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Euro féminin : les Bleues avalent la pression et les Pays-Bas

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Enfin, une demie! Les Bleues, poussées en prolongation, ont avalé la pression qui les faisait trembler depuis une décennie en quarts de finale, s’offrant samedi à l’Euro le scalp des sortantes Néerlandaises (1-0 a.p.) au bout du suspense, avec sang froid.

« Les filles n’ont rien lâché et je trouve que c’est beau », a salivé la sélectionneuse Corinne Diacre au micro de Canal+, après avoir longuement célébré la qualification. Il y avait « une gardienne exceptionnelle » en face mais « la persévérance de ce soir a payé ».

Plus puissantes et plus entreprenantes, les Françaises ont réalisé une performance de reines, au royaume du football, et maintenu intact leur rêve de monter sur le trône, désormais vacant, le 31 juillet à Wembley.

Après avoir écarté les Néerlandaises, championnes d’Europe et vice-championnes du monde en titre, il faudra cependant d’abord croquer un autre gros morceau, mercredi à Milton Keynes: l’Allemagne, plus gros palmarès à l’Euro (huit titres), à la défense jusqu’ici imprenable.

Après dix ans d’échecs répétés, la France a enfin brisé le plafond de verre des quarts de finale sur lequel ses ambitions se sont fracassées cinq fois de suite (Euro-2013, Mondial-2015, JO-2016, Euro-2017, Mondial-2019). La vitre de son car fissurée par un projectile, samedi sur la route vers le stade, aura finalement été un heureux présage…

En prolongation, la lumière est venue d’une percée de l’intenable Kadidiatou Diani, fauchée dans la surface. L’arbitre a accordé un penalty après recours à l’assistance vidéo et c’est Eve Perisset qui a exécuté la sentence sur penalty (102e).

Incroyable gardienne

La présence des Bleues dans le dernier carré était attendue, au regard de ses multiples talents, mais elle a tardé à se dessiner, samedi dans le petit New York stadium (9.800 spectateurs), où le nombre d’occasions manquées a souvent donné le vertige.

Dans un match à sens unique, la jeune gardienne Daphne van Domselaar (22 ans), propulsée sur le devant de la scène après le forfait de Sari van Veenendaal, a longtemps été sauvée par la chance, son incroyable talent ou la maladresse des Bleues.

Ces dernières ont gâché des munitions sur des têtes de Wendie Renard, sans force ou sans précision, ou encore sur des tentatives de Sandie Toletti (23e) et Melvine Malard (26e), incapables de cadrer leurs tirs.

La déveine s’est aussi abattue sur Delphine Cascarino, avec une lourde frappe lointaine captée (22e) et, surtout, une reprise de l’extérieur de la surface renvoyée par un poteau (27e).

Dans ce soir de malchance, il y a eu deux incroyables sauvetages néerlandais, signés Stefanie van der Gragt. La joueuse de l’Ajax Amsterdam a sauvé les siennes sur la ligne, avec les genoux, en repoussant une frappe de Malard (37e). Puis elle s’est aidée du coude, collé au corps, pour repousser une tentative de Grace Geyoro bien servie par Renard (41e).

Bacha étincelante

L’entrée  à l’heure de jeu de Selma Bacha, désignée joueuse du match, a produit de multiples étincelles, déclenchant des murmures de plaisir dans les travées, pourtant majoritairement colorées par les maillots orange fluo des Bataves.

La Lyonnaise, sans complexe malgré son jeune âge (21 ans), a fait chauffer les gants de van Domselaar sur des lourdes frappes (65e, 73e). Elle a aussi servi sur corner sa capitaine Renard (66e, 90e+2), mais la gardienne de Twente s’est détendue parfaitement pour éteindre la menace.

Après un premier tour decrescendo, terminé sur un accroc contre l’Islande (1-1), la France a retrouvé des forces face à un adversaire coriace collectivement, à défaut d’être brillant. Il lui manquait jusqu’alors un tel match-référence sur lequel engrangé de la confiance, c’est désormais chose faite.

L’objectif des demi-finales, fixé par le président de la Fédération Noël Le Graët, est atteint et cela devrait libérer d’un poids Corinne Diacre, en fin de contrat. L’avenir de la sélectionneuse s’est éclairci, sous le ciel gris de Rotherham, et la technicienne peut déjà se projeter au moins sur la Coupe du monde 2023 en Australie et Nouvelle-Zélande.

En attendant, les Allemandes l’attendent mercredi avec la puissance d’une nation conquérante, à la défense de fer et prête à revenir au centre de l’Europe.

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C1: le PSG retrouve son rival barcelonais sous la menace terroriste

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C1: le PSG retrouve son rival barcelonais sous la menace terroriste

Le Paris Saint-Germain (PSG) se prépare à affronter Barcelone dans un contexte sécuritaire tendu, suite à des menaces terroristes, alors que les deux équipes se retrouvent en quart de finale de la Ligue des champions.

Le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a annoncé un renforcement considérable de la sécurité à Paris en réponse à des menaces du groupe jihadiste État islamique visant les matchs des quarts de finale de la compétition.

