Faits Divers
Savoie: cinq morts dans le crash en altitude d’un hélicoptère de secours
Un hélicoptère de secours en montagne s’est écrasé pour des raisons encore inconnues mardi soir à 1.800 mètres d’altitude en Savoie, faisant cinq morts et un seul survivant, le pilote, grièvement blessé et en état d’urgence absolue.
L’hélicoptère, un Airbus EC135 de la compagnie privée Service aérien français (SAF), s’est écrasé vers 19H00 avec à son bord quatre de ses employés et deux secouristes de la CRS Alpes sur la commune de Bonvillard, à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest d’Albertville, a indiqué la préfecture.
« Le bilan est lourd », a annoncé devant la presse à Albertville le préfet de Savoie Pascal Bolot, déplorant un « accident dramatique » dans lequel seul le pilote avait survécu mais était grièvement touché.
Mardi soir avant minuit, ce dernier se trouvait en état d’urgence absolue, porté par des militaires en montagne « dans des conditions particulièrement difficiles » pour être acheminé vers un hôpital, a-t-il ajouté.
« Dès que l’alerte a été donnée aux alentours de 19H00, l’ensemble de la chaîne de secours s’est mise en branle. A la fois des moyens héliportés de notre département et des départements voisins avec trois hélicoptères au total », a déclaré M. Bolot.
« Compte tenu du brouillard, une intervention terrestre a été diligentée dans les mêmes délais, de façon à pouvoir retrouver le plus rapidement possible des rescapés », a-t-il ajouté.
Le préfet, qui n’a pas avancé d’hypothèse sur les raisons de l’accident, a indiqué qu’une enquête avait immédiatement été ouverte par la procureure d’Albertville Anne Gaches.
Dans un tweet rendant hommage aux membres de la CRS Alpes décédés – un capitaine de 45 ans et un brigadier de 39 ans – la police nationale a précisé qu’ils avaient péri lors d’une mission d’entraînement de secours en montagne.
La gendarmerie a rapporté de son côté que l’accident était survenu sur une façade boisée du massif du Grand Arc à un moment où les conditions météorologiques étaient difficiles. La zone de l’accident est enneigée avec en ce moment plus de 40 centimètres sur place.
Course contre la montre
Une quinzaine de personnes étaient encore engagées sur le terrain dans une caravane terrestre pour évacuer le pilote tard mardi soir.
« On a environ 700 mètres de dénivelés à franchir entre sentiers, bois et neiges. Et ce qui est compliqué c’est le facteur temps. Il ne faut pas perdre de temps pour acheminer au plus vite le pilote vers un centre hospitalier », a indiqué à la presse le commandant du peloton de gendarmerie de Savoie Guillaume Chantereau. Vingt-cinq membres des secours en montagne et 15 sapeurs-pompiers étaient aussi présents en renfort.
C’est ce même pilote qui a pu donner l’alerte en communiquant avec sa société. « A partir de ce moment là, nous avons eu la certitude du crash et qu’il y avait au moins un survivant », a indiqué M. Bolot.
« Le contact a été maintenu à plusieurs reprises avec le pilote. Les militaires du PGHM qui se sont rapprochés grâce à un héliportage et à un hélitreuillage ont terminé leur mission à pied, ont fouillé la zone (…) et ont pu trouver le pilote à 21H15 », a-t-il poursuivi.
« Pour sauver des vies, ils prennent tous les risques », a rapidement réagi sur Twitter le président Emmanuel Macron dans un hommage aux secouristes décédés.
« Soutien de la Nation aux familles, amis et collègues de ces héros français », a-t-il ajouté, alors que le Premier ministre Jean Castex s’est « incliné devant la douleur de leurs proches, de leurs camarades de la CRS Alpes, et de tous les membres du secours aérien français ».
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé qu’il se rendrait sur place mercredi.
Egalement sur Twitter, le BEA (Bureau d’enquêtes et d’analyses) a annoncé l’ouverture immédiate d’une enquête, et prépare l’envoi d’une mission sur place.
Le groupe SAF (anciennement Secours aérien français) est une entreprise privée créée en 1979. Elle possède une quarantaine d’hélicoptères et intervient dans toutes les Alpes, à Paris et dans le Sud-Ouest.
Ses 300 employés effectuent des évacuations sanitaires et du secours sur piste dans les stations de ski, du transport de matériel et de marchandises en montagne, ainsi que des activités de tourisme. Elle intervient aussi dans la lutte contre les incendies avec des appareils bombardiers d’eau.
Faits Divers
Dunkerque : l’épouse du professeur poignardé avoue l’avoir tué
L’épouse du professeur retrouvé mort le 18 septembre dernier près de Dunkerque a avoué l’avoir tué.
