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Politique

Régionales: dernières tractations et reprise de la pêche aux électeurs

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Dernière ligne droite: les candidats encore en lice pour le 2d tour des élections régionales et départementales mènent mardi les dernières tractations, tout en poursuivant la campagne pour tenter de remobiliser les électeurs qui ont massivement boudé dimanche.

La limite est fixée à 18h00 pour le dépôt des listes en préfecture. D’ici là, place aux ultimes discussions pour négocier alliances, fusions ou retraits de listes en vue du second tour dimanche.

Dans la plupart des régions, les jeux sont faits depuis lundi, au moins sur ce plan-là. Il reste néanmoins à convaincre cette fois-ci les électeurs de se rendre aux urnes après le record d’abstention du premier tour.

En Paca, une des régions sous les projecteurs avec le duel entre le candidat RN Thierry Mariani (36,38% au premier tour) et le président sortant (LR) Renaud Muselier (31,91%), ce dernier essaie aussi d’attirer à lui les électeurs du candidat écologiste de l’union de la gauche Jean-Laurent Félizia, qui, sous la pression, a finalement retiré sa liste (16,89%).

 Main tendue

M. Muselier a promis mardi sur LCI qu’en cas de victoire, la gauche pourrait « déposer des motions » et s’exprimer dans l’hémicycle du conseil.

Grosse bataille de remobilisation des électeurs aussi en Ile-de-France. « On peut l’emporter dimanche à la condition que les gens se déplacent pour aller voter », a résumé sur France Inter Julien Bayou, tête de liste EELV d’une gauche désormais rassemblée après que M. Bayou (12,95%) a devancé Audrey Pulvar (PS, 11,07%) et Clémentine Autain (LFI/PCF, 10,24%) dans une « primaire » de gauche très serrée.

La sortante Valérie Pécresse (ex-LR), arrivée largement en tête avec 35,94%, se présente sur France Inter comme le « seul rempart contre la gauche extrême » et « appelle à la mobilisation de tous les Républicains sincères », pour « faire rempart aux idées de monsieur Mélenchon », car « ça n’est pas gagné ».

Mais pour le candidat LREM Laurent Saint-Martin, c’est un faux suspense. « Valérie Pécresse ne pense pas ce qu’elle dit, si elle pensait réellement ne pas pouvoir être réélue, elle aurait fait des propositions d’alliance d’entre deux tours pour assurer la réélection », a estimé sur Sud Radio le député LREM, qui reste donc en lice, tout comme le RN Jordan Bardella.

La stratégie de maintien des candidats LREM fait aussi des vagues en Bourgogne-France-Comté, où le patron du PS Olivier Faure a appelé mardi Denis Thuriot (11,69%) à se retirer du second tour des régionales au vu du risque selon lui de voir le RN ravir la région à la présidente PS sortante.

Marie-Guite Dufay, arrivée dimanche en tête du premier tour avec 26,52% des suffrages avec sa liste PS-PCF-PRG, a annoncé lundi s’allier pour le second tour à l’écologiste Stéphanie Modde (10,34% au premier tour) pour contrer le candidat RN Julien Odoul (23,19%).

« Des cliqueurs » à LREM

« Il n’y a plus de risque Front national » dans cette région, a répondu sur Public Sénat le sénateur LREM François Patriat, qui regrette toutefois que la présidente de région lui ait « carrément fermé la porte au nez en disant qu’elle ne parle qu’à sa famille, qu’à sa gauche ».

Le sénateur LREM tacle aussi son propre mouvement qui « est trop virtuel, trop dans l’entre-soi ». « On n’a pas des militants, on a des cliqueurs », a-t-il asséné pour expliquer « l’échec » du premier tour.

Le candidat de la majorité présidentielle Marc Fesneau se maintiendra lui aussi au second tour dans le Centre-Val de Loire après l’échec des négociations en vue d’un rapprochement avec la liste de Nicolas Forissier (LR-UDI). On aura donc une quadrangulaire avec le candidat RN Aleksandar Nikolic et la liste de gauche de la majorité régionale désormais rassemblée derrière le président sortant François Bonneau (PS).

Les candidats ne sont pas les seuls à devoir remettre un coup de collier. Les deux prestataires pour l’acheminement de la propagande électorale, Adrexo et La Poste, critiqués de toute part et sommés d’être prêts pour le second tour des élections régionales et départementales, ont promis de renforcer leurs dispositifs.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait dénoncé « des dysfonctionnements inacceptables » dans l’acheminement au premier tour.

Politique

Politique : Jean-Luc Mélenchon acte la fin de la Nupes

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Politique : Jean-Luc Mélenchon acte la fin de la Nupes

C’est officiel, pour Jean-Luc Mélenchon, la Nupes est enterrée, à peine un peu plus d’un an après la formation de la coalition de gauche.

Lors d’une réunion publique à Rochefort (Charente-Maritime), Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de La France insoumise (LFI), a annoncé la fin de la Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale). Cette déclaration marque la fin d’une coalition de gauche qui avait été formée il y a un peu plus d’un an.

