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L’Europe lance un plan choc pour sauver les océans avant le sommet mondial

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Face à l’urgence climatique, Bruxelles dévoile une stratégie ambitieuse pour protéger les écosystèmes marins, entre mesures concrètes et défis politiques.

L’Union européenne s’apprête à dévoiler une feuille de route ambitieuse pour préserver les mers, alors que s’ouvre bientôt un rendez-vous crucial des Nations unies. Ce plan vise à contrer les effets dévastateurs du changement climatique, de l’acidification des eaux et des pollutions diverses qui menacent la biodiversité marine.

Les premières versions du texte, révélées en amont, avaient suscité des critiques parmi les défenseurs de l’environnement, jugées trop timides. Les ONG réclament notamment l’interdiction du chalutage profond dans les zones protégées, une pratique controversée en raison de son impact écologique. Mais la question divise les États membres, certains privilégiant une approche plus graduelle.

Parmi les pistes avancées figurent la modernisation des législations existantes, comme la directive sur les milieux marins datant de 2008, et le développement d’initiatives autour du « carbone bleu ». Ces écosystèmes côtiers, comme les mangroves ou les herbiers marins, jouent un rôle clé dans le stockage du CO2. Bruxelles promet également d’améliorer la surveillance satellitaire pour lutter contre les déversements d’hydrocarbures, un système aujourd’hui perfectible selon un récent audit.

Le volet économique n’est pas oublié : l’UE souligne l’importance des activités maritimes, qui génèrent 5 millions d’emplois. Pourtant, le continent reste largement dépendant des importations pour ses produits de la mer, avec un taux record de 70%.

Ce plan sera présenté en grande pompe lors de la conférence internationale sur les océans à Nice, où les attentes sont immenses. Les organisateurs espèrent des engagements financiers massifs pour inverser la dégradation des mers d’ici 2030. Un défi colossal, alors que les records de température et d’acidité des eaux se multiplient, mettant en péril tout l’équilibre marin.

La balle est désormais dans le camp des dirigeants mondiaux : seront-ils à la hauteur de l’urgence océanique ?

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