Monde
Inde: Tauktae rétrogradé en tempête cyclonique, a fait au moins 20 morts
Tauktae, rétrogradé en tempête cyclonique très violente mardi matin, frappait l’Inde, avec des vents puissants et des pluies diluviennes ayant déjà fait au moins 20 morts, suspendant au passage la campagne de vaccination contre le Covid-19.
Tauktae a touché terre au Gujarat lundi soir sous la forme d’une tempête cyclonique extrêmement violente, avec des rafales atteignant 185 kilomètres à l’heure, selon le département météorologique indien.
Le cyclone a balayé l’ouest du pays, dont les côtes ont été submergées, transformant les rues en rivières et forçant des centaines de milliers de personnes à fuir.
La plus puissante tempête tropicale à frapper la région depuis des décennies a fait des victimes dans les Etats occidentaux de l’Inde, du Kerala, de Goa, du Maharashtra et du Gujarat, tandis que des vents d’une force redoutable emportaient les nombreuses habitations de fortune, déracinaient arbres et pylônes électriques.
Plus de 200 disparus en mer
Deux navires de la Marine ont été déployés pour participer aux opérations de recherche et de sauvetage d’une embarcation transportant 273 personnes à la dérive au large des côtes de Bombay, capitale du Maharashtra.
Déjà 28 personnes ont été secourues, a indiqué le ministère de la Défense lundi soir.
Une femme a péri quand un poteau électrique s’est effondré dans la ville de Patan, dans le nord du Gujarat, ont indiqué des responsables.
Le niveau de la mer s’est élevé de trois mètres le long de la côte, ont indiqué des responsables des services météorologiques de la ville côtière de Diu, avec des vents de 133 km/h.
Six personnes sont mortes et neuf ont été blessées quand le cyclone a frappé l’Etat de Maharashtra.
Tauktae frappe l’Inde à l’heure où le pays affronte une deuxième vague épidémique de Covid-19 d’une grande violence, qui fait chaque jour quelque 4.000 morts. Les hôpitaux sont saturés, les personnels soignants à bout de force, l’oxygène et les médicaments manquent.
Les autorités du Maharashtra ont fermé lundi l’aéroport de Bombay pendant plusieurs heures et demandé à la population de rester à l’abri après avoir dû, dimanche, évacuer 580 malades du Covid « vers des lieux plus sûrs » depuis trois hôpitaux de campagne.
Le Maharashtra a évacué environ 12.500 personnes des zones côtières.
Près de 200.000 évacuations
Près de 200.000 personnes ont été évacuées dans le Gujarat, où tous les malades du Covid-19 hospitalisés dans un rayon de cinq kilomètres de la côte ont également été déplacés.
Les autorités de cette région s’efforcent d’éviter toute coupure d’électricité dans les quelque 400 hôpitaux et 41 usines d’oxygène des 12 districts côtiers où le cyclone devrait frapper le plus fort.
Le Premier ministre de l’Etat Vijay Rupani a annoncé que plus de 1.000 hôpitaux traitant le Covid dans les villes côtières ont été équipés de générateurs.
« Outre les 1.000 tonnes d’oxygène nécessaires chaque jour au Gujarat, un stock supplémentaire de 1.700 tonnes a été constitué et pourrait être utilisé en cas d’urgence », a déclaré M. Rupani.
Les protocoles sanitaires contre le virus, tels que le port de masques, la distanciation physique et l’utilisation de désinfectants, seront observés dans les abris pour les personnes évacuées, ont précisé les responsable.
L’Etat du Gujarat, qui a officiellement enregistré 9.000 décès dus au virus (un bilan probablement sous-évalué comme partout dans le pays, selon les experts) a également suspendu la campagne de vaccination durant deux jours. Bombay a fait de même pour une journée.
L’Inde, qui compte 1,3 milliard d’habitants, a recensé lundi plus de 4.100 décès et près de 280.000 nouveaux cas de Covid en 24 heures, portant le bilan total à près de 25 millions de cas –un doublement depuis le 1er avril– avec plus de 250.000 décès.
En mai 2020, également durant la pandémie de Covid-19, plus de 110 personnes avaient péri lors du passage du puissant cyclone Amphan qui avait ravagé l’Est de l’Inde et le Bangladesh.
Monde
Gaza : trois nouveaux otages israéliens ont retrouvé la liberté
L’accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 19 janvier à Gaza, a permis la libération de trois nouveaux otages israéliens le 8 février, en échange de la mise en liberté de 183 prisonniers palestiniens. Cette transaction s’inscrit dans une série d’échanges visant à pacifier la région et à résoudre la crise des otages.
Trois citoyens israéliens, Or Levy, Eli Sharabi et Ohad Ben Ami, ont retrouvé la liberté après seize mois de captivité dans la bande de Gaza. Leur libération a été orchestrée lors d’une cérémonie publique à Deir al-Balah, où les combattants du Hamas les ont présentés avant de les remettre à la Croix-Rouge internationale. Ces hommes avaient été capturés lors des attaques du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste.
La libération des otages s’est accompagnée de la sortie de prison de 183 Palestiniens, conformément aux termes de l’accord de trêve. Parmi eux, 18 étaient condamnés à la perpétuité, 54 à de lourdes peines, et 111 avaient été arrêtés à Gaza suite aux attaques terroristes. Cet échange illustre la complexité des négociations et la pression exercée par les deux parties pour avancer vers une résolution de la crise.
