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Économie

Embellie sur l’économie de la zone euro grâce aux vaccinations

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« La reprise n’est plus un mirage: elle est en cours »: la Commission européenne entrevoit désormais l’avenir économique de la zone euro avec optimisme, grâce à une campagne de vaccination enfin sur les rails et un ambitieux plan de relance.

L’exécutif européen a sensiblement relevé mercredi ses prévisions de croissance 2021 et 2022 pour les 19 pays qui ont adopté la monnaie unique: après une récession inédite de 6,6% en 2020, l’activité devrait progresser de 4,3% cette année, puis de 4,4% l’an prochain –contre 3,8% pour ces deux années dans sa dernière estimation en février.

L’épidémie ne sera cependant pas sans conséquences: la dette publique des gouvernements, qui dépensent sans compter pour limiter les dégâts liés au virus, s’est profondément creusée, pour atteindre un niveau supérieur à 100% du PIB dans l’ensemble de la zone euro.

« Bien que nous ne soyons pas encore tirés d’affaire, les perspectives économiques de l’Europe s’améliorent considérablement », a commenté le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis.

Le regain d’optimisme de l’exécutif européen s’explique notamment par l’augmentation des taux de vaccination en Europe, après des débuts difficiles, et l’assouplissement des mesures de restriction qui s’ensuit.

Selon la Commission, la croissance de la zone euro « sera tirée par la consommation privée, l’investissement et une demande croissante pour les exportations de l’UE de la part d’une économie mondiale qui se renforce ».

Les Etats-Unis pourraient en effet enregistrer en 2021 une croissance de 7%, son rythme le plus rapide depuis le début des années 1980. Et la Chine affiche des chiffres tout aussi insolents.

Pour rattraper Washington et Pékin, l’UE mise sur son plan de relance de 750 milliards d’euros financé par un emprunt commun.

Ce plan « contribuera à la reprise et changera véritablement la donne en 2022, lorsqu’il portera les investissements publics à leur niveau le plus élevé depuis plus de dix ans », a promis M. Dombrovskis.

« Nombreux risques »

Les Etats membres, qui ont soumis leurs projets de relance ces derniers jours à Bruxelles, pourraient recevoir les premiers fonds en juillet.

Mais « il reste encore beaucoup de travail à accomplir et de nombreux risques pèseront sur nous tant que la pandémie » est là, a souligné le commissaire letton.

L’Espagne (+5,9%) et la France (+5,7%), particulièrement touchés en 2020, affichent les taux de croissance les plus élevés en 2021 dans les estimations de la Commission.

La croissance de l’Allemagne (+3,4%) et des Pays-Bas (2,3%), un peu moins affectés l’an passé, est plus modérée.

Dans l’ensemble de l’UE, le taux de croissance devrait atteindre 4,2% en 2021 et 4,4% en 2022.

« La reprise n’est plus un mirage : elle est en cours. Nous devons éviter les erreurs qui pourraient la compromettre, à savoir un retrait prématuré du soutien » à l’activité, a souligné le commissaire à l’Economie, Paolo Gentiloni.

Une fois sortis de la pandémie, les gouvernements devront cependant faire face à un niveau de dette très élevé de 102,4% du PIB cette année, puis 100,8% en 2022 pour l’ensemble de la zone euro.

Or, selon les règles budgétaires du Pacte de stabilité –actuellement suspendu à cause de l’épidémie et qui pourrait le rester en 2022– la dette ne doit en principe pas dépasser 60% du PIB.

Cette dette publique est particulièrement élevée en Grèce (208,8% en 2021) et en Italie (159,8%). La dette française devrait quant à elle atteindre 117,4% du PIB en 2021, puis 116,4% en 2022.

Paolo Gentiloni relativise: « Sans les mesures politiques décisives prises pour contenir la pandémie et limiter ses retombées économiques, l’impact budgétaire à long terme de la crise serait bien pire ».

Économie

Le déficit public a dérapé l’an dernier, à 5,5 % du PIB, bien au-delà des prévisions du gouvernement

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Le déficit public a dérapé l'an dernier, à 5,5 % du PIB, bien au-delà des prévisions du gouvernement

Selon les chiffres de l’Insee publiés mardi, le déficit public de la France a atteint 5,5% du PIB en 2023, à 154 milliards d’euros. C’est bien plus que les 4,8% de déficit réalisés en 2022 et que les 4,9% initialement prévus par le gouvernement.

Le déficit public en France a grimpé à 5,5 % du PIB en 2023, révèlent les données publiées ce mardi matin par l’Insee. Cette augmentation spectaculaire contraste vivement avec les prévisions gouvernementales qui tablaient encore sur un déficit de -4,9 % il y a quelques semaines à peine. De plus, la dette publique s’est également avérée plus élevée que prévu, atteignant 110,6 % du PIB.

Cette annonce a été accueillie avec inquiétude par le gouvernement, qui redoutait depuis plusieurs semaines cette officialisation. Les raisons de ce dérapage sont attribuées au ralentissement de l’activité économique, un facteur auquel le gouvernement ne s’attendait pas.

