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Grande distribution : qui mène vraiment la course à l’alimentation durable ?

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Une étude récente évalue les engagements climatiques et nutritionnels des principales enseignes françaises, avec des résultats contrastés.

Les grandes surfaces françaises ont été passées au crible par une association spécialisée dans la lutte contre le réchauffement climatique. Huit enseignes ont été notées sur 20 selon des critères stricts : provenance des produits, transparence sur les importations, part d’aliments ultra-transformés et efforts pour réduire leur empreinte carbone.

Les résultats montrent des performances globalement décevantes. Aldi ferme la marche avec une note catastrophique de 2/20, accusé de ne fournir aucun plan crédible pour diminuer ses émissions liées à la production alimentaire. Un enjeu pourtant majeur, puisque cette dernière représente plus de 95 % de l’impact environnemental du secteur.

À l’opposé, Carrefour se distingue avec 12,5/20, notamment grâce à sa politique exigeante envers ses fournisseurs, contraints d’adopter des objectifs climatiques alignés sur l’Accord de Paris. Monoprix (12/20) se hisse en deuxième position, salué pour sa promotion active des protéines végétales et son affichage transparent en rayon.

E.Leclerc, leader en parts de marché, déçoit malgré ses annonces ambitieuses. Son engagement flou sur la répartition des efforts entre carburants et produits alimentaires lui vaut une piètre 7e place (4,5/20). Preuve que les promesses doivent encore se concrétiser.

Le classement complet révèle donc des disparités criantes : derrière Carrefour et Monoprix, on trouve les Magasins U (10/20), Auchan (9,5/20), Lidl (9/20) et Intermarché (8/20). Une hiérarchie qui invite les géants de la distribution à accélérer leur transition écologique et nutritionnelle.

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