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Mondiaux d’athlétisme: Kerley roi du 100 m, triplé américain à domicile

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« USA baby! » Avec leur sens du show habituel, les sprinteurs américains ont confisqué le podium du 100 m des Championnats du monde d’athlétisme de Eugene, consacrant à Eugene la nouvelle star de la ligne droite Fred Kerley.

En 9 sec 86 (-0,1 m/s de vent), Kerley (27 ans) a devancé Marvin Bracy (9.88) et Trayvon Bromell (9.88), départagés au millième de seconde, alors que le champion olympique italien Marcell Jacobs a dû déclarer forfait pour blessure à quelques heures des demi-finales.

« On l’avait annoncé et on l’a fait, USA baby! ». Fred Kerley a su faire vibrer la foule du Hayward field à peine son 100 m achevé, lui arrachant des « U-S-A, U-S-A ». Après avoir prédit avec leur pointe d’arrogance naturelle ce « sweep » (coup de balai, l’expression d’usage outre-atlantique), les Américains ont tenu parole sous le soleil couchant de l’Oregon.

Pour la première fois depuis 1991, ils ont réussi ce triplé sur la distance reine, succédant aux légendes Carl Lewis, Leroy Burrell et Dennis Mitchell. Après l’ère Usain Bolt, c’est le troisième titre consécutif sur la distance avec trois vainqueurs différents pour les USA, suivant les victoires de Justin Gatlin en 2017 et de Christian Coleman, 6e samedi, en 2019.

La finale du 100 m, annoncée par deux avions de chasse en rase-motte au dessus du stade, a permis au « top gun » Fred Kerley de faire parler sa fin de course pour revenir sur le fil sur Bracy, spécialiste du 60 m en salle (en bronze aux Mondiaux cet hiver) auteur d’un meilleur départ.

Ancien spécialiste du 400 m

Sa puissance et le maintien de sa vitesse maximale, Fred Kerley les tient de sa polyvalence, lui qui était un spécialiste du 400 m jusqu’à l’an dernier, distance sur laquelle il avait décroché le bronze aux derniers Mondiaux de Doha en 2019.

Le costaud de 27 ans, a définitivement réussi sa transition sur les distances courtes après l’argent olympique du 100 m l’été dernier à Tokyo, même s’il assure ne pas avoir abandonné le tour de piste.

Il rêve en effet de marquer l’histoire et de records du monde du 100 au 400 m en passant par le 200 m, distance sur laquelle il est prévu dès lundi à Eugene, où il a les moyens de réussir un carton avec le 4×100 m en plus.

« C’est un mec à part, un talent rare capable de courir les trois distances (du sprint), il a un éventail sans limite. Il est de la trempe des tous meilleurs comme les Bolt et Van Niekerk », a salué son compatriote Marvin Bracy.

« Sacrifié sa vie »

Kerley, qui a grandi à Taylor, près d’Austin au Texas, a cru en son destin après une enfance dans un environnement difficile, avec notamment un père en prison lorsqu’il était bébé. Il a été élevé sous le même toit que douze autre enfants, dont ses quatre frères et soeurs, par sa tante Virginia, dite « Meme », surnom inscrit sur sa peau parmi ses nombreux tatouages.

« Je pense à elle tous les jours, parce que sans elle, je ne serais pas en train de vous parler maintenant. Elle a sacrifié sa vie pour moi, mes frères, mes soeurs et mes cousins. Je la remercie de m’avoir donné les moyens de réussir ma vie », a raconté le sprinteur en zone mixte.

Très pieux, ce talent s’est d’abord exprimé au football américain et au basket au lycée, avant qu’une fracture d’une clavicule ne le pousse définitivement sur la piste, où il avait réussi des merveilles dès ses années universitaires avec la fac Texas A&M.

Derrière lui, le méconnu Bracy (28 ans) a gagné sa première médaille internationale en plein air. En larmes, Trayvon Bromell a lui décroché à 27 ans un nouveau bronze mondial sur la ligne droite après 2015. Entre-temps, d’importantes blessures lui avaient presque coûté sa carrière.

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Football – EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

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Football - EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

Trois jours après leur défaite face à l’Allemagne, les Bleus ont retrouvé le chemin de la victoire en battant le Chili 3-2 à Marseille. Malgré une performance en dents de scie, l’équipe française a su rebondir grâce notamment à Randal Kolo Muani, auteur d’un but et d’une passe décisive, dans un match marqué par les blessures de Jonathan Clauss et d’Eduardo Camavinga.

L’équipe de France, remaniée depuis son dernier match, a connu un début difficile en encaissant un but dès les premières minutes du match. Cependant, elle a rapidement réagi avec des offensives plus abouties, permettant à Youssouf Fofana d’égaliser rapidement. Peu après, Randal Kolo Muani a donné l’avantage aux Bleus d’une tête bien placée.