Malgré ce contexte sécuritaire, les joueurs du PSG restent concentrés sur le match. Danilo Pereira, défenseur du club, souligne l’importance de se focaliser sur le football malgré les mesures de sécurité renforcées.

Cette saison, le PSG affiche de bonnes performances, malgré les doutes liés aux départs de Neymar et Messi. Toujours en lice en Ligue des champions, en finale de la Coupe de France et en tête du classement de la Ligue 1, l’équipe se sent confiante. Les confrontations avec Barcelone suscitent toujours des passions chez les joueurs et les supporters.

L’entraîneur du PSG, Luis Enrique, ancien joueur et entraîneur du Barça, reconnaît l’importance de ces matchs. Surnommé le « socio culer », il avoue que son cœur reste attaché à Barcelone malgré son engagement envers Paris.

La rivalité entre les deux équipes a été renforcée depuis la « remontada » historique de Barcelone en 2017, où le PSG a subi une défaite retentissante. Depuis lors, les deux clubs se sont affrontés à plusieurs reprises, marquant ainsi une rivalité intense.

Malgré les départs de stars telles que Neymar et Messi du Barça vers le PSG, ainsi que celui d’Ousmane Dembélé, le match promet d’être disputé. Les deux équipes se battront pour la victoire dans un duel qui dépasse les simples enjeux sportifs.

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Football – EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

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Football - EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

Trois jours après leur défaite face à l’Allemagne, les Bleus ont retrouvé le chemin de la victoire en battant le Chili 3-2 à Marseille. Malgré une performance en dents de scie, l’équipe française a su rebondir grâce notamment à Randal Kolo Muani, auteur d’un but et d’une passe décisive, dans un match marqué par les blessures de Jonathan Clauss et d’Eduardo Camavinga.

L’équipe de France, remaniée depuis son dernier match, a connu un début difficile en encaissant un but dès les premières minutes du match. Cependant, elle a rapidement réagi avec des offensives plus abouties, permettant à Youssouf Fofana d’égaliser rapidement. Peu après, Randal Kolo Muani a donné l’avantage aux Bleus d’une tête bien placée.

Malgré quelques frayeurs, notamment avec un tir sur le poteau du gardien Mike Maignan, les Français ont su maintenir leur avance grâce à un but d’Olivier Giroud. Le Chili a réduit l’écart en marquant un deuxième but, mais la France a tenu bon jusqu’au coup de sifflet final.

Cette victoire permet à l’équipe de France de rebondir après sa défaite contre l’Allemagne et de regagner en confiance avant les prochaines échéances, notamment l’Euro de football qui débutera en juin.

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Tournoi des Six Nations 2024 : Victoire des Bleues contre l’Angleterre

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Tournoi des Six Nations 2024 : Victoire des Bleues contre l'Angleterre

Le XV de France clôture le Tournoi des Six Nations 2024 avec une victoire épique face à l’Angleterre (33-31), mais les apparences sont parfois trompeuses. Malgré cette performance, qui assure une deuxième place dans le tournoi, l’équipe française reste confrontée à plusieurs défis majeurs.

Sur le papier, les statistiques semblent encourageantes : une deuxième place derrière l’Irlande, la quatrième en cinq ans ; la deuxième meilleure attaque du tournoi ; Thomas Ramos sacré meilleur réalisateur avec 63 points à son actif.

Cependant, ces chiffres dissimulent une réalité plus mitigée pour le XV de France, qui a connu un Tournoi laborieux. Le début chaotique avec une défaite face à l’Irlande (17-38), suivie d’une victoire laborieuse en Écosse (20-16) et d’un nul décevant contre l’Italie (13-13), a été suivi de deux victoires éclatantes au Pays de Galles (45-24) et contre l’Angleterre.

Le sélectionneur Fabien Galthié a qualifié ce tournoi d' »enfer » où l’équipe a dû faire preuve de solidité et de résilience. Près de six mois après la déception du quart de finale de la Coupe du Monde 2023, les Bleus peinent encore à digérer cette sortie prématurée de la compétition.

Malgré des moments difficiles, les joueurs ont su montrer leur unité et leur détermination. Louis Bielle-Biarrey a souligné que ces épreuves allaient renforcer l’équipe à l’avenir.

La défense, point fort autrefois, a été le talon d’Achille de l’équipe avec quatorze essais encaissés, le pire bilan depuis l’arrivée de Fabien Galthié. Malgré tout, le XV de France a pu compter sur ses talents individuels, avec des actions décisives de joueurs comme Gaël Fickou, Damian Penaud ou Léo Barré.

Cette épreuve a également permis à certains joueurs de se révéler, tandis que les cadres ont retrouvé leur rang, en l’absence de joueurs clés comme Antoine Dupont ou Romain Ntamack. La discipline de l’équipe s’est améliorée, bien que quelques cartons jaunes et rouges aient été distribués au cours du tournoi.

Maintenant, les regards se tournent vers la tournée estivale en Argentine, où l’équipe devra confirmer ses progrès et renforcer sa cohésion.

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