L’épouse du professeur poignardé à mort à son domicile près de Dunkerque a avoué l’avoir tué au cours de sa garde à vue qui a débuté mercredi et se poursuit encore, ont confirmé des sources concordantes. Cette femme d’une trentaine d’années, maître de conférences en littérature et enseignante à l’Université du Littoral Côte d’Opale comme son mari défunt, avait initialement alerté la police en prétendant que son mari était victime de cambrioleurs. Elle a ensuite avoué avoir commis le meurtre.
L’homicide a été découvert lundi dans un quartier résidentiel de Rosendaël, dans l’agglomération de Dunkerque, après la découverte d’un homme poignardé chez lui. Une enquête pour homicide volontaire avait été ouverte.
L’épouse, conseillère municipale de Dunkerque et élue en 2020 sur la liste du maire Patrice Vergriete, actuellement ministre chargé du Logement, avait été placée en garde à vue mercredi afin de confronter sa version des faits aux éléments recueillis dans l’enquête.
Des éléments matériels suspects ont été retrouvés près du domicile, notamment deux couteaux ensanglantés, une paire de gants, une lampe torche, un ordinateur portable, et une entaille sur la main gauche de la femme correspondant à celle d’un gant retrouvé sur place. L’analyse des smartphones laissait supposer des tensions dans le couple, et des incohérences ont été relevées dans le récit des faits.
Le maire de Dunkerque, Patrice Vergriete, a exprimé sa profonde émotion et ses sincères condoléances aux proches de la victime suite à ce terrible drame.
Faits Divers
Fusillade à Béziers : Un jeune homme de 21 ans tué dans une possible affaire liée au trafic de drogue
Une fusillade survenue dans le quartier de La Devèze à Béziers a entraîné la mort d’un homme de 21 ans et la blessure d’un autre de 18 ans. La police soupçonne un règlement de comptes lié au trafic de drogue.
Une fusillade s’est déroulée dans la nuit de mardi à mercredi à Béziers, dans le quartier de La Devèze, près d’un point de deal. Un jeune homme de 21 ans a été mortellement touché au sternum par des tireurs descendus d’une autre voiture alors qu’il était à bord d’un véhicule avec d’autres personnes. Malgré son transfert à l’hôpital, il n’a pas survécu à ses blessures. Un autre individu âgé de 18 ans a également été blessé dans la fusillade.
L’enquête, confiée à la police judiciaire, a révélé la présence d’une centaine de douilles sur les lieux, principalement de calibre 7.62, qui correspond au calibre des fusils d’assaut tels que les Kalachnikov. Une voiture potentiellement liée aux tireurs a été découverte incendiée près de Béziers.
Le maire de Béziers, Robert Ménard, a qualifié cet incident de règlement de comptes. Il a souligné que le lieu de la fusillade était un point de deal bien connu dans le quartier. Il a également mis en avant les enjeux financiers importants liés au trafic de drogue, qui peuvent parfois dégénérer en violence extrême. Le maire a appelé à un renforcement de la présence policière dans ces zones pour prévenir de tels événements tragiques.
Robert Ménard a également évoqué la responsabilité des consommateurs de drogue dans ce type de situation, en soulignant que sans demande, il n’y aurait pas d’offre de drogue. Il a souligné que le trafic de drogue impliquait non seulement des individus criminels, mais également des consommateurs issus de divers milieux.
Cette fusillade met en lumière les problèmes liés au trafic de drogue et à la violence qui en découle, ainsi que les défis auxquels les autorités locales et nationales sont confrontées pour tenter de contrôler ces activités illégales et prévenir les incidents violents.
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Faits Divers
Nîmes : un enfant de 10 ans, « victime collatérale », tué dans une fusillade
La voiture d’un homme, qui rentrait du restaurant avec ses neveux à bord, a été pris dans une fusillade. Une enquête pour assassinat en bande organisée est ouverte.
Une nuit tragique à Nîmes, où une fusillade a ôté la vie à un enfant de 10 ans dans le quartier Pissevin, situé en ZUP. La procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour assassinat en bande organisée suite à cet incident survenu entre le lundi 21 et le mardi 22 août.
Selon les détails rapportés, l’incident s’est produit vers 23 heures lorsque l’oncle de l’enfant rentrait chez lui en voiture après un repas au restaurant avec ses deux neveux, âgés de 7 et 10 ans. Alors qu’il se garait, quatre individus cagoulés sont apparus, et l’un d’eux a ouvert le feu.
Touché par plusieurs balles dans le dos, l’homme a démarré en urgence sa voiture en direction de l’hôpital. Malheureusement, l’enfant de 10 ans avait également été blessé par balle. À leur arrivée au CHU, les médecins ont déclaré le décès du jeune garçon. L’oncle, dont le pronostic vital est engagé, n’était pas connu des services de police. Son second neveu est, quant à lui, sorti indemne de cette tragédie.
Les assaillants se sont enfuis dans une voiture volée, retrouvée peu après non loin du lieu de la fusillade, laissant derrière eux une dizaine de douilles. La police judiciaire de Nîmes est maintenant chargée de l’enquête et traque activement ces suspects.
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