Malgré quelques frayeurs, notamment avec un tir sur le poteau du gardien Mike Maignan, les Français ont su maintenir leur avance grâce à un but d’Olivier Giroud. Le Chili a réduit l’écart en marquant un deuxième but, mais la France a tenu bon jusqu’au coup de sifflet final.

Cette victoire permet à l’équipe de France de rebondir après sa défaite contre l’Allemagne et de regagner en confiance avant les prochaines échéances, notamment l’Euro de football qui débutera en juin.

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Tournoi des Six Nations 2024 : Victoire des Bleues contre l’Angleterre

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Tournoi des Six Nations 2024 : Victoire des Bleues contre l'Angleterre

Le XV de France clôture le Tournoi des Six Nations 2024 avec une victoire épique face à l’Angleterre (33-31), mais les apparences sont parfois trompeuses. Malgré cette performance, qui assure une deuxième place dans le tournoi, l’équipe française reste confrontée à plusieurs défis majeurs.

Sur le papier, les statistiques semblent encourageantes : une deuxième place derrière l’Irlande, la quatrième en cinq ans ; la deuxième meilleure attaque du tournoi ; Thomas Ramos sacré meilleur réalisateur avec 63 points à son actif.

Cependant, ces chiffres dissimulent une réalité plus mitigée pour le XV de France, qui a connu un Tournoi laborieux. Le début chaotique avec une défaite face à l’Irlande (17-38), suivie d’une victoire laborieuse en Écosse (20-16) et d’un nul décevant contre l’Italie (13-13), a été suivi de deux victoires éclatantes au Pays de Galles (45-24) et contre l’Angleterre.

Le sélectionneur Fabien Galthié a qualifié ce tournoi d' »enfer » où l’équipe a dû faire preuve de solidité et de résilience. Près de six mois après la déception du quart de finale de la Coupe du Monde 2023, les Bleus peinent encore à digérer cette sortie prématurée de la compétition.

Malgré des moments difficiles, les joueurs ont su montrer leur unité et leur détermination. Louis Bielle-Biarrey a souligné que ces épreuves allaient renforcer l’équipe à l’avenir.

La défense, point fort autrefois, a été le talon d’Achille de l’équipe avec quatorze essais encaissés, le pire bilan depuis l’arrivée de Fabien Galthié. Malgré tout, le XV de France a pu compter sur ses talents individuels, avec des actions décisives de joueurs comme Gaël Fickou, Damian Penaud ou Léo Barré.

Cette épreuve a également permis à certains joueurs de se révéler, tandis que les cadres ont retrouvé leur rang, en l’absence de joueurs clés comme Antoine Dupont ou Romain Ntamack. La discipline de l’équipe s’est améliorée, bien que quelques cartons jaunes et rouges aient été distribués au cours du tournoi.

Maintenant, les regards se tournent vers la tournée estivale en Argentine, où l’équipe devra confirmer ses progrès et renforcer sa cohésion.

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MMA : Doumbè perd face à Baki lors d’une soirée décevante pour le PFL à l’Accor Arena

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MMA : Doumbè perd face à Baki lors d'une soirée décevante pour le PFL à l'Accor Arena
©pfl

L’arrêt polémique de l’arbitre met fin à un combat très attendu entre Doumbè et Baki, concluant une soirée mitigée pour le PFL à Paris.

Lors de la première soirée de la Professional Fighters League (PFL) à l’Accor Arena de Paris, le Franco-Camerounais Cédric Doumbè a subi une défaite controversée face à son compatriote Baysangur « Baki » Chamsoudinov. Cette décision de l’arbitre, survenue lors du combat le plus attendu de la soirée, a clôturé un événement décevant pour l’organisation américaine de MMA.

Le combat entre Doumbè et Baki était le point culminant de la soirée, avec une attente énorme de la part des fans pour ce choc entre deux combattants français de renom. Cependant, la soirée dans son ensemble n’a pas réussi à impressionner le public, malgré les efforts du PFL pour dynamiser l’événement.

Bien que plusieurs combattants français aient participé à la soirée, aucun combat n’a vraiment réussi à capter l’attention du public. Même si certains combattants comme Yazid Chouchane ont montré de la promesse, les performances globales n’ont pas été à la hauteur des attentes.

Dans le combat principal, Doumbè et Baki se sont affrontés dans un combat intense, avec des rebondissements des deux côtés. Alors que Doumbè semblait prendre le dessus dans la deuxième reprise, une blessure au pied a provoqué un arrêt controversé de l’arbitre, mettant fin au combat et laissant les spectateurs déçus et frustrés.

Après le combat, Doumbè a exprimé sa déception face à la décision de l’arbitre, regrettant de ne pas avoir pu offrir un spectacle à la hauteur de l’événement. Baki, quant à lui, a accepté la victoire avec humilité, soulignant que les imprévus font partie du sport.

Cette conclusion décevante marque un revers pour le PFL, qui espérait organiser un événement mémorable à Paris pour rivaliser avec l’UFC. La soirée souligne les défis auxquels l’organisation américaine est confrontée pour s’imposer dans le monde du MMA.

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