Depuis le début de la trêve, quatre autres libérations d’otages ont eu lieu, permettant à 18 personnes de retrouver leur liberté. En contrepartie, près de 600 prisonniers palestiniens ont été relâchés. La première phase de l’accord, qui s’étend sur six semaines, prévoit la libération de 33 otages, dont au moins huit sont déjà décédés. Israël doit, en échange, libérer 1 900 prisonniers palestiniens, ce qui représente un défi logistique et politique majeur.
Le contexte de ces libérations est marqué par une incertitude persistante, notamment après les propos de Donald Trump sur une possible reprise de contrôle de Gaza par les États-Unis. Toutefois, les négociations continuent, avec un objectif clair de réduction des tensions et de retour à la paix. Les parties prenantes restent vigilantes quant à l’application stricte des termes de l’accord, conscientes que chaque libération, chaque échange, est un pas vers une résolution durable du conflit.
Europe
La Suède rend hommage aux victimes de la pire tuerie de masse de son histoire
Au lendemain de l’attaque meurtrière dans un centre d’enseignement à Örebro, la Suède rend hommage aux dix victimes. Le pays, sous le choc, tente de comprendre les motivations du tireur, qui s’est vraisemblablement suicidé.
La Suède observe un deuil national après la fusillade qui a coûté la vie à dix personnes à Örebro, marquant la pire tuerie de masse de son histoire. Mercredi, le roi Carl XVI Gustav, la reine Silvia et le Premier ministre Ulf Kristersson ont déposé des gerbes de fleurs près du lieu du drame, où se sont accumulés bouquets et bougies en mémoire des victimes. « Nous sommes extrêmement choqués », a déclaré le souverain, exprimant son soutien aux proches endeuillés.
Les drapeaux ont été mis en berne sur les bâtiments officiels, tandis qu’une cérémonie religieuse devait être organisée dans l’après-midi. « Aujourd’hui, toute la Suède se rassemble pour soutenir les personnes touchées et déplorer ce qui s’est passé », a déclaré Ulf Kristersson, appelant à l’unité nationale face à cette tragédie.
L’auteur de l’attaque, un homme de 35 ans, a été retrouvé mort sur les lieux, laissant penser à un suicide. Les autorités, qui confirment qu’il a agi seul et sans motif idéologique apparent, poursuivent leurs investigations pour comprendre les circonstances du drame. Inconnu des services de police et sans lien avec les gangs criminels qui secouent la Suède depuis plusieurs années, il possédait un permis de port d’arme et n’avait aucun antécédent judiciaire. Selon des proches, il menait une vie recluse, sans emploi ni contacts avec sa famille.
Six personnes, gravement blessées par balles, sont toujours hospitalisées, tandis que les enquêteurs appellent les témoins à fournir toute information ou vidéo pouvant aider à éclaircir le déroulement des faits. Le pays, habituellement épargné par ce type de violences dans les établissements scolaires, reste abasourdi face à ce cauchemar devenu réalité.
Économie
La Chine ouvre une enquête antimonopole contre Google
La Chine lance une offensive réglementaire contre Google et d’autres entreprises américaines.
Dans un contexte de tensions commerciales exacerbées, la Chine a décidé d’ouvrir une enquête antitrust contre Google, tout en ciblant également des sociétés américaines du secteur de la mode et de la biotechnologie. Cette action s’inscrit dans une stratégie plus large de riposte face aux sanctions douanières imposées par les États-Unis.
L’enquête sur Google, annoncée par le ministère chinois du Commerce, vise à vérifier si le géant de la technologie a enfreint les lois anti-monopole du pays. Cette initiative fait suite à la mise en place de nouvelles taxes par les États-Unis sur les produits chinois, illustrant une escalade dans les frictions économiques entre les deux puissances. La Chine, en lançant cette enquête, cherche non seulement à protéger ses intérêts nationaux, mais également à envoyer un message clair de rétorsion face à ce qu’elle perçoit comme des pratiques commerciales déloyales.
Par ailleurs, l’ajout de PVH Corp., propriétaire de marques comme Tommy Hilfiger et Calvin Klein, ainsi que du géant de la biotechnologie Illumina, à une liste d’entités considérées comme « peu fiables », marque une nouvelle étape dans cette confrontation économique. La Chine accuse ces entreprises de pratiques discriminatoires et d’interruption de transactions avec des entreprises locales. PVH Corp. fait déjà l’objet d’une enquête pour son boycott du coton du Xinjiang, région où la Chine est accusée de graves violations des droits de l’homme.
Cette série d’actions reflète une volonté de la Chine de défendre sa souveraineté économique et de contrer ce qu’elle considère comme des attaques injustifiées contre son modèle économique. En ajoutant des entreprises américaines à une liste noire, Pékin cherche à dissuader d’autres acteurs internationaux de suivre l’exemple américain en matière de sanctions. La mesure contre Illumina, par exemple, pourrait affecter l’accès aux marchés chinois pour les entreprises de biotechnologie, un secteur stratégique pour l’avenir.
Le président américain, Donald Trump, a justifié les nouvelles taxes par le rôle présumé de la Chine dans le trafic de fentanyl et un déséquilibre persistant de la balance commerciale. Cependant, ces accusations n’ont pas empêché Pékin de riposter, illustrant la complexité des relations économiques sino-américaines, où chaque action entraîne une réaction, souvent dans un cycle de représailles qui risque d’affecter non seulement les entreprises directement concernées, mais aussi l’économie mondiale dans son ensemble.
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