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a souligné que cet écart résultait notamment de « recettes fiscales moins élevées que prévu », avec une perte estimée à 21 milliards d’euros. Il a également pointé du doigt la baisse plus rapide que prévu de l’inflation, entraînant des rentrées moindres, notamment sur la TVA. Par ailleurs, la crise du marché immobilier a également eu un impact négatif sur les recettes fiscales.

Cette révélation survient à un moment délicat pour le gouvernement, alors que les principales agences de notation doivent bientôt évaluer la soutenabilité de la dette française. Une éventuelle dégradation de la note aurait des conséquences néfastes pour la majorité gouvernementale, surtout à l’approche des élections européennes.

Face à ces chiffres alarmants, le gouvernement se trouve confronté à un défi majeur pour redresser les comptes publics. Les ministres Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, responsables des Finances publiques, avaient prévu de ramener le déficit à 4,4 % du PIB d’ici la fin de l’année 2024, mais cet objectif semble désormais difficilement réalisable.

Emmanuel Macron a déjà évoqué une révision des objectifs budgétaires, soulignant la nécessité d’un ajustement budgétaire progressif. Bruno Le Maire a appelé à une « prise de conscience collective », suggérant que des économies devraient être réalisées non seulement par l’État mais aussi par les dépenses sociales et les collectivités locales. Cependant, il a exclu toute augmentation d’impôts, envisageant seulement un durcissement de la taxation des producteurs d’électricité.

Cette annonce a sérieusement écorné la crédibilité budgétaire du gouvernement, attaquée par l’opposition qui dénonce son incapacité à maîtriser les finances publiques. Marine Le Pen a déjà critiqué sévèrement ces chiffres, affirmant que le pays n’avait jamais connu une situation budgétaire aussi précaire.

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Économie

Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l’énergie continuent d’augmenter

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Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l'énergie continuent d'augmenter

L’Insee publie son dernier rapport sur l’inflation, mettant en lumière une hausse des prix de l’énergie et une légère baisse de l’inflation en février 2024.

Le dernier rapport de l’Insee sur l’inflation en France met en évidence une augmentation des prix de l’énergie, contribuant à maintenir l’inflation à un niveau élevé. Cependant, cette dernière montre également des signes de ralentissement, atteignant 3% sur un an pour le mois de février 2024, légèrement en baisse par rapport au chiffre de 3,1% enregistré en janvier de la même année.

La hausse des prix de l’énergie continue d’exercer une pression à la hausse sur l’inflation, reflétant les défis persistants auxquels sont confrontés les consommateurs français. Cette tendance contraste avec la baisse des prix de l’alimentaire, indiquant une certaine stabilité dans ce secteur.

Malgré cette légère baisse, l’inflation reste un sujet de préoccupation pour les autorités économiques et les ménages, en particulier dans un contexte de volatilité des prix et d’incertitude économique.

Ce rapport souligne l’importance de surveiller de près l’évolution des prix de l’énergie et d’autres facteurs influençant l’inflation, afin de mieux comprendre les tendances économiques et d’anticiper les défis à venir pour l’économie française.

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Économie

L’émir du Qatar s’engage à investir 10 milliards d’euros en France

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L'émir du Qatar s'engage à investir 10 milliards d'euros en France

L’émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani et le président Macron renforcent les liens économiques et humanitaires lors de la visite d’État.

Lors de sa première visite d’État en France, l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, a marqué le premier jour de son séjour en signant un accord historique portant sur des engagements d’investissements qataris massifs dans l’économie française. Cette entente sans précédent promet d’injecter 10 milliards d’euros dans divers secteurs économiques français d’ici 2030.

La signature de cet accord a été annoncée lors d’un dîner officiel à l’Élysée, où le président Emmanuel Macron a chaleureusement accueilli son hôte. Macron a souligné l’importance de ces investissements pour renforcer les partenariats stratégiques entre les deux nations. Les domaines ciblés incluent la transition énergétique, les semi-conducteurs, l’aérospatial, l’intelligence artificielle, le numérique, la santé et les industries culturelles.

Cette visite marque un tournant dans les relations franco-qataries, étant la première visite d’État d’un émir du Qatar en France depuis 15 ans et la première pour Tamim ben Hamad Al-Thani depuis son accession au trône en 2013. Emmanuel Macron a souligné l’honneur que représente cette visite pour la France, saluant le Qatar en tant qu’ami et partenaire fidèle.

L’ancien président Nicolas Sarkozy, qui a joué un rôle central dans le renforcement des liens avec le Qatar pendant son mandat, était présent lors du dîner, aux côtés de personnalités influentes telles que l’homme d’affaires Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain, et des figures emblématiques comme Kylian Mbappé.

En marge des festivités, des discussions ont eu lieu sur des questions cruciales telles que la situation au Proche-Orient, notamment le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza. Macron et l’émir ont exprimé leur engagement à travailler ensemble pour parvenir à un cessez-le-feu rapide dans la région.

En signe de solidarité, la France et le Qatar ont également convenu de renforcer leur coopération humanitaire, avec un engagement conjoint de 200 millions d’euros en faveur des Palestiniens, notamment à Gaza. Des efforts ont également été déployés pour fournir une aide humanitaire et médicale essentielle à la population affectée par le conflit.

Cette visite historique scelle non seulement des accords économiques majeurs, mais témoigne également de l’engagement des deux nations en faveur de la paix et de la coopération internationale.

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