Sports
L1: le bonheur est sur le pré pour Domenech à Nantes
« Ce que j’avais envie de retrouver, c’est l’odeur de la pelouse quand on est au milieu du terrain, il n’y a pas de mots (…) c’est un bonheur d’être là »: pour sa présentation officielle comme entraîneur de Nantes, Raymond Domenech a martelé jeudi son plaisir de renouer avec les terrains après dix années d’absence, même si son club pointe à une inquiétante 16e place en L1.
Pendant une bonne heure, Domenech, très détendu, a mis carte sur table et abordé tous les sujets, même ceux qui ont pu le fâcher (mais qui ne le fâchent plus, a-t-il assuré) comme le fiasco de l’équipe de France lors du Mondial-2010 en Afrique du Sud.
« Je suis heureux, c’est un vrai plaisir, j’ai été de l’autre côté (comme consultant), peut-être que je comprends mieux vos problématiques, j’espère ne pas reproduire mes erreurs », a-t-il lancé aux journalistes.
Avant de détailler sa philosophie pour tenter d’assurer l’avenir en L1 du FC Nantes, qui compte trois points d’avance sur le premier relégable.
« Je suis dans le partage, je suis heureux que M. Kita m’ait donné cette fonction. La première chose que je veux, c’est retrouver du plaisir, c’est que cette équipe soit heureuse et joyeuse, qu’elle entraîne derrière elle le club, ses supporters », a espéré l’ancien sélectionneur de l’équipe de France (2004-10) qui a indiqué avoir refusé plusieurs postes d’entraîneur dans le passé pour « raisons personnelles ».
Domenech, qui devient à 68 ans le doyen des entraîneurs de L1, s’est refusé à se fixer un objectif de résultat pour cette mission de six mois qu’il a acceptée « tout de suite » quand elle lui a été proposée.
« Donner du plaisir »
« L’objectif, c’est donner du plaisir, offrir quelque chose de cohérent à cette équipe. Je suis toujours étonné quand on dit +Il faut être 10e, européen ou ne pas descendre+, il faut d’abord être d’accord sur la manière de faire les choses », a insisté l’ancien coach de Lyon (1988-93), sa seule expérience d’entraîneur de club de l’élite française.
« Je ne suis pas inquiet, je veux que cela se passe bien sur le terrain, on avance, les joueurs sont bien dans l’esprit, ils se font plaisir, avec beaucoup de joie et d’envie », a-t-il poursuivi après les premières séances supervisées aux côtés d’un fidèle, le préparateur physique Robert Duverne.
Même le contexte nantais lourd, avec l’hostilité des supporters à l’égard de leur président actionnaire Waldemar Kita, qui ont dénoncé la veille lors du premier entraînement de l’ère Domenech le « Kita Circus », ne semble pas effrayer Domenech.
« Dans tous les clubs il y a des problèmes. Des soucis, il y a en partout, mais dans les clubs qui sont devant, si tout était rose, vous n’auriez plus rien à écrire », a-t-il lancé aux journalistes.
« Un vrai malentendu »
« Je ne connais personne dans ce club qui ait envie que ça ne marche pas, tout le monde veut que cela marche », a insisté Domenech qui dirigera son premier match le 6 janvier à domicile contre le grand rival breton de Rennes à La Beaujoire.
Domenech ne s’est jamais départi de son sourire, même quand il lui a été rappelé qu’il avait fait part de son désaccord en 2017 à propos de la nomination à la tête du FC Nantes de Claudio Ranieri, alors âgé de 66 ans, soit deux ans de moins que lui.
« C’est un vrai malentendu (…) Je n’ai pas l’impression d’avoir retourné ma veste. J’ai réagi en tant que président de l’UNECATEF (syndicat des entraîneur, NDLR). Le texte est illégal, on ne peut pas interdire à quelqu’un de plus de 65 ans de travailler », s’est-il défendu.
Quant à la Coupe du monde 2010, le fiasco de Knysna et la grève des joueurs de l’équipe de France, « j’ai l’impression que c’était une autre vie ».
« J’ai tourné cette page il y a très, très longtemps. Moi je m’en suis débarrassé de cette étiquette, j’ai repris du plaisir (…) Je vis avec le présent, je le martèle », a-t-il conclu, comme pour inciter ses joueurs à oublier la première partie de la saison et à garder espoir.
Sports
JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue
La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.
Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.
Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.
La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.
Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.
La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.
France
Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo
Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.
Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.
La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.
Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.
Madame Hidalgo n’est pas là, ne participe pas aux réunions de travail mais a un avis pour les autres.
Quel sens du sérieux et du respect pour nos agents publics et pour les Parisiens ! https://t.co/LinbGJ0FZM— Clement Beaune (@CBeaune) November 23, 2023
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.
#JeuxOlympiques&Paralympiques: Nous serons prêts avec @ratp @SNCFVoyageurs & @optile_idf. Je remercie tous leurs agents de leur mobilisation depuis des mois pour être à la hauteur! C’est un immense travail collectif qui ne devrait pas être dénigré par une maire absente @CBeaune https://t.co/sOU4HZLW5C
— Valérie Pécresse (@vpecresse) November 23, 2023
Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.
Sports
Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce
Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.
En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.
La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.
Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.
Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.
Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.
Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.
Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.
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