Les tensions au sein de la Nupes avaient été exacerbées par l’attaque du Hamas en début octobre, ainsi que par le refus de LFI de qualifier l’organisation de terroriste. Manuel Bompard, le coordinateur de LFI, avait exprimé le « constat du blocage » de la Nupes en raison de « désaccords stratégiques profonds » le 28 novembre.

Jean-Luc Mélenchon a renforcé cette position en déclarant : « Il n’y a plus de Nupes, alors on fait semblant qu’il y en a toujours une (…) Ce qu’on a construit est déjà détruit. » Il a également qualifié les divergences au sein de la gauche de « gamineries, d’enfantillages irresponsables » et a appelé à l’avenir de la gauche en mettant en avant un programme partagé. Il a ajouté : « Nous allons faire l’union populaire avec ceux qui veulent. Ceux qui ne veulent pas font ce qu’ils veulent, les Français trancheront. »

Les signes de l’éclatement de la coalition étaient déjà visibles, avec les députés socialistes votant un « moratoire sur leur participation aux travaux de l’intergroupe » et retirant la mention Nupes de leur nom de groupe parlementaire.

Du côté des Écologistes, les relations n’étaient pas plus chaleureuses, avec Yannick Jadot, sénateur et ancien candidat à la présidentielle, déclarant en mi-octobre que « la Nupes [était] morte ». Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, avait également annoncé la fin de sa participation à la coalition de gauche dès le 12 novembre lors d’une interview sur TF1.

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France

Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d’extrême-droite

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Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d'extrême-droite

Le ministre de l’Intérieur a assuré qu’il ne laissera “aucune milice”, après la récupération par l’ultradroite de la mort du jeune Thomas, à Crépol. D’ailleurs, il compte proposer la dissolution de trois groupuscules.

Pour Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, la force, comme l’ordre et l’autorité sont et doivent rester l’affaire de la police et de la gendarmerie. Invité sur France Inter, mardi 28 novembre, le pensionnaire de la place Beauvau a affirmé qu’il allait proposer la dissolution du groupuscule d’extrême droite nommé “Division Martel” et de deux autres après des mobilisations d’extrême droite. Auparavant, Gérald Darmanin était revenu sur la mort de Thomas à Crépol (Drôme), le 18 novembre, lors d’un bal.

Un drame récupéré par l’ultradroite, à l’origine de rassemblements violents le week-end dernier. “C’est un drame ignoble (…) Je ne laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou autre faire la loi”, assure Gérald Darmanin. Il estime qu’il “faut absolument condamner les réactions des milices d’extrême droite”. Certaines se sont retrouvées dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires des suspects du meurtre de l’adolescent.

13 attentats préparés par l’ultradroite déjoués

Selon le ministre, « 13 attentats, projets violents d’ultradroite, qualifiés comme tels par le parquet antiterroriste” ont été déjoués depuis 2017. Et quelque 1 300 personnes sont fichées S pour ultradroite. Avec à l’esprit les émeutes provoquées par des membres de l’ultradroite, à la suite de l’attaque au couteau du 23 novembre, il a ajouté : “La France a évité un scénario à l’Irlandaise”.

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Économie

Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l’Assemblée adopte une prolongation jusqu’à fin 2024

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Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l'Assemblée adopte une prolongation jusqu'à fin 2024

Ce large vote de l’Assemblée (117 pour, 1 contre) doit encore être confirmé au Sénat.

Dans une réponse rapide à la crise inflationniste qui secoue le pays, l’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 23 novembre, la prolongation jusqu’à fin 2024 d’une mesure exceptionnelle concernant l’utilisation des tickets-restaurant. Cette décision, saluée par une majorité écrasante des députés (117 voix pour, 1 contre), est encore soumise à l’approbation du Sénat.

Cette dérogation, initialement prévue pour prendre fin le 31 décembre 2023, permet à environ 5,4 millions de salariés en France d’utiliser leurs tickets-restaurants pour des achats plus variés en supermarché, incluant des produits alimentaires non immédiatement consommables, tels que la farine, les pâtes, le riz, et la viande.

Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a exprimé un soutien ferme à cette prolongation. S’exprimant sur franceinfo, il a insisté sur l’importance de cette mesure pour les millions de salariés concernés, soulignant la nécessité de leur permettre de continuer à utiliser leurs titres-restaurant pour faire face à la hausse des prix.

Cependant, cette mesure ne fait pas l’unanimité. Le chef étoilé Thierry Marx, figure respectée de la gastronomie française, a critiqué cette extension. Il appelle à la création d’un « titre alimentaire » spécifique, arguant que la dérogation actuelle détourne les tickets-restaurants de leur objectif initial et favorise la grande distribution au détriment des restaurants et des petits commerces.

Le débat se poursuit donc, à la fois dans l’hémicycle et dans l’opinion publique, sur l’équilibre à trouver entre soutien économique aux salariés et préservation de l’esprit originel des tickets-restaurants.

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