent comme une gestion autoritaire et un manque de transparence de la part du maire. Ces problèmes ont conduit à une perte de confiance de nombreux élus envers leur leader, ce qui se reflète dans les résultats du vote.

Avec le budget municipal rejeté une seconde fois, la ville de Bouzigues se retrouve dans une situation de paralysie administrative. Sans un budget approuvé, les services essentiels et les projets d’investissement sont en suspens, créant une incertitude parmi les habitants et les acteurs locaux.

Cette situation sans précédent à Bouzigues attire l’attention sur les défis auxquels les administrations locales peuvent être confrontées dans la gestion des différences internes, et souligne l’importance de la collaboration et de la transparence en politique municipale. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer l’avenir politique de Cédric Raja et la direction de Bouzigues.

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